En juin 2021, le monde apprenait que Dave Smith, un Britannique de 72 ans, moniteur de conduite automobile à la retraite de Bristol, avait été infecté par le virus durant 10 mois (305 jours) : 40 tests positifs, 7 hospitalisations, 60 kg perdus plus tard, avec des records comme 5 heures de toux sans discontinuer, des funérailles préparées 5 fois par sa femme, des sessions de 3 mois au lit sans pouvoir se lever, même pour aller aux toilettes... Et finalement un traitement qui a fini par « marcher » : un cocktail américain expérimental de molécules, non disponible sur le marché, qui avait déjà sauvé Donald Trump paraît-il. 45 jours après ce traitement, le test PCR de Mr Smith a été enfin négatif. Alors commençait enfin pour lui « la vie d’après » avec des poumons affaiblis et abîmés, une rééducation profonde à planifier... Ce monsieur est un cas exceptionnel, heureusement, mais les personnes aux prises avec le virus, puis avec seulement les symptômes durant de très longs mois, ne le sont pas.
Le Dr Elisa Perego est la première personne à avoir employé le terme de « Covid-long », elle-même une victime italienne de Covid qui n’en finissait pas. Elle a donc inventé tout naturellement cette contraction de « Covid à long terme ». C’était en mai 2020 et elle trouvait interminables ces quelques semaines de galère. Depuis, de l’eau a coulé sous les tests PCR, et ce qu’elle trouvait déjà longuet s’est considérablement allongé puisque certaines personnes traînent leurs symptômes comme un vrai boulet pendant de très, très, très longs mois. Concrètement, personne ne sait exactement quand (ni même si) tous les patients Covid-long retrouveront totalement leur vie d’avant. Certains récupèrent mieux et plus vite que d’autres, voilà ce que l’on peut dire, et c’est à peu près tout. À quelque chose malheur est bon : en se manifestant, en s’exprimant en masse et en créant des hashtags sur les réseaux sociaux comme #LongCovid ou #J120, des communautés sont venues s’y agréger. Ces patients, toujours plus nombreux et heureux de ne pas être finalement si seuls, ont pointé du doigt cette maladie, lui ont donné corps et ont permis sa reconnaissance. Grâce à eux, partout dans le monde, on cherche maintenant activement des remèdes, des protocoles, à l’intégrer dans le système de soins. Et certains médecins, heureusement, ont été à leur écoute dès le début, comme la Pr Dominique Salmon-Céron, le Dr Jérôme Larché, le Dr Nicolas Barizien, le Dr Benjamin Davido... chacun dans « son » hôpital, nous les retrouverons plus loin dans le livre présenté en bas de cette page...
Raphaël GRUMAN, nutritionniste
Alex BRUNET HAMADI, coach sportif
Préface de la Pr Dominique SALMON-CERON, infectiologue
Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icône ci-dessous :