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400 000 Françaises sont ménopausées chaque année. C’est-à-dire qu’autour de 51 ans en moyenne, leurs ovaires ne fabriquent plus d’œstrogènes. Ce bouleversement hormonal aboutit à l’arrêt des règles, c’est-à-dire à l’impossibilité de faire des bébés. Certaines traversent cette étape sans problème ou presque. Hélas, pour la plupart des autres femmes, elle s’accompagne de nombreux troubles plus ou moins gênants selon chacune. Heureusement, ce tournant de vie n’est en aucun cas une maladie (comme son opposée, la puberté, ne l’était pas non plus !) et en adoptant plein de petits conseils malins, les femmes peuvent s’éviter de nombreux tracas. Car la ménopause, étonnamment taboue jusqu’à présent, sort de l’ombre. Il faut dire qu’elle touchera un jour ou l’autre toutes les femmes. 100 % des femmes seront impactées et il faudrait ne pas en parler ? C’est fou quand on y pense, non ?
De plus, la ménopause ne se limite pas vraiment à... la ménopause. Avant, il y a la péri-ménopause, qui peut durer de longues années et se révéler en fait nettement plus pénible que la ménopause elle-même. Au cours de la pré-ménopause, les ovaires deviennent progressivement moins actifs, jusqu’à finir par se mettre totalement à la retraite (ménopause). Une fois ce seuil atteint, il n’y a plus aucun œuf à fertiliser et, donc, plus aucun cycle menstruel. Bye bye les règles ! Durant la péri-ménopause, « ça va, ça vient ».
Des jours « bien », d’autres moins, des mois avec règles, des mois sans... L’anarchie !
Ce qui est sûr et démontré : aborder cette période en étant optimiste et active permet de passer bien plus sereinement le cap, de ressentir moins de désagréments et de moindre intensité. Pour cela il y a bien sûr les solutions classiques (THM, traitement hormonal de la ménopause, pris par seulement 8 % des femmes aujourd’hui) et les « douces » qui ont fait leurs preuves, comme les isoflavones, le magnésium, les plantes... mais on peut aussi jouer sur bien d’autres fronts comme la respiration, le mouve- ment (yoga, Pilates, étirements...), l’auto-massage... Découvrez avec nous votre boîte à outils maline pour retrouver calme, sérénité et énergie.
Et ne cumulez pas les gélules ou autres ampoules à avaler : inutile évidemment de prendre toutes les plantes, tous les minéraux, toutes les vitamines... concentrez-vous sur ce dont vous, vous avez besoin, en lisant attentivement
Nos conseils dans le livre présenté en bas de page.
Sélectionnez :
• 1 phyto-modulateur hormonal pour apaiser les yo-yo hormonaux, parmi les plantes p. 18.
• 1 complément alimentaire pour renforcer vos défenses, votre énergie... parmi ceux proposés p. 14.
• 1 remède homéopathique pour le traitement de fond, parmi ceux proposés p. 26.
Faites une cure de deux mois et observez.
Si vous prenez tout et n’importe quoi en même temps, pendant 3 jours puis changez... vous ne saurez jamais ce qui est efficace pour vous et, au final, vous n’obtiendrez pas de résultats probants.
Dans le même temps, mettez en place le maximum de nouvelles routines faciles, attractives pour vous, comme la respiration antistress, l’exercice physique...
Pour vous aider à intégrer tout cela à votre quotidien, nous vous proposons un programme pratique et concret, heure par heure, à la fin du livre présenté plus bas.
Une nouvelle vie s’offre à vous, juste devant vos yeux. Profitez !
LA MÉNOPAUSE, EXCLUSIVEMENT UNE AFFAIRE DE SENIOR ? NON !
Pas forcément ! Contrairement aux idées reçues, on peut très bien entrer en ménopause plus jeune. Cette insuffisance ovarienne touche en effet 1 femme sur 1 000 autour de 30 ans, et même 1 femme sur 10 000 autour de 20 ans ! C’est l’IPE (insuffisance ovarienne prématurée). La différence avec la « vraie » ménopause : 5 à 10 % de ces femmes peuvent encore procréer, donc tomber enceintes car les ovaires sont en insuffisance mais pas totalement hors service. L’origine de cette ménopause précoce est inconnue, même si les risques sont accrus chez les femmes diabétiques ou avec un trouble de la thyroïde, une maladie cœliaque, une maladie auto-immune, ou encore les femmes ayant subi une hystérectomie ou dont la mère/grand-mère a déjà présenté une IPE. D’ailleurs, au passage il paraît qu’on ne dit plus « senior » mais « silver ». Affaire de mode !
Comment savoir au juste si l’on est ou pas entrée dans ce processus menant à la ménopause ? Si de temps en temps, fait nouveau, vous souffrez de bouffées de chaleur, ou transpirez la nuit au point de devoir changer votre pyjama, pourquoi ne pas doser votre taux de FSH (hormone folliculostimulante) via un simple autotest urinaire disponible en pharmacie ? Pas parfait car les variations hormonales sont énormes d’un mois à l’autre et d’une femme à l’autre, c’est le principe même de cette période de la vie. Mais quand même, cela vous donnerait un point de repère. Même l’Académie de pharmacie reconnaît son utilité, c’est dire. En effet, le taux de FSH s’accroît à la ménopause pour se situer entre 20 et 120 UI/l.
Anne Dufour / Catherine Dupin
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