Infections invasives à méningocoque B dans le Beaujolais (69) : l’ARS renforce sa campagne de vaccination chez les plus de 12 ans

 

Suite à l’apparition de 4 cas d’infections invasives à méningocoque B sur une période de 3 semaines, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a lancé une campagne de vaccination contre le méningocoque B dans une partie du Beaujolais.

Cette campagne de vaccination cible la population âgée entre 2 mois et 24 ans résidant, gardée, scolarisée ou travaillant dans 12 communes du Beaujolais.

Les communes concernées sont Blasé, Cercié, Charentay, Marchampt, Odenas, Le Perréon, Quincié-en-Beaujolais, Saint- Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-la-Varenne, Saint-Lager, Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais, Vaux-en-Beaujolais.

70 % des enfants scolarisés dans la zone ont reçu une première dose du vaccin

Des séances de vaccination ont été organisées dans les écoles primaires des 12 communes par le service de santé scolaire et avec l’aide de médecins et infirmières du service de la Protection maternelle et infantile (PMI), service du conseil départemental du Rhône. Un peu plus de 70 % des enfants fréquentant ces écoles ont été vaccinés.

Malgré le dispositif mis en place, la couverture vaccinale des enfants de moins de 3 ans et des jeunes de plus de 12 ans est insuffisante. En complément, l’ARS, en lien avec le rectorat, proposera à partir du 9 mai des séances de vaccination dans les collèges et lycées des communes périphériques qui sont les plus fréquentés par les enfants de la zone concernée. Les parents de ces élèves ont reçu un courrier les sensibilisant à l’importance de cette vaccination. Les parents des enfants âgés de moins de 3 ans doivent se rapprocher de la PMI, du Comité départemental d’hygiène sociale (CDHS) de Villefranche-sur-Saône et les permanences des médecins traitants du secteur à la Maison médicale de garde (MMG) de Belleville (cf. infra).

Les médias locaux pour relayer le message auprès des étudiants et des jeunes travailleurs
Cette population à risque est l’une des plus difficiles à atteindre. L’ARS souhaite s’appuyer sur les médias locaux pour sensibiliser les jeunes adultes. L’objectif est de permettre au plus grand nombre de recevoir la première dose du vaccin au plus tard à la fin de la première quinzaine de mai. Le calendrier fixé permettra l’administration de la seconde dose recommandée dans le schéma vaccinal avant les congés d’été. En conséquence, les permanences restent assurées le soir (18/20h) et les samedis (9/11h) à la maison médicale de garde de Belleville grâce aux médecins généralistes.

> Le communiqué de presse