Compteurs intelligents : quels risques pour la santé ?

 

Ces dernières dizaines d’années ont vu se succéder un très grand nombre de scandales sanitaires de toute nature. Ce fut dans les années 60 que l’on commença à comprendre que le distilbène, une hormone de synthèse, était responsable de graves malformations chez les enfants dont les mères avaient été traitées. Ce n’est qu’en 1977 que la France le retirera du marché. Des centaines d’enfants en furent victimes.

En 1991 éclata le scandale du sang contaminé. Pourtant, dès 1985, l’alerte avait été donnée. Cinq mille personnes furent contaminées par le virus du sida.

Même année, même scénario ? En décembre 1991, ce fut au tour de l’hormone de croissance de venir au-devant de la scène, des stocks suspects ont été écoulés en 1985 et 1986 malgré les mises en garde sur d’éventuels risques infectieux. Cent dix-neuf enfants ont perdu la vie.
L’affaire de la vache folle, elle, commence en 1985 par une épizootie au Royaume-Uni, qui s’est propagée à plusieurs pays, infectant plus de 190 000 animaux. Ce n’est qu’en 1996 qu’elle s’est muée en crise sanitaire, avec la découverte d’une possible transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine à l’homme. La maladie a fait à ce jour quelque 200 victimes humaines, un nombre qui pourrait augmenter du fait d’une longue période d’incubation.

En 1986, c’est la catastrophe de Tchernobyl. Le gouvernement ne juge pas nécessaire de mettre en place des mesures de sécurité, contrairement à notre voisin allemand. Des organisations non gouvernementales avancent un chiffre de plus de 500 000 morts à nos jours.

L’Isoméride® avait un effet sur la faim... mais aussi sur les poumons. En 1997, les laboratoires Servier sont contraints de retirer du marché ce médicament anti- obésité pris par plus de 5 millions de Français depuis 1985. Responsable de cas d’hypertension artérielle pulmonaire, voire d’anomalies des valves cardiaques, il aurait causé la mort d’au moins 40 personnes.
Toujours en 1997, l’amiante est enfin interdit en France.

À l’origine d’environ 35 000 décès, un chiffre qui pourrait grimper à 100 000 d’ici à 2025, ce matériau hautement cancérigène a été massivement utilisé par les travail- leurs du bâtiment depuis la Seconde Guerre. Et ce, mal- gré sa dangerosité connue des industriels et de l’État. Celui-ci sera d’ailleurs reconnu responsable du décès de personnes contaminées pour la première fois en 2000.

Enfin, nous avons tous en mémoire l’affaire du Mediator®. Le bilan exact des morts imputables à ce médicament s’annonce impossible à établir. Le 16 novembre 2010, l’Afssaps estimait à 500 le nombre de patients décédés et à 3 500 le nombre d’hospitalisations, après une étude portant sur une courte période. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’épidémiologiste Agnès Fournier, portant elle sur la période 1976-2009 (début et fin de la commercialisation du Mediator®) et publiée en février 2012, chiffre le bilan à 1 300 morts et 3 100 hospitalisations.

Le livre de Clotilde Duroux présenté en fin d'article nous éclaire sur le prochain scandale. Un fléau qui pourrait s’abattre sur l’ensemble des habitants de notre planète. Nos sociétés modernes reposent sur un socle technologique émetteur de fréquences électromagnétiques de toute nature, invisibles, mais de plus en plus présentes et complexes, pour lesquelles l’espèce humaine n’est pas préparée. Déjà plus de 3 000 publications scientifiques faites dans des universités réparties sur toute la planète mettent en évidence l’effet des ondes électromagnétiques sur la matière vivante. Que ce soit sur les plantes, sur les animaux, mais aussi sur les hommes.

On ne peut pas non plus balayer d’un revers de main dédaigneux et arrogant ces dizaines, voire ces centaines de milliers de personnes qui voient leur vie gâchée ou même saccagée par un environnement électromagnétique chargé, que ce soit celui de la téléphonie portable, celui du WiFi, des lignes haute tension, etc.

Le monde médical n’est pas informé. Il reste sourd. On nous parle de peurs irrationnelles des technologies sans fil ! De troubles psychosomatiques ! Pourtant, la société civile commence à s’inquiéter. Le tribunal de Toulouse, en janvier 2016, a reconnu un cas d’hyper électrosensibilité et a accordé une rente d’invalidité à 85 % à une vic- time des ondes. Le tribunal de Madrid, en juillet 2016, a rendu un jugement dans le même sens !

Nous sommes aujourd’hui cernés, envahis par cet environnement toxique. Et comme si cela ne suffisait pas, on se prépare, on a commencé à rajouter une couche supplémentaire de nuisances vibratoires qui vont concerner chacun d’entre nous. Il s’agit des compteurs dits « intelligents », qu’il s’agisse de Linky, imposé par EDF, de Gaspar, imposé par GDF, mais aussi du futur compteur d’eau qui fonctionnera selon le même principe.

Jusqu’à maintenant, ces informations, ces connaissances étaient réservées à des « éveillés ». Quelques personnes du monde médical, des chercheurs, des scientifiques, des associations de défense des électrosensibles et bien sûr les victimes des ondes elles-mêmes. Car la désinformation règne en maître dans la plupart de nos médias. Non pas par malhonnêteté, mais parce qu’eux-mêmes, victimes des marchands, ont été également désinformés. Au final, tout est fait pour que les citoyens ne comprennent pas ce qui est en train d’arriver.

Le livre de Clotilde Duroux, présenté en bas de page est intéressant à plus d’un titre. Il aborde de façon très argumentée les différents aspects de cette nouvelle technologie utilisée dans les compteurs intelligents. Il s’agit des courants porteurs en ligne (CPL), émetteurs de champs électromagnétiques complexes auxquels nous ne pourrons plus échapper car agissant à l’intérieur même de nos maisons. Ceux qui auront lu cet ouvrage ne pourront pas dire « je ne savais pas ».

Elle y évoque les conséquences désastreuses à tous les niveaux, que ce soit sur le plan scientifique, sanitaire, social, écologique, législatif et même financier. Le lecteur reçoit ainsi toutes les informations qui lui laisseront la possibilité de choisir, c’est-à-dire d’être libre.

 Comme l’ont fait tous ceux qui se sont battus pour dénoncer l’ensemble des scandales sanitaires jusqu’à aujourd’hui. Et celui qui se prépare pourrait avoir une envergure encore inégalée.
Merci à Clotilde pour le formidable travail qu’elle a accompli.

                                                                                   Gérard Dieuzaide

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