Affirmer que les huiles essentielles guérissent toutes les maladies, ou qu’elles n’en guérissent aucune, montre une grande ignorance. C’est une médecine à part entière.
Leur contribution dans un ensemble de clés vers le bien-être
Elles accompagnent avantageusement les bienfaits d’une alimentation équilibrée, d’un nettoyage de l’organisme, des compléments alimentaires, des soins par les plantes, d’une bonne gestion de poids, d’un habitat sain et du plaisir, du rire, de l’activité et de la sérénité.
Les plantes sont venues pour aider l’homme à vivre.
Commençons par quelques définitions
Huile essentielle, essence végétale et arôme sont des synonymes.
Expliquons tout de suite que l’huile essentielle n’est pas un concentré de plante. C’est le résultat de la distillation à la vapeur d’eau de plantes ayant macéré. Il ne s’agit pas ici de la plante au stade primaire. D’ailleurs, le jus de citron désacidifie mais l’huile essentielle de citron a des propriétés différentes. La plante et ses vertus, c’est de la phytothérapie. Ici, il s’agit d’aromathérapie. Ce qui reste après distillation, c’est de la phytothérapie : eau florale ou hydrolat.
Vous trouverez dans le commerce des essences de rose qui n’ont jamais vu de rose. Ce sont des produits synthétiques qui sentent bon la rose (paraît-il !). Le clin d’œil est que, chez les paysans, sentir la rose signifie « sentir la m... » (c’est dans le dictionnaire). Une huile de synthèse sent bon mais n’est d’aucune autre utilité. Les plus connues sont les huiles essentielles d’eucalyptus, niaouli, thym, citron et lavande.
Un peu d’histoire
Il y a 40 siècles, les Égyptiens auraient pratiqué l’anesthésie par les huiles essentielles. Ils auraient formé les Grecs, qui auraient formé les Romains, qui auraient formé les Arabes, champions de cette discipline. Hippocrate, en 377 avant J.-C., aurait mis fin à l’épidémie de peste par des huiles essentielles, dont le cèdre et le genévrier. Au Moyen Âge, les épidémies de peste et de choléra auraient été résolues en France par l’huile essentielle d’angélique.
Au XVIe siècle, on a découvert la lavande aspic en Provence.
Dès 1820, on a commencé à falsifier les huiles essentielles et, déjà, à cette époque, l’État faisait la guerre aux contrefaçons.
Le professeur Léon Binet, doyen de la faculté de médecine de Paris, reconnaissait les vertus des huiles essentielles. De nombreuses thèses de pharmacie en témoignent. On les trouve partout, en Chine, en Amérique latine, à Madagascar, au Sénégal, au Maroc, pour ne citer que les plus admirablement initiés.
Jean-Marie & Nathalie Delecroix
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