L’OSTÉO-GYM : POUR QUI ? POUR QUOI ?


Prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS)
Sous ce terme général sont regroupées diverses pathologies qui touchent les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses... Les TMS les plus courants sont les lombalgies, les tendinites, les douleurs articulaires... Ils résultent le plus souvent d’un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les contraintes ou sollicitations auxquelles il doit faire face : mauvaises postures, gestes répétitifs, faux mouvements, traumatismes... Les TMS s’expriment par une douleur, mais aussi une raideur ou une perte de force. Ils sont les maladies professionnelles les plus fréquentes.

Prévenir et soulager l’arthrose
Elle résulte d’une usure du cartilage qui protège l’articulation. Les os frottent les uns contre les autres, la zone chauffe et s’enflamme. Pour se protéger, les muscles se contractent et aggravent à long terme le frottement, et diminuent la mobilité. L’ensemble de l’articulation est également touché : ligaments, os, muscles, liquide synovial... Des petites excroissances osseuses peuvent également apparaître au niveau de l’articulation : les ostéophytes ou becs- de-perroquet. C’est donc un cercle vicieux, mais qu’il est possible de rompre grâce à quelques réflexes simples.

L’arthrose peut potentiellement toucher toutes les articulations : hanche, genou, poignet... Elle se manifeste par des douleurs persistantes aux articulations, parfois des craquements, une certaine sensibilité aux changements de température... Les causes sont multiples : facteurs génétiques, inflammation, vieillissement, mouvements répétitifs, excès de poids, manque d’activité physique...

De manière concrète et imagée, voici ce qu’il se passe en cas d’arthrose.

1. Le muscle (zone en rose) est contracté pour verrouiller la zone et protéger l’articulation. Mais s’il reste ainsi, les surfaces articulaires se touchent, le cartilage frotte, s’use et n’exerce plus son rôle de glissement et de protection. Le liquide synovial s’enflamme et détruit encore plus les tissus. 2. À long terme, l’arthrose évolue vers le pincement articulaire, l’écrasement de l’os et la création de géodes osseuses (cavités anormales creusées dans l’os) et d’ostéophytes ou becs-de-perroquet. L’une des solutions consiste à injecter de l’acide hyaluronique et du collagène (ce qui peut être pratiqué en cabinet médical).

© Leduc(s) Editions


1. Le muscle (zone en rose) est contracté pour verrouiller la zone et protéger l’articulation. Mais s’il reste ainsi, les surfaces articulaires se touchent, le cartilage frotte, s’use et n’exerce plus son rôle de glissement et de protection. Le liquide synovial s’enflamme et détruit encore plus les tissus.
2. À long terme, l’arthrose évolue vers le pincement articulaire, l’écrasement de l’os et la création de géodes osseuses (cavités anormales creusées dans l’os) et d’ostéophytes ou becs-de-perroquet. L’une des solutions consiste à injecter de l’acide hyaluronique et du collagène (ce qui peut être pratiqué en cabinet médical).
3. Mais on peut aussi favoriser la guérison en stoppant la contracture. Sur ce troisième dessin, on voit bien que si le muscle est étiré, décontracté, il n’y a plus de contact intime entre les cartilages. Donc ma méthode, qui masse les contractures musculaires, étire les muscles ou les raccourcit et mobilise l’articulation, est idéale. Ensuite, on va plus loin encore dans l’étirement grâce aux postures de yoga et on donne de la force avec les exercices de musculation. Avec cette méthode, on ne pourra plus dire ce que l’on entend souvent « il n’y a pas de traitement contre l’arthrose, c’est le vieillissement naturel » !

Dr Marc Pérez
Alix Lelief-Delcourt

Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icône ci-dessous :

Couverture de livre