Les ennemis de nos articulations, de nos muscles et de nos os sont nombreux !
La sédentarité
C’est le fléau no 1 de nos sociétés actuelles ! Elle entraîne en effet de multiples effets néfastes : perte de puissance et de souplesse des muscles, fragilisation des articulations, accélération de la perte osseuse, mais aussi réduction de la capacité à brûler les graisses, augmentation de la pression artérielle, de l’inflammation et du stress oxydatif, risque plus élevé d’obésité, de maladies cardiovasculaires, etc. La liste est longue !
Les mauvaises postures et les traumatismes
Ils usent les articulations et les muscles. Sans oublier les microtraumatismes répétés, par exemple, les mêmes gestes faits toute la journée, que ce soit au travail ou dans les activités de loisir, comme le sport ou le bricolage. Ces microtraumatismes sont souvent liés à un mauvais équipement ou à l’adoption de positions non ergonomiques.
Le vieillissement
Il favorise l’usure des articulations, des ligaments et des disques intervertébraux, la fonte musculaire.
Le surpoids et l’obésité
Ils créent un traumatisme supplémentaire pour les articulations et les disques intervertébraux, et des pressions sur les muscles, qui doivent supporter davantage de charges. De plus, la cellule adipeuse n’est pas inerte : elle secrète des substances inflammatoires (cytokines) qui détruisent les tissus et le cartilage.
Le tabagisme
Il entraîne une plus grande sensibilité à la douleur. Selon une étude*, le fait de fumer pourrait multiplier par trois le risque d’avoir mal au dos de manière chronique. Les chercheurs à l’origine de cette étude ont démontré que le tabac active en effet les zones du cerveau associées à la douleur. De manière plus précise, dans le cerveau des fumeurs, les connexions cérébrales entre l’addiction au tabac et la douleur sont très fortes et très actives. Ajoutons également la mauvaise oxygénation des tissus secondaire au rétrécissement des artères.
Les variations hormonales
Elles ont elles aussi un impact sur la sphère ostéo-articulaire. La période de la péri-ménopause (période de trois à cinq ans qui précède la ménopause) est particulièrement à risque, car le bouleversement hormonal provoque un relâchement et un alourdissement des tissus mous (muscles et ligaments), ce qui augmente les contraintes sur les articulations.
Le stress, l’anxiété et les émotions négatives
Elles s’expriment souvent sous la forme de douleurs ou de perturbations du fonctionnement du corps, comme le suggère l’expression « en avoir plein le dos » : on parle de « psychosomatique ».. Mais le vieillissement peut être ralenti grâce à une activité physique régulière et des exercices ciblés.
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* B. Petre et al., « Smoking increases risk of pain chronification through shared corticostriatal cricuitry », Human Brain Mapping, 2014.
Dr Marc Pérez
Alix Lelief-Delcourt
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