QU’EST-CE QU’UN SAINT ?

Dans la langue française comme en beaucoup d’autres, il est des mots qui après avoir vu le jour dans un contexte particulier, à une époque et dans des circonstances spéciales, se fondent si bien dans le langage commun qu’avec le temps, les coutumes aidant, au gré d’une subtile dérive de l’usage quotidien, on en oublie parfois leur sens premier.

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Dans la langue française comme en beaucoup d’autres, il est des mots qui après avoir vu le jour dans un contexte particulier, à une époque et dans des circonstances spéciales, se fondent si bien dans le langage commun qu’avec le temps, les coutumes aidant, au gré d’une subtile dérive de l’usage quotidien, on en oublie parfois leur sens premier.

Si avouer ne pas être un saint, considérer sa voisine comme une sainte nitouche, avoir un faible pour le saint-émilion et le saint-nectaire, ou encore régler une dette à la saint-glinglin sont autant de formulations passées dans les mœurs avec plus ou moins de légèreté, il n’en demeure pas moins que le mot « saint », hérité au Xe siècle du latin sanctus, désigne à l’origine ce qui est vénéré. C’est le sens qui lui sera donné dans les siècles suivants au sein de la chrétienté.

De fait, dès l’aube de l’ère chrétienne, quand bien même elle s’exprime de différentes manières, la notion de sainteté est omniprésente dans ce qui concerne le sacré et le religieux : tout ce qui se rapporte à Dieu ou lui est consacré, que ce soient les écrits, les lieux, les pratiques rituelles, voire les êtres auréolés de sa proximité, est empreint de facto du caractère de la sainteté.

Quiconque évoque Dieu et ses prérogatives fait allusion à telle personne répondant à l’appel du divin, ou encore au vécu de telle autre touchée par la grâce, introduit une notion singulière, un lien très étroit avec les sphères divines. En d’autres termes, on ne peut réellement saisir avec pertinence l’importance des saints dans l’histoire de l’Église chrétienne si l’on ne prend pas le temps de cerner au plus près ce qu’est véritablement la « sainteté ».

LA NOTION DE « SAINTETÉ »
Depuis les premiers jours de l’Église primitive, la doctrine chrétienne enseigne que la sainteté est à l’origine ce qui « constitue la qualité intrinsèque de Dieu », marquant ainsi la différence entre les hommes et le divin. Dès lors, tout ce qui appartient ou touche à Dieu est empreint de cette sainteté originelle, depuis certains lieux jusqu’aux textes qui en évoquent les moindres aspects.

Par voie de conséquence, tout homme, toute femme, tout enfant répondant à l’appel du divin, se sentant touché par la grâce, aura le privilège d’approcher cette sainteté, à l’image de Jésus-Christ, considéré comme le premier des saints. À terme, tous les baptisés, associés à la divinité de Jésus par ce rituel fondamental, seront symboliquement gagnés par la sainteté et considérés comme sanctifiés, formant ainsi la communauté chrétienne.

Par essence, la sainteté est divine, immuable, dégagée des contingences de temps et d’espace ; elle ne tolère aucune demi-mesure, ne peut être empreinte que de l’épuration la plus totale. C’est pourquoi en tous lieux et toutes circonstances la sainteté va souvent et immanquablement être mise à mal, « tiraillée », en une confrontation souvent douloureuse entre la nature divine et les exigences de la matérialité vécue au quotidien.

Ainsi, c’est la sainteté, dans l’expression de vertus chrétiennes et de miracles, qui va désigner des personnages hors normes répondant à l’appel du divin que l’on appellera des saints, permettant à ces derniers de siéger à la « cour céleste ».

La réputation de sainteté, jugée éminemment surnaturelle, auréolera dès lors la trajectoire d’un homme ou d’une femme touché(e) par la grâce divine, forgeant la reconnaissance et la ferveur des fidèles, et autorisant une personne à commettre des actes ou à avoir un comportement généralement interdits au commun des mortels, qui à terme élèveront un être exceptionnel au rang de « saint », d’élu de Dieu.

Tel un attribut sublime, un privilège divin accordé à quelques-uns pour l’exemplarité de leur vie terrestre et de leur mort, leur quête de perfection et leur ferveur religieuse poussée jusqu’à la transfiguration et la transcendance, la sainteté sera dès lors considérée comme la marque de Dieu, appelée à rejaillir d’un individu sur tous les hommes, comme pour détourner les mal- heurs de l’existence.

À ce titre, elle va acquérir au fil des siècles une aura subtile faite de mystères et de miracles, à la frontière du réel et de l’irréel, s’adaptant aux influences et aux contraintes des époques successives. L’exercice des vertus chrétiennes au-delà des capacités humaines, jusqu’à parvenir à un degré héroïque, va conduire Dieu à doter le saint de qualités surnaturelles, dont celle d’accomplir des miracles. La sainteté élèvera celui ou celle qui en hérite au rang d’intercesseur ouvrant l’accès à la grâce divine : c’est la réputation de sainteté qui fera le saint, en un subtil équilibre entre l’image que se fait du saint le fidèle et la manière dont le saint s’y conforme.

Car au-delà du phénomène spontané, affirmant la présence divine en toute chose, la sainteté va devoir composer entre des facultés surnaturelles et l’inévitable adaptation aux évolutions et aux contraintes des sociétés humaines. C’est le rôle que va jouer l’Église, forte de son appareil ecclésiastique, faisant de la sainteté une « éthique » et du saint un modèle de vie chrétienne, alors même qu’il sera considéré comme évoluant au-delà de toutes les normes propres au commun des mortels. Il en résultera une forme d’expression certes religieuse, mais aussi éminemment culturelle en ce sens qu’elle s’imposera au fil des siècles comme l’une des références majeures de l’un des plus grands courants spirituels de tous les temps.


On verra ainsi apparaître dans la plupart des cas une forme de « sainteté locale », originellement enracinée dans le quotidien le plus immédiat et les habitudes de vie des communautés de fidèles, empreinte de surnaturel, qui seulement dans un second temps sera avalisée comme « sainteté officielle » par les plus hautes autorités ecclésiastiques selon des critères de reconnaissance et de désignation plus idéaux et abstraits.

La sainteté va dès lors évoluer entre cette « désignation » indicible d’un individu par le divin et le strict respect des règles juridiques imposées par les autorités ecclésiastiques qui, à terme, conduira à l’élaboration du processus officiel de « canonisation ». Mais, en réalité, force est de reconnaître au bout du compte que la sainteté ne peut aucunement être strictement éthique ou philosophique. On pourra évidemment attribuer au saint toutes sortes de vertus héroïques, depuis le don de sagesse jusqu’à la rectitude morale, le saint étant considéré comme celui qui réalise dans sa personne et dans sa conduite l’idéal d’une religion, mais en définitive dans une telle démarche à aucun moment il ne sera véritablement question de la recherche d’une quelconque intégrité : il ne s’agira, encore et toujours, que de l’amour de Dieu, de l’ardeur d’une foi sans limite qui conduit tel homme ou telle femme, dans la fièvre d’une abnégation irrépressible, au dévouement total et à l’oubli de soi.

La notion de « sainteté » va ainsi évoluer, au fil des siècles, entre les évidences des uns la vivant au jour le jour, et les définitions des autres tendant à l’expliquer et la réglementer pour mieux la contrôler. Et par voie de conséquence c’est la définition même du saint qui va s’en trouver modifiée et enrichie.

En effet, pour qui s’aventure plus avant dans la recherche du sens des mots, il s’avère qu’en matière de « sainteté » la plus grande prudence s’impose avant de tirer quelque conclusion que ce soit. Car, pour être précis, si l’étymologie du mot « saint » se réfère bien au latin classique sanctus, ce der- nier mot se rattache quant à lui non pas à sacer, sacrare (sacré, consacrer), mais à sanctio, sancire, qui signifie littéralement «sanction», « sanctionner ». Ce qui fait dire à certains spécialistes : Est saint ce qui fait l’objet d’une sanction, c’est-à-dire d’une loi qui interdit d’y toucher. Est sacré ce qui est mis à part, séparé du profane, réservé aux dieux et redoutable à l’homme. « Sacré » désigne l’état de la chose elle-même. « Saint » peut renvoyer à la chose sacrée, mais pour rappeler qu’elle est inviolable et qu’une défense formelle en prohibe le contact 1.

Il s’ensuit un amalgame entre le sacré et la sainteté, en une unité se parant des caractéristiques de chacun de ses éléments : la sainteté d’un individu s’en trouve naturellement enrichie, renforcée dans son caractère intrinsèque, et d’autant plus propice à provoquer une vénération spontanée de la part du commun des mortels. Ce qui explique que dans la Bible la sainteté est élevée à son plus haut niveau, considérée d’emblée comme synonyme de pureté, de justesse et de perfection, qui sont autant de grâces dispensées par le divin et vont justifier l’instauration d’un culte dédié à tel ou tel saint.
On comprend mieux pourquoi, au fil du temps et des époques, la notion de sainteté a pu évoluer et changer, se rapprochant tantôt d’un modèle plus spirituel et plus philosophique, tantôt d’un modèle plus idéologique en un reflet du type de société de l’époque. Devenant parfois un emblème, ou bien carrément un enjeu, la sainteté va donc forcément entraîner la mobilisation des religions pour y imposer leur autorité et mieux la contrôler. Mais en définitive, quelles que soient les définitions et les menées des uns et des autres, elle restera toujours la gardienne des valeurs les plus épurées protégeant le sacré de toutes les pulsions humaines.

DEVENIR UN SAINT
La question qui se pose, dès lors, est de savoir comment l’on devient un saint ou une sainte. S’il est clair que c’est l’amour de Dieu qui conduit tel ou telle à tendre vers la perfection, au dévouement total et à l’oubli de soi dans l’expression d’une foi ardente, force est de constater qu’il existe autant de démarches de sainteté que d’individus.

On peut être désigné comme saint parce que l’on se dépouille, se détache, que l’on se concentre sur l’amour divin, ou bien parce que l’on accumule des vertus et des mérites ; mais au bout du compte, dans tous les cas, il est question d’un être qui se sanctifie en fonction de sa propre représentation de l’absolu.

Qu’il soit vivant ou mort, parce qu’il est issu de la société et y a exprimé sa foi, qu’il protège, patronne, intercède, qu’il serve d’exemple, de guide ou de prête-nom, ou bien qu’il procure des bienfaits et réalise des miracles, qu’il vive au sein de la société ou en ermite, le saint remplit une fonction éminemment sociale : tel un phare dans l’obscurité ou la tempête guidant les navires égarés, il montre la voie aux âmes solitaires ou en souffrance, à tous ceux qui s’interrogent ou ont besoin d’un guide éclairé pour trouver leur propre chemin et s’accomplir pleinement.

Très tôt dans l’histoire de la chrétienté, des hommes et des femmes affirmant leur foi en Dieu vont ainsi voir leur destin « illuminé » au point de se détacher de l’ensemble des chrétiens : ce sont les martyrs, qui par leur mort dans l’abnégation la plus totale s’associent au destin de Jésus et le rejoignent dans le mystère pascal. À destins identiques, reconnaissance identique : quelle qu’ait pu être leur trajectoire humaine, ils seront considérés comme de véritables « héros de la foi », devenant de facto des exemples et des modèles pour tous les croyants.

En dépit des différences d’époques, de personnalités, de milieux culturels, de situation sociale ou ecclésiale, de leur famille spirituelle, les saints ont en commun le vécu identique d’une foi intense et dévorante, durable et sans limite, qui semble les consumer intérieurement durant toute leur existence, au point d’exercer ensuite une influence longtemps après leur mort physique, ce auprès de toutes les catégories sociales. Mais avant toute chose, le saint est quelqu’un qui ne peut vivre sa foi au quotidien qu’en s’impliquant dans un rapport très « particulier » avec Dieu et le Christ.

Pour en comprendre le sens profond, il suffit de se replonger dans la lecture de l’Évangile, qui en définitive se présente comme le programme de la « vraie vie », conduisant chacun à s’ouvrir à la vraie lumière, à se laisser conduire par l’Esprit-Saint.

Le saint est celui qui s’abandonne, qui se laisse faire, qui vibre, est remué, secoué, attendri et gagné par le message du Christ : Tout l’enseignement du Christ repose sur son grand commandement : aimer. Aimer, c’est d’abord être attiré, séduit, captivé. Il faut céder de tout cœur à cette séduction, cet attrait, « se laisser faire » pour que s’épanouisse notre bonheur en Dieu. (...) Souvent nous perdons la joie, la joie intérieure. Si nous la perdons, c’est que nous retournons à nous-mêmes, à nos misères au lieu de rester le regard fixé sur le Christ qui permet ces événements pour nous grandir et nous épanouir dans la foi. C’est le combat spirituel vers la sainteté. Encore une fois, il faut « laisser faire » la grâce qui est une puissance extraordinaire qui pousse à se donner à Dieu. Et ce qui nous attend ce n’est pas l’immortalité, c’est l’éternité. (...) Qu’est-ce que Dieu demande en fait ? Pas grand-chose, sinon de croire à l’éternité bienheureuse, à la promesse éter- nelle. Ce qui arrive souvent, c’est que notre pensée se heurte à la pensée de Dieu et elle ne veut pas céder. Que nous manque-t-il alors ? Il faut se convertir, « se laisser faire » par Dieu 2.

Le saint réalise son accomplissement en cessant de se faire confiance à lui- même, préférant s’en remettre à Dieu en toute chose. Il trouve simplement la paix dans trois mots chargés du sens ultime : Dieu y pourvoira. En d’autres termes, débarrassé de tout orgueil, de toute velléité de pouvoir ou d’affirma- tion de soi, le saint se remet entre les mains du divin, devenant ainsi un élu de Dieu. C’est ce qui va conduire à le considérer comme « hors norme » et contribuer à en faire un modèle pour nombre de croyants, ce dès que sa réputation de sainteté viendra à être connue.

Généralement, tout commence lorsque la personne en question est convaincue d’être « habitée » par une force surnaturelle qui l’autorise à penser qu’elle est détentrice de pouvoirs particuliers. Dans les faits, cela prend sou- vent la forme d’une sorte de « révélation », qui trouve son origine soit dans une vision, soit dans ce que les spécialistes identifient comme étant une pro- fonde dépression occasionnée par un traumatisme social ou psychologique.

L’homme ou la femme qui vit cette expérience voit son comportement changer, évoluer vers des attitudes et des manifestations jusque-là inhabituelles, qui consistent par exemple à prendre du recul avec son cercle de connaissances, ou à adopter de nouvelles habitudes vestimentaires. Dans le même temps, ce que l’on nomme aujourd’hui des « états de conscience modi- fiés » font leur apparition, telles des visions, des extases, des lévitations, ou encore des macérations.

Dès que ces manifestations viennent à être connues, la réputation de sainteté commence à émerger, puis à se répandre comme une traînée de poudre, jusqu’à imprégner durablement l’image et la vie du saint comme une seconde nature : à partir de là, quoi qu’il entreprenne, il ne pourra plus s’en défaire. Il aura beau tenter de s’en défendre, de minimiser ce qui lui arrive, son humilité sera considérée comme une preuve de plus de sa sainteté, engendrant bientôt une vénération sans limites, faisant de ses moindres gestes et paroles des références, de ses mots des citations ou des prédictions.

Le parcours individuel de celui ou de celle qui est touché(e) par la grâce divine prend alors un cours inattendu, trahissant qu’en toutes circonstances il ne s’agit encore et toujours que du choix exclusif de Dieu, la volonté ou la force de caractère du saint n’entrant aucunement en considération dans la détermination de ce qui lui arrive. Tout juste peut-il affirmer et conforter son détachement vis-à-vis du pouvoir et des biens matériels, son attachement aux vertus angéliques, car si la sainteté est une disposition « offerte » par la seule grâce de Dieu, elle ne s’acquiert en définitive qu’au prix d’un cheminement spirituel résultant d’une volonté délibérée du sujet de s’y conforter.

Par voie de conséquence, au terme d’une existence empreinte de la foi la plus épurée, dédiée à Dieu et à l’amour de ses semblables, le saint ne peut prétendre à une mort identique aux autres : il ne meurt pas n’importe quand et n’importe comment, mais à une date qui restera figée dans les mémoires pour une raison particulière, et dans des conditions que personne n’oubliera. D’ail- leurs, personne ne s’y trompe, car avant même la reconnaissance d’une quel- conque autorité ecclésiastique, après que la nouvelle a couru les campagnes à la vitesse du vent, le peuple fait au saint des funérailles d’une ampleur inégalée. La masse des « reconnaissants » est immense et dépasse l’entendement : La Providence ne fait pas les choses au hasard et le corps exposé pendant plusieurs jours attire, sans qu’on sache vraiment pourquoi ni comment – c’est cela la réputation de sainteté –, une masse considérable de fidèles qui viennent le visiter. Au cours de cette longue exposition qui peut durer une dizaine de jours même en plein été, le cadavre émet une odeur particulière, difficile à qualifier, la fameuse odeur de sainteté. Un examen plus attentif du corps montre que, malgré les conditions défavorables (la longueur de l’exposition, la touffeur estivale), il ne s’est pas cor- rompu et qu’il est encore chaud et flexible comme s’il était vivant. La transpiration goutte sur son visage ; elle est pieusement essuyée par un linge. Une saignée réalisée parfois plusieurs jours après la mort prouve que du sang chaud, rouge et liquide circule encore dans les veines. Il est recueilli dans des ampoules. Tous ces rituels sont renouvelés peu ou prou à chaque exhumation ou manipulation ultérieure. Ils ont pour fonction de faire passer les qualités surnaturelles attribuées au saint vivant dans le corps mort, afin de constituer le stock de reliques nécessaire à la diffusion des pouvoirs thaumaturgiques 3.

Pour le reste, c’est l’Histoire, dans les traditions religieuses orales et écrites, au long des pages des Écritures propres à chaque famille de pensée – devenues « livres saints » –, qui donnera à la sainteté de tel homme ou telle femme d’exception sa véritable envergure au fil des décennies et des siècles, forgeant dans la mémoire collective des souvenirs impérissables, empreints de piété et du respect le plus immense.

 

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L’AUTEUR :

Bernard Baudouin 
Symboles de vertu, de dévotion et de ferveur spirituelle, les saints revêtent une importance considérable dans l'histoire du christianisme. Messagers de Dieu parmi les hommes et des hommes auprès de Dieu, ils sont des modèles de conduite, des vecteurs de vénération et de culte. Pendant des siècles, le don du prénom lors du baptême s'appuyait sur le registre des saints, qui servaient de protecteurs à ceux ou celles qui recevaient le premier sacrement. Mais les individus ne furent pas les seuls à bénéficier de cette assistance exceptionnelle puisque les monuments religieux, les pays, les villes, les communautés, les corporations, les œuvres religieuses ou les associations pieuses purent également s'en réclamer. Dans cet ouvrage passionnant, les 365 saints du calendrier sont présentés avec pour chacun leur histoire, mais plus de 1 600 autres saints sont aussi répertoriés selon leur chronologie. Les saints guérisseurs, protecteurs, les dictons ou métiers associés, les saints récemment canonisés, c'est une encyclopédie sans égale qui vous est ici proposée.