Le saviez-vous ? Nous sommes tous plus ou moins hypocondriaques ! Et avec la pandémie actuelle, les choses ne se sont pas forcément arrangées !
« Prenez un ami, un voisin, votre frère, votre éditeur, et demandez-lui s’il est hypocondriaque. Il vous répondra très certainement : « Oui, un peu », ou encore « Dans le fond, je crois ». Peut-être aussi vous racontera-t-il un épisode hypocondriaque, une anecdote isolée, un moment de panique pour une douleur inhabituelle, propice aux pires scénarios. Parce que c’est comme ça, et terriblement humain : nous sommes tous plus ou moins hypocondriaques, parce que tous soucieux de notre santé. »
Voici le communiqué de presse du livre Tu crois que c’est grave ? d’Antoine Spath avec la collaboration de Caroline Michel, en librairie le 7 avril.
Antoine Spath est psychologue clinicien, formé également à l’hypnose Ericksonienne. Il accompagne ses patients pour soigner de nombreux troubles comme la dépression, l’anxiété, l’hypocondrie, les phobies ou encore les dépendances. Caroline Michel est journaliste en psychologie, sociologie et sexologie pour divers médias féminins.
Vous paniquez pour un mal de tête et courez chez le médecin au moindre bobo ? Pire, vous stressez quand vous n’avez rien, persuadé que votre corps vous cache quelque chose ? Vous faites certainement partie des 8,5 millions d’hypocondriaques en France !
Il faut dire que depuis dix ans la santé est partout. Sites spécialisés, conseils nutritifs et sportifs, campagnes de prévention… Difficile de ne pas s’inquiéter !
Fruit d’une collaboration entre une journaliste hypocondriaque et un psychologue qui ne l’est pas, ce livre fait le point sur l’hypocondrie, d’où elle vient, pourquoi elle se manifeste, et vous donne avec des mots simples et rassurants, des solutions concrètes pour vous en débarrasser.
Voici ce qu’Antoine Spath dit sur la crise du coronavirus et ses conséquences pour les hypocondriaques : « On imaginait que le virus et le contexte anxiogène fabriquaient des hypocondriaques à profusion. On imaginait également que les hypocondriaques étaient au fond du gouffre. Que de pensées logiques au premier abord. Cette période n’avait rien de rassurant. Mais si le coronavirus est éventuellement un facteur d’hypocondrie, il est avant tout un facteur d’angoisse, puisqu’il s’agit d’une réalité ancrée : oui, on peut attraper le Covid-19 en errant chez Carrefour. Et oui, on peut en mourir. On découvre que certains hypocondriaques n’ont pas été au top de leur forme pendant les confinements. Mais, étonnant ou pas, beaucoup d’hypocondriaques ont bien vécu le coronavirus, et pour une raison outrageusement simple : l’hypocondriaque a peur d’avoir une maladie qu’il ignore ; or, dans un contexte « maîtrisé » qui touche la planète entière, il a de quoi se détendre. Il n’est pas face à l’inconnu, il est dans le « même bateau » que tout le monde. »