L'hypnose régressive pour mieux vivre

Lorsque j’avais 6 ans, j’ai appris que les Terriens ne pouvaient voir qu’une face de la Lune, toujours la même. Nous ne voyons jamais l’autre côté, qu’on appelle d’ailleurs « la face cachée de la Lune ». « Pourquoi ? » me suis-je demandé. Serait-il possible qu’une partie de cet astre nous échappe à jamais, et que nous acceptions cela, sans nous poser de questions ? J’ai bien sûr interrogé les plus grands, et bien sûr on m’a donné des explications. Mais aucune ne m’a satisfait. Et surtout, ma curiosité était aiguisée : qu’y avait-il de l’autre côté, du côté invisible à nos yeux physiques ? C’est ainsi : depuis que je suis petit, je ne peux pas me contenter des réponses conventionnelles toutes faites. J’ai besoin d’aller au-delà, d’explorer, de chercher. La curiosité est l’un des principaux moteurs de ma vie.

Dans les années qui ont suivi, cet appel intérieur et cette envie d’explorer l’invisible étaient toujours présents, mais ils ne rencontraient pas d’échos autour de moi, ils ne rebondissaient nulle part.

Un nouveau frémissement s’est produit lorsque j’étais adolescent, à 13 ans. Je venais de lire L’Empire des Anges de Bernard Werber. Même si je n’aime pas trop le mot « anges » du fait de sa connotation religieuse, l’idée qu’il existe des êtres qui veillent sur nous, qui nous accueillent lorsque nous passons de l’autre côté et que nous faisons le bilan de ce qui s’est passé dans cette incarnation : tout cela me parlait au plus profond de moi. Enfin quelqu’un exprimait ce que je ressentais confusément ! Heureux et excité, j’ai voulu parler de ce livre autour de moi. Mais, là encore, personne n’a partagé mon enthousiasme.

J’ai continué de grandir dans un environnement familial aimant et tolérant, bien que très peu ouvert, à l’époque, à ce qui allait devenir quelques années plus tard mes domaines d’investigation. Lorsque l’heure est venue, j’ai fait le choix de réaliser des études longues aux Beaux-Arts, certainement parce que cela me permettait de ne pas trop m’enfermer dans un système professionnel formaté. Dans l’art, je pouvais lais- ser libre cours à mon imagination. Je continuais en parallèle mes recherches spirituelles : quelle était la nature de cet appel intérieur ?

Je me souviens avoir lu avec un grand intérêt le Traité d’athéologie du philosophe Michel O. Je me retrouvais bien dans la critique que cet auteur fait des systèmes religieux monothéistes. Mais une question demeurait. Devions-nous nous contenter de faire un choix entre d’un côté la « raison » sans dieu ou de l’autre les « religions » avec un Dieu ? Devions-nous être athées ou croyants, sans autre choix ? L’appel qui m’animait toujours me semblait être d’un autre ordre. Il n’était ni celui de la science pure, ni celui de la religion stricte.

Tout s’est réveillé avec la naissance de mon premier enfant. J’avais 32 ans. J’ai eu l’impression d’être propulsé dans des hautes fréquences. Je peux aujourd’hui mettre des mots et comprendre mes ressentis. Mais, à l’époque, je ne savais pas que mon niveau vibratoire*1 venait de s’expanser. J’étais juste très heureux, pleinement heureux, sur mon nuage.

C’est dans ce contexte que j’ai fait une expérience qui m’a troublé. J’étais en vacances en famille et je profitais d’un moment calme pour me reposer. C’est alors que j’ai entendu la voix de mon grand-père décédé qui m’a donné des infor- mations pour assister au mieux ma grand-mère alors en fin de vie. Même si cette expérience me semblait bien réelle, j’ai comme d’habitude laissé mon esprit cartésien prendre le dessus, et j’ai décidé d’oublier ces informations pour pour- suivre tranquillement mes vacances en famille. Le dernier jour de ce séjour, la voix de mon grand-père est revenue, cette fois-ci plus insistante. Elle disait que si je ne voulais pas transmettre les informations, alors je devais au moins avertir ma mère afin qu’elle aille consulter un médium. Le matin même, je m’exécutais. Ma surprise fut grande en voyant ma mère fondre en larmes en entendant certaines des informations que j’avais reçues que je lui retransmettais. Je découvrais que certaines d’entre elles étaient vraies, alors que je n’en avais jamais été informé. Un mois plus tard, ma mère a consulté un médium. Celui-ci lui a livré mot pour mot le message que j’avais moi-même reçu, y compris ce que je n’avais pas dévoilé à ma mère. Ce fut un choc, car il n’y avait aucune explication logique. Mon esprit très analytique venait de faire l’expérience implacable de la confirmation d’une vie après la mort.

J’étais alors directeur de mon département. J’assistais à des réunions. Je rencontrais des personnes importantes dans mon univers professionnel. J’étais toujours très impliqué.

Mais le fait d’avoir vécu cette expérience a modifié totalement l’ordre de mes valeurs. La réussite professionnelle devenait secondaire. D’autres préoccupations m’animaient et toutes mes priorités de vie ont été remises en perspective.

Ensuite, tout s’est passé très vite et très naturellement. Après avoir expérimenté des séances de médiumnité, de cartomancie, ou encore de numérologie, qui venaient nourrir ma quête spirituelle, tout en gardant un regard sceptique, et en n’hésitant pas à remettre en question les informations qui m’étaient communiquées, j’ai croisé le chemin de l’hypnose. J’avais trouvé ma voie.

Ma première session d’hypnose régressive en tant que client a agi sur moi comme un tsunami intérieur. Je pouvais laisser mon esprit s’envoler, cela fonctionnait, il était possible de percevoir des informations sur d’autres plans de réalité. Je me suis notamment retrouvé en Allemagne à l’époque d’une guerre contre une armée teutonne qui avait duré deux ans. Quelle stupéfaction de vérifier après coup que cette guerre, dont je ne savais rien avant la session, avait véritablement eu lieu, et que les armoiries que j’avais aperçues en état d’hypnose existaient elles aussi. Mon appel intérieur trouvait enfin un espace d’exploration et mon besoin de rationalité (confirmation par des éléments historiques vérifiables) était en même temps satisfait.

Ma deuxième session en tant que client était une session d’hypnose régressive assistée. Comme je l’expliquerai largement dans le livre présenté ci-dessous, dans ce cas, ce n’est pas le client qui est en état d’hypnose, mais un télépathe* qui explore l’espace éthérique pour le client. Grâce à cette session, j’ai compris que l’hypnose ne permet pas seulement d’aller rechercher et de comprendre ses vies antérieures. Elle révèle également les forces limitantes qui sont à l’œuvre, qui se nourrissent de nos énergies, et dont nous pouvons nous libérer.

Ma troisième session, toujours en hypnose régressive assistée, m’a appris le sens de l’autonomie, de la récupération de notre volonté et de notre pleine souveraineté* sur l’en- semble de nos corps. Elle m’a également montré la manière de travailler sur soi de façon à mettre en place des collaborations fructueuses avec les énergies lumineuses qui nous aident depuis les plans immatériels.

Après ces expériences en tant que client, je me suis formé à l’hypnose régressive auprès de Calogéro Grifasi. Puis j’ai commencé à exercer en tant qu’hypnothérapeute. Ma rencontre avec Diane M. a marqué une étape importante sur ce chemin. Un jour, au cours d’une session, un être très lumineux s’est présenté à nous sous le nom de Sananda. Il nous a informés que nous ne nous étions pas rencontrés par hasard, que nous allions proposer ensemble des sessions clients, puis que notre pratique évoluerait. Et que, dans le futur, nous allions dépasser ce que nous avions appris et enrichir nos protocoles notamment en y intégrant des aspects qui jusque-là n’avaient jamais été abordés : l’importance du nettoyage de chaque intervenant, le nettoyage des dimensions supérieures du client et la connexion à la Source*. Cela correspondait totalement à ce que je ressentais intuitivement depuis quelque temps déjà. C’est dans cette perspective que Diane et moi avons cofondé l’équipe OSOL, qui regroupe des hypnothérapeutes et des télépathes.

Aujourd’hui, mon activité comporte trois volets. Les sessions clients qui me permettent d’éclairer les personnes qui nous consultent, de les accompagner sur leur chemin spirituel et de contribuer à leur libération. La formation, quant à elle, me permet de partager les valeurs auxquelles je crois profondément et notre vision de l’hypnose. Enfin, avec les sessions d’enquête et d’investigation, nous propageons une vision élargie de la réalité et de la vie, en connexion avec la Source. En exerçant ainsi, je me sens à ma place. Je ne propose pas un guide à suivre car chacun est différent et chaque chemin de vie est unique, mais des suggestions et des éclairages pour évoluer, pour avancer dans sa propre évolution, et pour se connecter à la « bonne » Source, aux bonnes fréquences et aux énergies lumineuses.

Un jour, alors que je méditais, j’ai reçu le message suivant : « Tu n’es pas hypnothérapeute, tu es un médiateur spirituel. » Cette appellation a résonné fortement en moi. Un « médiateur » est un tiers, un intermédiaire entre deux personnes, entre deux points de vue différents. Un « médiateur spirituel » est quant à lui un intermédiaire entre deux mondes : le monde de la matière, au sein duquel nous évoluons au quotidien, et le monde spirituel, celui du souffle vital et de l’essence de la vie. J’aime l’idée de créer des passerelles entre notre dimension matérielle et nos dimensions immatérielles, tout en douceur. « Tout en douceur », car le rôle d’un médiateur est également d’aider à dépasser tous les conflits pour trouver des solutions nouvelles, dans la conciliation, l’harmonie et la paix.

Les vidéos que je mets en ligne sur le Web, toujours avec l’accord de mes clients lorsqu’il s’agit de sessions liées à leurs problématiques, ou les vidéos d’enquêtes sont ainsi pour moi comme des marches vers le futur. Elles construisent un pont qui va du visible vers l’invisible. L’enjeu n’est pas de cumuler les vidéos ou des abonnés, loin de là, mais de permettre à d’autres de découvrir et d’avancer à leur tour sur leur chemin d’éveil.

Je ne suis bien sûr pas le seul à faire ce travail. De plus en plus d’hypnothérapeutes exercent aujourd’hui, et d’autres praticiens, nombreux, accompagnent sur le chemin de l’ouverture de conscience*. De très nombreux auteurs, anciens ou nouveaux, ont également écrit sur la spiritualité. C’est une excellente chose, d’autant plus que nous entrons dans une phase de révélations, que certains qualifient de biblique et d’apocalyptique. C’est une période d’ouverture qui va nous permettre de développer un nouveau regard sur nous- mêmes et sur la vie. Pourtant, revers de la médaille, c’est aussi une période qui peut être déstabilisante, car tous nos repères anciens, intellectuels, émotionnels, et spirituels, vont être bousculés. Certains d’entre nous pourront en être perturbés. Plus les humains vont se réveiller, s’éveiller et se questionner sur leur véritable nature, plus ils vont chercher des aides pour retrouver leur équilibre. Tout ce qui permettra à chacun de trouver son autonomie et sa souveraineté sera précieux.

Je suis moi-même un témoin vivant de cette ouverture progressive à l’immatériel, à l’éthérique et à la conscience, au sensible et au subtil. Cartésien et rationaliste de nature, je n’adhérais pas à ces domaines au départ. Ils me sont comme « tombés dessus » il y a quelques années. J’ai monté les marches une à une. Je ne suis pas en haut de l’escalier, je continue ma progression, tout comme mes clients qui, en offrant leur expérience, nous disent par où ils sont passés.

Ensemble, nous traçons des chemins vers la cinquième dimension, celle de l’éveil. Je suis heureux d’être un artisan au service de cette élévation, et de partager avec vous cet élan du cœur, de la joie et de l’amour.


Matthieu Monade

 
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