Psychologie : Pour lutter contre le syndrome du nid vide, ils ont opté pour la cohabitation intergénérationnelle

 

JOURNÉE DE LA SANTÉ (07/04) :

 

Pour partir faire aux études, déménager à l’étranger, emménager avec leurs moitié ou tout simplement prendre leurs indépendances, un jour ou l’autre, les enfants doivent quitter le cocon familial. Une situation qui n’est pas toujours bien vécue par les parents qui peuvent vivre cette étape comme une véritable épreuve douloureuse. Selon l’autrice Béatrice Copper-Royer, dans son ouvrage Le Jour où les enfants s’en vont, 35% d’entre eux, notamment les mères, seraient touchés par ce mal et souffriraient du “syndrome du nid vide”. Pour beaucoup, la simple vue des chambres vides suffisent à créer un sentiment d’angoisse, une profonde tristesse.

C’est pourquoi, pour lutter contre la solitude et surmonter cette épreuve, certains parents ont rejoint la communauté Colette, spécialiste de la colocation intergénérationnelle, pour trouver comme leurs enfants, de nouveaux colocataires.

 

Après ses études, ma fille de 26 ans est partie s’installer en colocation avec ses deux meilleures amies et je me suis donc retrouvée seule à la maison. Bien sûr, j’avais conscience que ce jour allait arriver et en tant que parent, c’est bien évidemment ce que l’on souhaite à nos enfants, de prendre leur envol et leur indépendance. Mais suite à son départ, je me suis sentie assez seule dans mon appartement, et parfois même angoissée. Je me suis rapidement rendu compte que je souffrais du syndrome du nid vide. Quelques temps après, je suis tombée sur une annonce Colette sur les réseaux, proposant des colocations entre étudiants et seniors. En voyant ma fille s’épanouir dans cette nouvelle vie en colocation, je me suis dit que moi aussi, je voulais vivre l’expérience !” , témoigne Hélène, 60 ans, hôte Colette et colocataire d’Anthéa

 

Nous vivons avec mon épouse dans notre appartement depuis des années. Depuis le départ de nos trois enfants, nous nous sommes retrouvés seuls et nous ressentions le besoin de remettre un peu de vie dans ces murs, d’échanger et de faire de nouvelles rencontres ! C’est pourquoi depuis septembre, nous accueillons régulièrement des étudiants comme Mathilde, 24 ans, avec qui tout se passe très bien !” , confie Eric, 60 ans, hôte Colette et colocataire de Mathilde.

 

La colocation intergénérationnelle est une alternative solidaire formidable pour lutter contre la solitude pour les seniors comme pour les étudiants. Si cela permet à certains parents de remettre un peu de joie dans leur quotidien, cela permet également aux jeunes de franchir une nouvelle étape de vie avec plus de sérénité. De plus, cela rassure leurs propres parents parfois effrayés à l’idée que leurs enfants partent vivre seuls et loin. Chez Colette, nous sommes persuadés qu’en rapprochant les générations, nous pouvons lutter ensemble contre ce sentiment de solitude. Nous pensons que l’entraide, le partage et la solidarité entre générations existent et nous souhaitons l’encourager”, commente Justine Renaudet, cofondatrice de Colette, spécialiste de la colocation intergénérationnelle.

 

 

À propos de Colette : Fondée en Décembre 2019 et lancée en Mai 2020, Colette est une startup visant à démocratiser la cohabitation intergénérationnelle. Par le biais de sa plateforme digitale, l’entreprise met en relation les étudiants et jeunes actifs à la recherche d’un logement avec des seniors de plus de 60 ans disposant d’une chambre libre dans leur maison ou appartement. Depuis son lancement, Colette a accompagné plus de 1200 binômes sur Paris et en Île de France. La startup est actuellement constituée d’une équipe de quinze personnes entre Paris et Bruxelles.