Amour : qui se ressemble s’assemble

Souvenons-nous que nous sommes à l’aise avec ceux qui nous ressemblent. D’ailleurs, quand les gens s’entendent bien, ils font des commentaires du genre : « Elle me rappelle quelqu’un. Il est comme moi. Lui et moi, on pense exactement la même chose... » Dans toutes les relations humaines, on redoute la différence. Quand on la constate, il y a du jugement, du rejet, de l’agressivité dans l’air. Mais comment ressembler à n’importe quel interlocuteur ? Eh bien, en se mettant en phase avec le ton de sa voix, ses gestes, ses postures. C’est si vrai que la PNL (programmation neurolinguistique) semble dire : imitez-le, il vous aimera.


Nous sommes à l’aise avec ceux qui nous ressemblent. D’ailleurs, quand les gens s’entendent bien, ils font des commentaires du genre : « Elle me rappelle quelqu’un. Il est comme moi. Lui et moi, on pense exactement la même chose... » Dans toutes les relations humaines, on redoute la différence. Quand on la constate, il y a du jugement, du rejet, de l’agressivité dans l’air. Mais comment ressembler à n’importe quel interlocuteur ? Eh bien, en se mettant en phase avec le ton de sa voix, ses gestes, ses postures. C’est si vrai que la PNL (programmation neurolinguistique) semble dire : imitez-le, il vous aimera.

Imitons-nous les uns les autres
Tout est parti d’une observation faite par les Américains, ces as de la communication. Ils se sont rendu compte qu’au restaurant, les gens qui communiquent bien se synchronisent spontanément : quand l’un prend son verre, l’autre aussi. Quand l’un mâche tran- quillement, l’autre prend son temps. Quand l’un baisse le ton, l’autre l’imite, etc. Ils se sont alors demandé s’il ne serait pas intéressant d’inverser la proposition et de commencer – sans attendre que la sympathie s’installe – par calquer gestes, voix et postures sur son interlocuteur pour que le courant passe...

Évidemment, il pourrait s’agir d’un truc assez gros- sier si la synchronisation n’était un processus naturel. Je me rappelle avoir été interrogée un jour par une journaliste de la radio belge. L’interview se passait exceptionnellement bien. Mais je me sentais changer à mesure que l’émission avançait. En effet, comme elle, je parlais de plus en plus lentement, d’une voix de plus en plus grave, jusqu’au moment où moi aussi, je me suis entendu parler avec l’accent bruxellois !

Quand on marche avec quelqu’un dans la rue, on aligne son pas sur le sien. De même pour la voix, les mimiques, les rythmes de déplacement, etc. Sans le savoir, nous imitons notre entourage. Nous prenons le pli d’une ambiance, d’un climat (que nous pouvons aussi initier). Voyez au bureau comme certains collègues sont stimulants, tandis que d’autres engagent à l’agressivité, à la paresse. Incontestablement, des ondes passent entre les gens. Certaines donnent du pep’s, d’autres rendent d’humeur créative ou dolente. Faites partie de ceux qui mettent une bonne ambiance, compétente, paisible. Mais ayez la sensibilité de ne pas rire quand quelqu’un a du chagrin ou de ne pas vous plaindre quand tout le monde s’amuse...

Synchronisez-vous
Spontanément donc, nous nous imitons les uns les autres. La PNL va plus loin. Elle propose d’en faire un acte volontaire pour donner l’impression que vous êtes « comme elle, comme lui ». Votre partenaire décroise les bras, il se rapproche, il parle vite... synchronisez-vous sur lui, comme si vous étiez une sorte de papier calque. C’est une manière de le valider, d’abonder dans son sens, de se laisser influencer par ce qu’il est. Il ne s’agit pas de le singer bêtement, mais plutôt de lui emboîter le pas comme le font les bons danseurs se glissant l’un dans l’autre pour enrouler leur valse.

Patricia Delahaie

 

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