11 conseils pour aider votre enfant dans son travail scolaire


La plupart des enfants qui réussissent à l’école sont aidés par leurs parents

Si beaucoup d'enfants sont aidés par leurs parents, la qualité de l’assistance des parents va dépendre de l’ambiance et du climat dans lesquels s’effectuent les devoirs.

Malheureusement, il arrive parfois que les parents soient énervés et peu disponibles après une journée de travail intense et stressante. L’aide des parents est alors négative sur le rendement de l’enfant.

Avant de commencer les devoirs, vous devez échanger avec votre enfant sur la journée passée à l’école.

Vous devez communiquer avec votre enfant sur la journée passée à l’école, non pas uniquement pour connaître ses notes, mais surtout pour savoir comment cela s’est passé avec ses copains ou avec ses professeurs. Est-ce qu’il a bien compris les cours dispensés par les enseignants ? Comment se sent-il dans sa tête ? Se sent-il heureux ou a-t-il des soucis ?

Il est très important d’instaurer autour de l’enfant un climat calme et serein.

> Votre enfant doit ressentir que vous êtes heureux de l’aider dans ses devoirs et attentifs à ses difficultés

Vous devez faire en sorte, autant que possible, que votre enfant éprouve du plaisir à faire ses devoirs.
Mais les parents ne sont pas des enseignants. N'oubliez pas que vous êtes d’abord et avant tout les parents de votre enfant.

Ne faites pas ses devoirs à sa place
Votre rôle est uniquement d’aider votre enfant à faire ses devoirs.

Évitez de projeter vos angoisses et vos peurs de l’échec sur votre enfant
Avant d’aider votre enfant à faire ses devoirs, faites le point sur vous-mêmes. Êtes-vous calmes et prêts à aider votre enfant avec sérénité et confiance ?

Ne projetez pas vos désirs sur votre enfant
Vous avez peut-être été de très bons élèves. Tant mieux pour vous. Mais votre enfant n’a pas à reproduire vos modèles d’élève. Lui, c’est lui, et vous, c’est vous.

> Sachez donner de l’indépendance ou de l’autonomie à votre enfant
Quand vous l’aidez dans ses devoirs, laissez-le expérimenter et trouver ses propres solutions. S’il se trompe, ce n’est pas grave. L’important est qu’il soit actif et qu’il « prenne en main » le travail qu’il doit faire. En toutes circonstances, insistez sur ses réussites et montrez-vous fiers de lui.

>Poussez-le à réfléchir seul et favorisez sa liberté de penser
Donnez-lui l’occasion, chaque fois que vous le jugez possible, d’être responsable de son travail. Dites-lui, par exemple, que vous allez le laisser travailler seul. Expliquez-lui que vous ne l’abandonnez pas mais que vous êtes certains qu’il peut se mettre au travail seul et que vous lui faites entièrement confiance.

Plus tard, quand vous venez vérifier son travail, insistez sur ce qu’il a réussi. S’il s’est trompé, ce n’est pas grave.

> Calmement, expliquez-lui pourquoi et où il s’est trompé
Cette attitude sécurisante, valorisante et positive encouragera votre enfant. Il éprouvera du plaisir à faire un effort, à réussir. Il deviendra ainsi de plus en plus autonome.

>Donnez régulièrement des buts à court terme à votre enfant
Aidez-le à se fixer des buts bien sûr atteignables, concrets et réalistes.

Vous pouvez procéder par des suggestions : « Tu as eu 10 en mathématiques, la dernière fois. En travaillant un peu plus, penses-tu que tu pourrais obtenir 1 à 2 points de plus ? Si tu es d’accord, nous sommes prêts à t’aider. »

> Intéressez-vous à ses activités extrascolaires
Votre enfant n'est pas qu'un élève, il a certainement des activités extrascolaires : sport, musique, dessin, etc. C’est pour lui très important que vous soyez présent le jour de ses activités. Valorisez ses progrès. Votre présence auprès de lui est d’autant plus importante qu’il a des difficultés scolaires.

>L’important est de juger les actes de votre enfant et non votre enfant lui-même
Quand un enfant se trompe en faisant un exercice, il n’est pas bon de dire : « Tu es mauvais, tu es nul, tu ne sais pas réfléchir, etc. ».

Il est préférable de dire : « Tu t’es trompé à cet exercice, ce n’est pas grave, en réfléchissant je suis sûr que tu vas trouver »

Quand un enfant a un comportement insupportable, les parents doivent éviter de le juger en disant : « Tu nous fatigues ! Tu es très méchant ! ».

Il est préférable d’affirmer : « Ton attitude n’est pas acceptable, nous te demandons immédiatement de modifier ton comportement ».

En exprimant votre opinion sur l’acte commis par votre enfant, vous évitez de le juger. C’est nettement moins culpabilisant et angoissant pour lui.

Louis Musso          

                        
                                                                              

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Sortir de l'échec scolaire - Un guide à l'usage des parents