À quoi ressemble un enfant éduqué positivement ?

 


Vous avez choisi d’éduquer vos enfants suivant les principes de l’éducation positive ? Bravo. Mais vous êtes-vous demandé à quoi ressemblera votre enfant tout au long de cette période de forma- tion et plus tard? Sera-t-il un être parfait, capable de maîtriser toutes les situations sans débordement ? Résistant à tout mauvais sentiment, ne cultivant que la compassion et l’empathie ?

S’il est difficile de dresser à l’avance un portrait définitif de l’enfant éduqué selon les grandes lignes de la discipline positive (il existe une partie innée en chacun de nous), il est possible cependant de dégager quelques traits de caractère qui seront plus ou moins marqués selon les individus.

L’enfant positif est patient, coopératif, à l’écoute des autres mais aussi tolérant avec lui-même, serviable, honnête, sachant défendre sans crainte son opinion. Confronté aux difficultés, il apprendra également à accepter les facettes moins positives de sa personnalité. Il acceptera son imperfection et ses limites. Bref, il apprendra à s’aimer tout entier.

L’enfant positif aura le sentiment d’appartenir à un groupe et de participer par sa contribution au bien-être de celui-ci. C’est au sein de sa famille qu’il fera cette première expérience au travers de l’éducation que vous lui donnerez où encouragement et recherche de solutions seront les maîtres-mots. Puis ensuite en grandissant, si tout se passe bien, il pourra continuer sur cette voie par le biais de l’école, mais aussi de ses activités extrascolaires.

Même s’il est conseillé de commencer dès le plus jeune âge, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour entreprendre une édu- cation positive. C’est essentiellement en permettant à votre enfant de faire ses propres expériences qu’il pourra acquérir ce sentiment d’humanité. D’être à la fois acteur de sa vie et maillon indispensable d’un groupe.

Offrez-lui toutes les opportunités pour contribuer, aider, soutenir. En le faisant participer au fonctionnement du foyer (mettre la table, sortir le chien, aller chercher le pain), en l’aidant aussi à s’investir dans un projet extrascolaire, une association, ou tout simplement en aidant ses camarades en classe, en ayant souvent des projets de groupe, en lui donnant l’occasion de vivre des choses loin de vous (vive les colonies de vacances !).

Dr Rafi Kojayan

 


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