VERS DE NOUVEAUX PARADIGMES EN MÉDECINE

 Figure 1.B : École d’Athènes, fresque de Raphaël Platon montre le ciel (monde des idées, transcendant) Aristote désigne la terre (monde sensible, immanent)

École d’Athènes : fresque de Raphaël Platon montre le ciel (monde des idées, transcendant)
Aristote désigne la terre (monde sensible, immanent)


Les prises de conscience actuelles et l’évolution des mentalités facilitent les ponts entre physique, biologie, médecine et différentes connaissances traditionnelles. Ces ponts conduisent à l’émergence de paradigmes qui apportent une nouvelle appréhension de la santé, de la maladie et de la guérison, laissant entrevoir des ouvertures thérapeutiques encore inégalées. Une approche holistique de la guérison basée sur la « physiologie » des corps subtils et leur intrication avec l’univers, devient progressivement incontournable. Cette vision holistique bénéficie des nombreuses avancées de la science moderne qui apportent des fondements objectivables à des connaissances « pseudo-hermétiques » issues d’expériences millénaires de plusieurs traditions.

Par ailleurs, de profonds bouleversements cosmotelluriques, ainsi qu’un environnement perturbé et perturbant, facilitent ces prises de conscience. Sans tomber dans le piège de spéculations hasardeuses comme celles qui ont annoncé la fin du monde (la fin d’un monde) ou l’inversion des pôles en décembre 2012, un faisceau de convergences, permettent de penser que l’homme va se réconcilier avec sa dimension spirituelle, redécouvrir ses pouvoirs « surnaturels » et conforter sa place dans l’univers.

Alors qu’Einstein a montré l’équivalence entre matière et énergie (E = mc2), depuis plus d’un siècle, c’est-à-dire qu’une énergie/information structure la matière, la médecine occidentale est restée essentiellement basée sur les symptômes objectivables dans le corps physique sans se préoccuper de leur dimension énergétique. En revanche, les médecines traditionnelles orientales sont indissociables de la dimension énergétique et spirituelle de l’individu et du vivant. L’émergence d’une médecine alternative dite « quantique » montre que l’inconscient collectif ne peut et ne veut plus se contenter des limites que lui impose la médecine classique occidentale.

Le qualificatif « quantique » vient de la physique de l’infiniment petit (atomes, molécules). C’est, plus simplement, une façon de dire que l’homme s’oriente vers une médecine de l’énergie, une médecine holistique de l’information. La physique quantique décrit les particules dans leurs dimensions matière et énergie/ information. Elle recouvre une réalité qui a permis le développement de l’énergie nucléaire, des ordinateurs, de la microscopie électronique, du laser par résonance magnétique nucléaire, de l’imagerie médicale, etc. Un siècle après sa conceptualisation, cette physique est devenue incontournable dans tous les domaines de la recherche : chimie quantique, mécanique quantique, physique nucléaire, physique des particules, théorie quantique des champs, thermodynamique statistique quantique, astrophysique, infor- matique (ordinateur quantique, cryptographie quantique). Son aspect irrationnel est d’autant plus surprenant que le sens commun est alimenté par un environnement macroscopique cartésien et que les théories quantiques nécessitent
un formalisme mathématique ardu, accessible qu’à une minorité d’individus.

Certains paradoxes permettent d’entrouvrir des portes pour la compréhension de la vraie réalité, à la croisée des chemins des connaissances scientifiques et traditionnelles :
– les notions d’onde et de particule, séparées en mécanique classique, sont, en fait, deux facettes d’un même phénomène quantique. Ainsi, les photons du soleil sont à la fois ondes (énergie) et particules (matière). Ce principe nous conduit à considérer la construction du corps multidimensionnel de l’homme à partir des quatre éléments dans leurs dimensions matière et énergie ;
– le principe d’indétermination de Heisenberg empêche la mesure exacte simultanée de deux grandeurs conjuguées, à savoir la vitesse et la position d’une particule. L’état quantique d’une particule est défini par une fonction d’onde PSI qui correspond à une probabilité. Cette notion montre que la réalité est non figée et non révélée à notre mode de pensée cartésien ;
– l’influence de l’observation sur le système observé suggère qu’une mesure dans un système quantique ne peut être réalisée sans que l’état du système en soit modifié; ce phénomène est appelé réduction du paquet d’onde (collapse de la fonction d’onde). Cette notion est utile pour comprendre (notamment) comment le cerveau traite l’information disponible dans l’univers ;
– le principe d’intrication indique qu’une action, à un endroit donné, sur une particule ayant appartenu à un système de particules reliées, a une répercussion immédiate sur l’autre particule même si celle-ci est très éloignée de la première. Cette notion confirme que nous sommes tous interdépendants ;
– la contre-factualité indique que des événements (qui auraient pu se produire) influent sur les résultats de l’expérience même s’ils ne se sont pas produits. Ce principe montre qu’une potentia- lité ou une intention a une existence (une influence) même sans actualisation effective.
Ces concepts apportent un fondement à différentes connaissances traditionnelles impliquant le monde non manifesté qui est celui de la physique quantique. Ils aident à l’émergence d’une médecine dite quantique et permettent d’éviter que ce terme « hermétique » ne soit exploité par des thérapies plus ou moins efficaces et/ou lucratives éloignés de ces fondements. Mais, il ne faut pas perdre de vue que la médecine occidentale est, elle aussi, quantique puisque tout traitement médicamenteux qui agit sur un récepteur, une activité enzymatique, une voie de signalisation, met en jeu des liaisons intermoléculaires, des échanges d’électrons ou d’informations électromagnétiques qui relèvent d’une biophy- sique quantique. Les réactions d’oxydoréduction, la division ou mort cellulaire, la transmission de l’influx nerveux, les synthèses protéiques et de façon plus générale la biologie moléculaire, la génétique font appel à des processus quantiques. Pour exemple, l’ADN capte et transporte des électrons, émet des photons, c’est- à-dire des ondes électromagnétiques.

Les limitations dans la compréhension de la réalité quantique viennent du fait que l’homme ne perçoit, par ses sens, qu’un monde sensible qualifiable et quantifiable. Selon la physique quantique, une table, stable et dense à notre regard, est constituée à l’échelle de l’infiniment petit de vide et de particules en perpétuel mouvement. Sans en connaître les fondements scien- tifiques, l’énergie/information est utilisée depuis des millénaires par différentes traditions pour soigner en harmonie avec l’univers (hommes-médecine, lamas, guérisseurs). L’homme du XXIe siècle se trouve devant le challenge de dépasser sa compréhension du monde par ses seuls sens. Il doit intégrer que la matière visible est le résultat/reflet d’une énergie/information non visible issue d’une conscience qui le transcende.

L’allégorie de la caverne de Platon illustre parfaitement la situation à laquelle l’homme est maintenant confronté. Des prisonniers enfermés dans la caverne ne voient de la réalité que des ombres projetées sur le fond de la caverne par un feu et n’entendent des sons que les échos. Un des prisonniers, qui a pu se libérer et sortir hors de la caverne, découvre progressivement la vraie lumière qui lui permettra d’accéder à la Réalité du monde et de l’univers (celle du monde des idées selon Platon).

Alors que dans cette allégorie, un seul prisonnier est libéré, tout homme du XXIe siècle, prisonnier de ses illusions, a maintenant la possibilité de se libérer de ses chaînes (les limites de ses perceptions, ses vieilles mémoires, son ignorance) pour découvrir sa vraie Réalité.

Cette Réalité lui est dévoilée par la science (physique, astronomie, biologie) et les traditions initiatiques (orientales ou occidentales, peuples premiers). Comme le prisonnier libéré, l’homme devra s’adapter à l’éclat de la lumière hors de la grotte. Mais de multiples outils, d’une puissance inégalée, lui sont maintenant offerts, pour dépasser ses limites. Un certain nombre est issu des enseignements des peuples anciens (Mayas, Aztèques), des traditions orientales (yoga, zen, ayurvéda), des milieux initiatiques occidentaux (alchimie, ésotérisme chrétien, Rose+Croix ou anthroposophie). D’autres outils, en lien avec l’univers et les ouvertures de conscience sont spécifiques de notre époque (respiration holotropique, quantum touch, EMDR).

Les progrès de la physique quantique, depuis un siècle, l’évolution des outils d’exploration ont fait considérablement reculer les mystères du vivant et de la matière donnant sens aux connaissances traditionnelles. En marge de cette évolution, des changements cosmotelluriques apportent à l’homme une élévation de son niveau vibratoire et de sa conscience. L’humanité a amorcé une grande mutation qui va lui permettre de retrouver son essence et sa dimension cosmique ; les signes annonciateurs sont de plus en plus perceptibles.

Changements cosmotelluriques
Notre univers connaît actuellement un contexte cosmtellurique particulier dû à l’augmentation de la résonance Schumann, à des alignements planétaires remarquables, à l’entrée de la Terre dans une ceinture de photons.

La Terre se comporte comme un énorme circuit électrique. Il existe entre la surface de la Terre et le bord de l’ionosphère (à 55 km au-dessus) une zone constituée d’ondes électromagnétiques (appelée résonance Schumann) liées à la charge, au courant et au voltage de l’atmosphère qui la protège. La résonance Schumann est considérée comme le pouls qui bat « la mesure de la vie » sur notre planète. Or, la fréquence de la résonance Schumann qui a été pendant des milliers d’années à 7,8 cycles par seconde, augmente depuis 1980, elle est actuellement de 12,8 cycles (maximum 13 cycles). Cette fréquence vibratoire de la Terre influe directement sur le temps qui s’accélère à mesure qu’elle augmente (le temps passe plus vite aujourd’hui qu’il y a 50 ans). L’augmentation de la résonance Schumann et la baisse du champ magnétique terrestre observée par les scientifiques, devraient avoir progressivement un impact sur le fonctionnement neuronal et par voie de conséquence sur les perceptions humaines et la conscience. La fréquence de cette résonance se trouve maintenant synchronisée avec la fréquence des ondes cérébrales au cours de l’éveil. Ceci devrait faciliter et augmenter les possibilités de décodage (par le cerveau) des fonctions d’ondes PSI, composantes de la conscience présente dans le vide quantique.

D’autres changements cosmotelluriques incluent la précession des équinoxes et des alignements planétaires particuliers. Un groupe d’astrophysiciens a récemment écrit que la Terre était en train d’achever sa révolution autour du Soleil central de notre galaxie, qui dure 26 000 ans. Ils ont associé cette fin de cycle à un phénomène générateur de perturbations électromagnétiques et cosmotelluriques qu’ils ont identifié sous le nom de wobble effect (effet de tressaillement).

Quant à la ceinture de photons, appelée Nébuleuse d’Or, découverte en 1961, elle constitue un nuage interstellaire qui va du centre de notre galaxie à l’étoile Alcyone des Pléiades (Figure 2). La terre, le système solaire et la galaxie sont entrés, depuis quelque temps, dans cet océan de lumière photonique selon des observations de Voyager1. Ce nuage interstellaire d’énergie est composé de fortes concentrations d’électrons et de positrons dont la collision donne des photons. Ce nuage excite l’atmosphère des planètes de notre système solaire et celle du soleil (tempêtes solaires plus fortes, plus fréquentes et disparition des pôles solaires). Cette énergie transmute et transforme tout ce qu’elle pénètre. Absorbée par la Terre, elle augmente son niveau vibratoire, peut entraîner des séismes et affecter le climat. À un niveau plus proche, il est facile d’observer des modifications de la luminosité d’étoiles et de planètes, comme Vénus, ou des clairs de lune où la visibilité est comparable à celle d’un crépuscule.

Sur un plan subtil, cette ceinture de photons entraîne une augmentation du niveau vibratoire de la matière à des fréquences encore inégalées. La conscience planétaire et le champ énergétique humain (biochamp produit par les corps subtils) en sont — et seront — progressivement modifiés. Les sens physiques (qui dépendent du niveau vibratoire de l’éther réflecteur et de l’éther de lumière) deviendront plus aiguisés, l’alchimie du cerveau (les neurones décodant une conscience à l’extérieur du cerveau) se modifiera progressivement, apportant une nouvelle conscience1.

L’augmentation de la fréquence vibratoire des corps subtils fera tomber des barrières qui emprisonnent nos cellules les obligeant à réagir aux nouvelles énergies via leur ADN. Ce dernier est à la fois source de biophotons et récepteur de photons dont ceux de la nébuleuse d’or. Ces biophotons forment un champ cohérent, porteur d’informations, qui dirige les processus vitaux de l’organisme et maintient son intégrité. Ce champ devrait progressivement changer de niveau vibratoire, ce qui se traduira par un phénomène d’épigénèse (changement de fragments codant l’ADN) entraînant des modifications cellulaires.

Dans ce contexte, l’homme, qui est transmetteur/récepteur d’énergie aura accès à des niveaux vibratoires plus élevés de l’univers, ce qui l’amènera à décoder de nouvelles fonctions d’onde PSI. La ceinture de photons va aider à renaître à une autre énergie, à une autre conscience. Elle permettra de faire la lumière sur les secrets et les refoulements issus de cette vie mais également transgénérationnels qui remonteront à la conscience. Ceux qui voudront s’y soustraire seront prédisposés aux troubles psychiques (dépression) ou physiques (cancer).

L’évolution relativement rapide de l’homme est perceptible à notre échelle de temps, elle conduira inévitablement à une approche de la santé repensée, à une reconnexion consciente à l’univers, à la source. Certains pourront se sentir fatigués par ces changements (courbatures, douleurs), sans savoir l’origine de leur fatigue.

                                                                                          Marie-France Bel

 

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