Être humain, c’est quoi ?

Dès l’instant où le non-manifesté devient le manifesté, la dualité surgit avec des milliards de formes qui agissent d’une façon indépendante, ignorant totalement, même pour les plus évolués, l’être humain, que cette apparente autonomie n’est qu’un leurre.

 


Dès l’instant où le non-manifesté devient le manifesté, la dualité surgit avec des milliards de formes qui agissent d’une façon indépendante, ignorant totalement, même pour les plus évolués, l’être humain, que cette apparente autonomie n’est qu’un leurre.

Le non-manifesté n’a ni forme ni contour, et n’a pas conscience d’exister, il joue le jeu d’être avant, pendant et après la fin du corps en manifestant la conscience. Par une alchimie sans explications possibles, il émane de lui-même un univers dont il est témoin non impliqué.

La manifestation matérielle paraît, en quelque sorte, être séparée de l’absolu impersonnel dont elle découle, mais il n’y a qu’unicité...

Cette conscience matérielle n’a plus, apparemment, aucun lien avec son créateur.
Elle se matérialise dans une globalité interactive qui apparaît spontanément sans être sollicitée, à l’égal de notre propre corps qui est apparu spontanément sans être sollicité.

Les humains font partie de cette conscience globale avec cette croyance erronée d’être autonome et de disposer d’un libre arbitre.

L’absolu impersonnel peut être vu comme l’observateur non impliqué de la conscience manifestée. Cet aspect de lui- même, totalement neutre vis-à-vis de ce qui se passe dans sa manifestation dont il est l’observateur impersonnel.

Il peut apparaître que ces considérations ne servent à rien, mais si l’humain devient l’observateur totalement non impliqué de ce qui se passe dans sa vie, il devient lui-même absolu impersonnel.
La prodigieuse potentialité offerte à l’homme est d’être lui-même identique à la transcendantale totalité.

 

Henri Damay

 

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