Tabagisme prolongé : est-il possible de retrouver des poumons de non-fumeur ?

 

Le tabagisme prolongé constitue la cause majeure de décès prématuré dans le monde, soit 5 à 7 millions de décès par an.
Si sa consommation provoque nombre de maladies graves telles que cancers et maladies cardio-vasculaires, on ignorait jusqu’alors si les bénéfices de l’arrêt du tabac étaient identiques selon l’âge de début du sevrage.
Fin février 2024 toutefois, réponse a été formulée par l’étude Smoking Cessation and Short- and Longer-Term Mortality, menée par l’Institut de recherche en santé du Canada. En effet, selon le rapport, l’espérance de vie des personnes ayant arrêté de fumer avant 40 ans serait semblable à celle des non-fumeurs. Les bénéfices de l’arrêt semblent ainsi différer selon si l’on arrête de fumer à 30 ans ou à 50 ans.

Le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue et président de l’association Santé respiratoire France, revient sur les grandes questions sous-jacentes à cette étude :


  • Pourquoi arrêter de fumer avant 40 ans est-il associé à un risque plus faible surmortalité ?

  • Quels sont les facteurs qui entrent en compte chez les anciens fumeurs présentant un risque élevé de mortalité ?

  • A partir de quand peut-on constater les bénéfices du sevrage tabagique ?

  • Comment inciter les plus jeunes à s’éloigner du tabac ?

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