En mathématiques, le syllogisme est une forme de raisonnement déductif qui consiste à partir de deux propositions, les prémisses, pour en déduire une troisième, la conclusion.
Cette approche de raisonnement très ancienne, fut formalisée par Aristote dans son ouvrage Organon.
La structure du syllogisme
Ce type de raisonnement est composé de trois propositions :
La majeure et la mineure sont reliées par un prédicat commun, appelé moyen terme. Le moyen terme est une propriété qui est partagée par la majeure et la mineure.
Les trois types de syllogismes
Aristote a identifié trois types de syllogismes :
Exemples de syllogismes
Voici quelques exemples de syllogismes :
Tout homme est mortel.
Socrate est un homme.
Donc, Socrate est mortel.
Si il pleut, alors les rues sont mouillées.
Il pleut.
Donc, les rues sont mouillées.
Soit x est un nombre pair, soit x est un nombre impair.
x est un nombre pair.
Donc, x n'est pas un nombre impair.
Utilisation en mathématiques
Ce principe de raisonnement est pratiqué en mathématiques pour prouver de nombreuses propriétés. Par exemple, il démontrera que la somme des angles d'un triangle est égale à 180 degrés.
La validité
Un syllogisme est valide si la conclusion est vraie lorsque les prémisses sont vraies.
Pour déterminer si un syllogisme est valide, on peut utiliser une grille de vérité. Une grille de vérité est un tableau qui permet de représenter toutes les combinaisons possibles de valeurs de vérité pour les prémisses et la conclusion d'un syllogisme.
Si la conclusion est vraie dans tous les cas où les prémisses sont vraies, alors le syllogisme est valide.