Santé et découverte scientifique : un traitement de la fibromyalgie devant la justice

Un traitement de la fibromyalgie et de pathologies associées sera jugé en appel à PARIS, le jeudi 16 novembre 2023, de 9h à 12h. Découvert par un soignant toulousain, ce traitement sera examiné par la Justice lors d’une audience publique. À l’origine de l’affaire : le cas d’une patiente bordelaise, guérie par le traitement litigieux, selon un expert témoignant au procès. Le Dr Gérard Dieuzaide, qui a découvert le traitement en cause, produit au procès cent témoignages de professionnels de santé et de patients confirmant son efficacité contre une pathologie jusqu’alors réputée incurable. À la barre, deux avocats plaideront l’accusation. Trois avocats plaideront dans l'intérêt du traitement du Dr Dieuzaide, de sa patiente et de plusieurs associations de malades.

 

Une guérison suivie d’une plainte. Le procès a été déclenché par une dentiste bordelaise qui s’est plainte de ce que le traitement litigieux ait été appliqué à son ancienne patiente, en l’état des connaissances scientifiques, plainte déposée malgré la guérison de la patiente.

Le soutien de la patiente et d’un expert. La patiente, elle, interviendra à la procédure, non pour incriminer le Docteur mis en cause, mais pour soutenir sa défense. Un expert privé, qui a assisté à la phase de diagnostic de la patiente et qui rapporte une « amélioration spectaculaire de son état de santé », témoignera au procès.

Des matériaux dentaires à l’origine de la maladie ? À l’origine, des composés chimiques particuliers avaient été collés sur les dents de la patiente juste avant qu’elle ne tombe malade. Le diagnostic du Dr Dieuzaide, réalisé par des tests de provocation similaires à ceux utilisés par les allergologues, avait permis de constater sous le contrôle de l’expert que les douleurs de type fibromyalgiques étaient causées par une électrosensibilité et une chimicosensibilité déclenchées par les matériaux posés dans la bouche de la patiente. À la suite de leur dépose, les symptômes avaient immédiatement cessé. Cent témoignages de professionnels de santé (médecins généralistes, kinésithérapeutes, pédiatres, dentistes, etc.) et de patients versés au procès soulignent l’efficacité du traitement en cause.

Trois associations interviendront au procès. SOS MCS, Robin des toits, et Association Zone Blanche interviendront au soutien du Dr Dieuzaide. La plupart des griefs ayant été écartés en première instance, la Justice reste notamment saisie en appel de la question d’une diffusion de diagnostics ou de traitements nouveaux insuffisamment éprouvés.

  • Selon le Docteur Gérard Dieuzaide : "On me poursuit pour la “ guérison de trop”. J’ai aidé des milliers de victimes et formé une centaine de praticiens. Pourquoi une étude n’est-elle pas organisée ? Va-t-on me condamner pour avoir guéri une patiente ?"
     
  • Pour l’un de ses avocats, Me Arnaud Durand : "Il n’existe aucune procédure spécifique pour un soignant réalisant une découverte scientifique. Au contraire, une mécanique judiciaire brutale et sourde se met en route pour sanctionner, là où il faudrait gratifier."

Une audience publique : Rendez-vous est pris le 16 novembre 2023, de 9h à 12h, devant la Chambre disciplinaire nationale de l’ONCD, 16 rue Spontini à PARIS. Le comité de soutien au Dr Dieuzaide s’y retrouvera dès 8h30.

 

Me Arnaud DURAND - LEXPRECIA SARL, Cabinet d'avocats, 33 rue du Petit Musc - 75004 PARIS