La magie des suites de Fibonacci en mathématiques

 Les suites de Fibonacci sont des séquences de nombres qui commencent généralement par 0 et 1, et où chaque terme est la somme des deux termes précédents. Ainsi, la suite de Fibonacci est définie comme suit :

Les suites de Fibonacci sont des séquences de nombres qui commencent généralement par 0 et 1, et où chaque terme est la somme des deux termes précédents. Ainsi, la suite de Fibonacci est définie comme suit :

F₀ = 0 F₁ = 1 Fₙ = Fₙ₋₁ + Fₙ₋₂ pour n ≥ 2

Les premiers termes de la suite de Fibonacci sont donc : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, ...

Cette suite a été introduite par le mathématicien italien Leonardo de Pisa, également connu sous le nom de Fibonacci, au XIIIe siècle. Il l'a découverte en étudiant la croissance d'une population idéale de lapins. Cependant, les propriétés de la suite de Fibonacci vont bien au-delà de son origine historique.


Les suites de Fibonacci présentent plusieurs propriétés et caractéristiques intéressantes :

  1. Relation de récurrence : Les premiers termes de la suite de Fibonacci, générés suivant leur relation de récurrence, se présentent comme suit :

    1. 0 (premier terme)
    2. 1 (deuxième terme)
    3. 1 (0 + 1)
    4. 2 (1 + 1)
    5. 3 (1 + 2)
    6. 5 (2 + 3)
    7. 8 (3 + 5)
    8. 13 (5 + 8)
    9. 21 (8 + 13)
    10. 34 (13 + 21)

    Chaque terme de cette séquence est obtenu en ajoutant ensemble les deux termes qui le précèdent. Cette progression illustre parfaitement la relation de récurrence qui est au cœur de la suite de Fibonacci, révélant un schéma de croissance naturel et harmonieux qui fascine et inspire dans divers domaines.

  2. Croissance exponentielle :
    La croissance exponentielle, observée dans la suite de Fibonacci, offre un exemple frappant de la manière dont des valeurs peuvent augmenter rapidement à mesure que l'on progresse dans la séquence. Bien que la croissance de la suite de Fibonacci ne soit pas purement exponentielle dans le sens strict du terme, elle en illustre bien le concept par la rapidité avec laquelle les nombres deviennent de plus en plus grands.

    Dans la suite de Fibonacci, chaque terme est la somme des deux termes précédents, ce qui entraîne une augmentation rapide de la valeur des termes à mesure que la séquence avance. Cette augmentation n'est pas linéaire, mais plutôt de nature exponentielle, car le taux d'accroissement lui-même augmente avec la progression de la séquence.

    Un aspect fascinant de cette croissance peut être quantifié en examinant le rapport entre des termes successifs de la suite. À mesure que l'on avance dans la séquence, le rapport d'un terme au précédent tend vers le nombre d'or (environ 1.6180339887...), ce qui illustre la croissance exponentielle d'une manière unique. Ce rapport constant implique que la taille des termes croît selon un facteur qui reste stable, un phénomène typique des processus de croissance exponentielle.

  3. Nombre d'or et proportion dorée : Le nombre d'or, souvent symbolisé par la lettre grecque φ (phi), est un nombre irrationnel célèbre qui apparaît dans divers domaines tels que l'art, l'architecture, et la nature, grâce à ses propriétés esthétiques et mathématiques uniques. Sa valeur est d'environ 1.618033988749895. Ce nombre fascinant est défini par plusieurs propriétés mathématiques et géométriques, notamment dans le contexte de la proportion dorée, une forme de proportion considérée comme idéale en raison de son équilibre et de son harmonie.

    La relation entre le nombre d'or et la suite de Fibonacci est établie par le ratio des termes successifs de cette suite. À mesure que la suite progresse, le rapport entre un terme et son prédécesseur se rapproche de plus en plus du nombre d'or. Mathématiquement, si on prend deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci, par exemple \(F_n\) et \(F_{n+1}\), le rapport \(F_{n+1} / F_n\) tend vers φ à mesure que \(n\) augmente.

    La proportion dorée se retrouve également dans la géométrie, notamment dans le pentagone régulier et le pentagramme, où les rapports de différentes longueurs se rapprochent de φ. En art et en architecture, la proportion dorée est souvent utilisée pour créer des œuvres et des structures qui sont esthétiquement plaisantes, car elle est censée incarner un idéal de beauté et d'harmonie universelle. Des exemples notables incluent le Parthénon à Athènes et certaines œuvres de Léonard de Vinci, comme la célèbre peinture de la Joconde, où la proportion dorée guide la composition.

  4. Propriétés arithmétiques :

    La suite de Fibonacci et le nombre d'or sont étroitement liés, offrant un aperçu fascinant des propriétés arithmétiques qui sous-tendent cette relation. Voici quelques propriétés arithmétiques clés associées à la suite de Fibonacci, au nombre d'or et à leur connexion :

    a. Convergence vers le nombre d'or :

    Le nombre d'or, souvent noté par le symbole φ (phi), est un nombre irrationnel dont la valeur est approximativement 1.618033988749895. Une propriété remarquable de la suite de Fibonacci est que le rapport de deux termes consécutifs tend vers le nombre d'or à mesure que l'on progresse dans la suite. Mathématiquement, cela se traduit par : lim⁡n→∞Fn+1Fn=ϕlimnFnFn+1=ϕFnFn représente le nn-ième terme de la suite de Fibonacci. Ce phénomène illustre une harmonie mathématique profonde et suggère pourquoi le nombre d'or apparaît si fréquemment dans la nature et l'art, symbolisant une forme de proportion idéale.

    b. Division et propriétés des nombres impairs et pairs :

    Dans la suite de Fibonacci, les nombres pairs et impairs apparaissent dans un motif répétitif et prévisible. Plus précisément, tous les troisièmes nombres sont pairs, tandis que les deux autres dans chaque séquence de trois sont impairs. Cette alternance reflète une structure sous-jacente qui peut être explorée et prouvée par des moyens arithmétiques.

    c. Sommation de termes de Fibonacci :

    Une autre propriété intéressante est la somme des premiers nn termes de la suite de Fibonacci. La somme des nn premiers termes de la suite de Fibonacci est égale au (n+2)(n+2)-ième terme moins un : ∑i=1nFi=Fn+2−1i=1nFi=Fn+21 Cette formule offre un moyen élégant de calculer rapidement la somme de plusieurs termes consécutifs de la suite de Fibonacci.

    d. Puissances du nombre d'or :

    Le nombre d'or lui-même possède des propriétés arithmétiques uniques, en particulier en relation avec ses puissances. Par exemple, la puissance nn du nombre d'or peut être exprimée en termes de nombres de Fibonacci : ϕn=Fnϕ+Fn−1ϕn=Fnϕ+Fn1 Cette relation met en évidence la connexion profonde entre le nombre d'or et la suite de Fibonacci, montrant comment les caractéristiques de l'un peuvent être dérivées de l'autre.

    Ces propriétés arithmétiques ne sont que quelques exemples de la richesse mathématique associée à la suite de Fibonacci et au nombre d'or. Elles témoignent de la beauté et de la complexité des mathématiques, révélant des liens surprenants entre les séquences numériques, les rapports et les proportions qui se retrouvent dans le monde naturel et les créations humaines.

  5. Applications dans divers domaines :
    La suite de Fibonacci trouve des applications dans de nombreux domaines, tels que les mathématiques, l'informatique, la biologie, la finance, l'art, la musique, etc.

Il existe également des généralisations de la suite de Fibonacci, où les termes de départ peuvent être différents de 0 et 1, et où la relation de récurrence peut impliquer plus de deux termes précédents.

Lire :
e document traite la suite de Fibonacci en générale et de réduire les termes de ce suite moduloun entier m à l’aide de l’étude de ses valeurs propres. Il contient les définitions, théorèmes etexemples essentiels quant à la compréhension de ce sujet. (LA PERIODE DE PISANO)