Giacometti – Face To Face au Moderna Museet, à Stockholm

Au premier plan, l'Homme qui marche de 1947, bronze Alberto Giacometti-Stiftung, Zurich
Vue de l'exposition «L'Homme qui marche » à l'Institut Giacometti.
Au premier plan, l'Homme qui marche de 1947,
bronze Alberto Giacometti-Stiftung, Zurich


Alberto Giacometti a tracé une voie singulière dans l’histoire du modernisme européen, cherchant sans relâche un nouveau langage pour la sculpture comme « double de la réalité ».

Cette exposition met en lumière le dialogue étroit entre Giacometti et trois écrivains influents du XXe siècle : Georges Bataille, Jean Genet et Samuel Beckett. Tout au long de sa vie, ces amitiés ont eu un impact fort sur Giacometti et son travail. Présentant une centaine de sculptures et de peintures, cette rétrospective éclaire ces liens et retrace l’évolution de l’œuvre de Giacometti du post-cubisme au surréalisme en passant par le réalisme d’après-guerre.

Commissaires : Jo Widoff, Moderna Museet et Christian Alandete, Fondation Giacometti
Exposition coorganisée par le Moderna Museet et la Fondation Giacometti
Du 10 octobre 2020 au 17 janvier 2021



Alberto Giacometti – L’Humanité absolue à la Cité Miroir, à Liège

« Alberto Giacometti – L’Humanité absolue » est la première exposition monographique d’ampleur dédiée à Giacometti en Belgique. Elle propose une lecture de l’œuvre d’après- guerre de l’artiste à travers le contexte historique et la vision existentialiste de Jean-Paul Sartre, qu’il rencontre en 1941.
Au cœur de la Cité Miroir, ancienne piscine des années 1930 à l’architecture atypique, l’exposition rassemble 35 chefs-d’œuvre en bronze de la collection de la Fondation Giacometti et une sélection de 52 lithographies issues de l’ouvrage de Giacometti, Paris sans fin.
Commissaire : Émilie Bouvard, Fondation Giacometti
Exposition coorganisée par l’asbl MNEMA-La Cité Miroir et la Fondation Giacometti
Du 17 octobre 2020 au 17 janvier 2021



L’Homme qui marche
à l’Institut Giacometti, à Paris

À l’Institut Giacometti, l’exposition « L’Homme qui marche » réunit pour la première fois toutes les variations de l’Homme qui marche d’Alberto Giacometti et invite à découvrir l’histoire d’une des plus célèbres sculptures du XXe siècle.
De la Femme qui marche de 1932 au plâtre de l’Homme qui marche III de 1960, l’exposition analyse la récurrence du motif de la figure en mouvement dans l’œuvre de l’artiste. Aux sculptures iconiques sont associés de nombreux documents d’archives, des photographies et des dessins inédits.
Commissaire : Catherine Grenier, Fondation Giacometti
Commissaire associé : Thierry Pautot, Fondation Giacometti
Exposition jusqu’au 29 novembre 2020
Préparer sa visite avec l’audioguide de l’exposition, disponible gratuitement en ligne.



Les conférences de l'École des modernités

Isabel Rawsthorne, peintre moderne » par Carol Jacobi

Connaissez-vous Isabel Rawsthorne ? Artiste anglaise, modèle et femme engagée, elle est l’une des muses et l’un des amours d’Alberto Giacometti qu’elle rencontre en 1935 à Paris.
Cette conférence de Carol Jacobi, conservatrice au département d’art britannique à la Tate Britain, à Londres, dépassera cet épisode pour illustrer tout le parcours de cette peintre méconnue du grand public. Aujourd’hui enfin redécouverte, l’œuvre singulière d’Isabel Rawsthorne marque l’influence qu’elle a eue sur l’art moderne et la redéfinition de la peinture figurative.
Conférence en anglais
Mardi 13 octobre à 18h30
En visioconférence sur Zoom



« Les modernités de Diego Rivera » par Karen Cordero Reiman

En direct depuis Mexico, Karen Cordero Reiman, historienne d’art, commissaire et auteure, évoquera les différentes conceptions du modernisme dans l’œuvre du peintre Diego Rivera.
Elle présentera notamment les changements stylistiques, iconographiques et conceptuels dans son travail, depuis ses débuts à Mexico jusqu’à son séjour prolongé en Europe, entre 1907 et 1921. Cette évolution met en lumière le développement d’une proposition personnelle et l’incarnation d’une modernité plurielle, du symbolisme au muralisme mexicain.
Conférence en anglais
Lundi 2 novembre à 18h30
En visioconférence sur Zoom

 

« Femmes fantastiques, les oubliées du surréalisme » par Ingrid Pfeiffer

Centrales dans l’imaginaire surréaliste, les figures féminines sont plus rares dans les histoires du mouvement telles qu’elles sont écrites.
Au-delà des figures reconnues que sont Léonore Fini, Dorothea Tanning et Meret Oppenheim, cette conférence d’Ingrid Pfeiffer, historienne d’art et conservatrice à la Schirn Kunsthalle à Francfort, permettra d’appréhender l’œuvre d’artistes moins connues. La redécouverte d’Emmy Bridgwater, de Bridget Tichenor, de Jane Graverol ou encore de Rachel Baes retisse les liens internationaux au sein du surréalisme et révèle des œuvres trop souvent délaissées.
Conférence en anglais
Mercredi 25 novembre à 18h30
Au Giacometti LAB et en visioconférence sur Zoom


 
Institut Giacometti
5, rue Victor Schœlcher
75014 Paris

Métro Raspail
ou Denfert-Rochereau