La Cité internationale, au cœur de la Station Sud de Nuit Blanche 2019

 

Dans le cadre de Nuit Blanche, la Cité internationale universitaire de Paris, 2e parc de Paris par sa superficie, sera le lieu phare de la Station Sud parisienne. Elle accueillera pour la première fois 10 œuvres, dont une pour le jeune public, le 5 octobre de 19h à 2h00. Les Franciliens sont invités à découvrir un parcours créatif, excentrique, un univers artistique hors du commun.
 
Un manège pour les enfants (+ 5 ans)
La Cité internationale sera un des seuls lieux qui propose une œuvre pour les enfants. Les enfants à partir de 5 ans pourront monter sur le manège musical de matali crasset « Saule et les Hooppies », œuvre conçue pour le jeune public, et qui sera installée sur la grande pelouse du parc de la Cité internationale. Production : Centre Pompidou.

 

10 oeuvres 
 
9h à 2h00
17 Bd Jourdan 75014 Paris
RER B / Tramway T3 : Arrêt Cité Universitaire
M4 : Porte d’Orléans

Cour d’honneur
Survivance // la Sophiste (1) : à l’entrée, des arcades lumineuses accueilleront les promeneurs nocturnes, une œuvre lumineuse de Mitch Fournial inspirée des rituels de passage durant les processions païennes en Lituanie.
Mega Viki // Viktor Frešo (2) : arrivés dans la cour d’honneur, les visiteurs rencontreront un gigantesque ballon lumineux sur lequel sont dessinés les traits basics d’un visage : deux yeux et une bouche de poupée japonaise traditionnelle.
 
 
Maison Internationale
 Les marches de la Maison Internationale les mèneront vers la suite de ce programme insolite.  
Caravane // Kévin Bideaux (3) : ils y découvriront une installation évolutive qui se compose de photographies de différents éléments de la vie de l'artiste recomposés en mosaïque. Une installation qui manifeste la précarité des artistes sans cesse en mouvement. 
Corpus Mechanica // Emmanuel Darrasse (4) : dans le hall, les visiteurs seront surpris par la danse d’une sculpture articulée : une marionnette grandeur nature suspendue et commandée par son créateur Emmanuel Darrasse, accompagnée d'une vraie danseuse et d'un percussionniste !
h o m // Groupe FLUO (5) : une autre danse aura lieu au premier étage dans le salon Honnorat, une danse de construction dans laquelle le danseur soulève et assemble les éléments au sol : un spectacle à la croisée de la danse, des arts visuels et des arts du cirque.

Grande Pelouse
 Les promeneurs devront traverser la Maison internationale pour découvrir accueille trois œuvres monumentales sur la grande pelouse. 
Echinoïde x Vitesse Fusion // Dynamorphe (6) : ils verront d'abord une structure gonflable qui peut se mettre en mouvement, respirer, danser : ils pourront entrer dedans pour interagir avec elle, accompagnés d’un live de Vitesse Fusion. 
Saule et les Hooppies // matali crasset (7) : au milieu de la pelouse, un grand manège musical, pédagogique et familial, fera le bonheur du jeune public. Grand arbre protecteur, il s’anime grâce à un système de pédalier faisant appel au public. 
Feed the soul Plateforme de la Parade // Shana Moulton (8) : enfin, la dernière installation, une des plus étonnantes : un camion artistique, installation sculpturale mouvante. Une main géante tatouée de signes, une paire d’yeux géants, une projection de fontaine, un ballon de yoga : un décor kitsch, aquatique et hallucinatoire dans lequel l'artiste cohabite en personne avec le compositeur électro et chanteur Nick Hallett.

Maison de la Corée
 Violet (9) : le promeneur assistera à une performance artistique qui dessine une image sur une toile à travers une performance transformant l’art auditif en un art visuel. La musique et la peinture se rencontrent dans une danse performative.

Déambulation
 L’évangile selon l’instant présent // Collectif Champ Libre // Camille Voyenne (10) : au cours de la soirée, les visiteurs pourront à tout moment rencontrer un promeneur inattendu : l’artiste Camille Voyenne qui tente de retrouver l’instinct primitif, de replonger dans les sens. Oublier, les réflexes, la morale inculquée pour reconquérir une énergie primitive et sauvage.

Le lieu phare de la Station Sud
 La Cité internationale a été choisie comme le lieu principal de la station du Sud parisien, qui permettra à la fois d’enrichir le programme du 14e arrondissement de Paris, mais aussi de faire le lien avec le Grand Paris au Sud : Gentilly et Montrouge. Zones artistiques éphémères, activées toute ou une partie de la nuit, les stations seront aux quatre coins de la capitale.

Au-delà de Paris
 Pour la première fois, Nuit Blanche revêtira une dimension métropolitaine affirmée en la faisant rayonner au-delà du territoire parisien. Une Nuit Blanche tout en mouvement, au cours de laquelle les artistes, mais aussi les œuvres et même le public seront invités à circuler dans Paris et au-delà : telle est l’idée force de cette prochaine édition de Nuit Blanche.
 
 
 
 
 
 
1. Survivance // Mitch Fournia Collectif La Sophiste
 
Rituel lumineux
Cour d'honneur
 
« Ces fêtes sont une survivance du paganisme antique » : inspirée des rituels de passage durant les processions païennes en Lituanie, Survivance nous interroge sur le rapport hérité entre rites païens et contemporains. Immergé dans la communauté païenne Jore en Lituanie, Mitch Fournial est fasciné par la symbolique du passage durant les rites d’introduction. Survivance réinterprète l’iconographie des portes et transpose leurs symboles de manière anachronique dans un nouveau contexte culturel.
 
2. Mega Viki // Viktor Frešo
 
Installation lumineuse
Cour d'honneur
 
Mega Viki est un gigantesque ballon lumineux avec des traits basics d’un visage : le dessin des yeux et des lèvres ressemble à celui des kokeshi, poupées japonaises traditionnelles. Cet autoportrait impertinent et lumineux tourne en dérision l’égo de l’artiste. Il se réfère également à la question du genre. Mega Viki représente un travail irrévérencieux et d’autodérision sur l’ego de l’artiste.
 
 
 
3. Caravane // Kévin Bideaux
 
Installation photographique
Maison Internationale
 
Caravane est une installation évolutive qui se compose de photographies de différents éléments de la vie de l'artiste : domicile, corps ou tout autre apparat. Recomposé sous forme de mosaïque ajustable, adaptable et transportable, l’ensemble de photographies permet de reconstituer partiellement un « chez soi ». Cette installation photographique manifeste la précarité des artistes sans cesse en mouvement en créant des allers-retours entre les espaces réels et virtuels: l’œuvre crée et repositionne les espaces représentationnels comme autant d’"espaces vrais".
 
(Photo : ©Kévin Bideaux
 
4. Corpus Mechanica // Emmanuel Darrasse
 
La danse mécanisée
​Maison Internationale 
 
Installation comprenant une sculpture articulée, une marionnette grandeur nature, suspendue à un balancier de 4 mètres et commandée par son créateur Emmanuel Darrasse.
La marionnette danse et se déplace sur un arc de cercle de 6 m de diamètre, accompagnée d’une vraie danseuse, Agnès Butet, et d’un percussionniste Mark Bessonov. La performance est suivie d’une projection d’images réalisées par Corinne Geffray, en juillet dernier pendant les séances de travail.
 
(© Corinne Geffray)
 
 
 
 
5. h o m // Groupe FLUO
 
Chorégraphie pour une sculpture à assembler
​Maison Internationale
Horaires: performances de 50' à 21h et 23h
 
Au début, l'espace est jonché d'objets bruts en bois ou en métal. Commence alors une danse de construction. Le danseur soulève et assemble avec force et fragilité les éléments au sol. Bien que prête à tout moment à s'effondrer, une sculpture prend corps. Le jeu avec les lois de la gravité, mené jusqu’à la limite de la chute, déploie une poétique des formes, des masses, du poids, des lignes de force qui émanent des corps et des objets en mouvement.
 
(Photo : © Clara Masson)
 
Echinoïde x Vitesse Fusion // Dynamorphe
 
Structure gonflable
Grande pelouse
 
Echinoïde est une architecture gonflable interactive, colorée et pulsionnelle : une structure qui peut changer de forme voire se mettre en mouvement, respirer, danser. Echinoïde a pour vocation de stimuler chez les passants, qui peuvent entrer dedans et interagir avec lui, un esprit de jeu et d’amusement tout comme de la curiosité envers ce complexe geométrico-électronique. Une performance musicale se fera à l’intérieur. En partenariat avec Live Nation et avec le soutien financier de la Région Île-de-France, la participation du DICRéAM, et en co-production avec Electroni[k].
 
(Photo : ©Dynamorphe)
 
 
 
7. Saule et les Hooppies //
matali crasset
 
Tour musical itinérant pour le jeune public
​Grande pelouse
 
Prenant la forme d’un grand arbre protecteur, « Saule et les Hooppies » est à la fois un manège pédagogique et familial, une oeuvre d’art interactive et une aire de spectacle. Créé sur une commande du Centre Pompidou et visant l'éveil à l'art et à la culture, il est destiné aux enfants de plus de 5 et à leurs parents. Formant un écosystème imaginaire et féérique, le plateau principal et les carrousels s’animent grâce à un système de pédalier faisant appel au public. Grâce à l’énergie des participants, le manège prend vie et propose un tour musical merveilleux. Le spectacle n’est rendu possible que par la participation du public. matali crasset célèbre ainsi la force du collectif et invite chacun à prendre conscience de son rôle dans la sauvegarde de l’environnement. Le manège est itinérant et traversa la France.
 
(Visuel : © matali crasset)
 
6. Feed the soul Plateforme de la Parade // Shana Moulton
 
Plateforme/camion artistique
​Grande pelouse

Une main géante tatouée de signes occultes, une paire d’yeux géants, une projection de fontaine, un ballon de yoga : Shana Moulton pose un décor décor kitsch et aquatique dans lequel elle cohabite en personne avec le compositeur électro et chanteur Nick Hallett. Croissant de lune, noms de planètes… Liés à l’astrologie et au cosmos, des symboles hétéroclites ornent cette plateforme artistique et cohabitent avec une esthétique publicitaire et digitale évoquant les débuts d’internet. Avec humour, l’artiste témoigne d’une culture californienne qui mélange les spiritualités et d’un monde fétichiste où réel et virtuel ne font plus qu’un. Temple d’une religion alternative psychédélique, cette installation sculpturale mouvante est aussi un portail artificiel vers l’évasion et une rêverie absurde. Shana Moulton s’amuse de l’obsession contemporaine pour le bien-être et l’accomplissement personnel. Une œuvre présentée dans le cadre de la Parade Nuit blanche.
Avec l'aimable participation de la Galerie Crèvecoeur
Avec le soutien de SNCF Gares & Connexions
Oeuvre visible en avant-première dans les gares d’Austerlitz, de Lyon et Saint-Lazare du 30/09 au 04/10.
 
(Photo : © Shana Moulton. Courtesy of the artist and Cr.vecoeur, Paris.)
 
 
 
Maison de la Corée
 
Performance avec danseurs et musique
​Grande pelouse
 
Le projet Violet est une représentation artistique qui associe musique, danse et peinture. Rythmée par la musique, l'artiste entre en mouvement et transforme progressivement l'art auditif en art visuel.  Cette performance dénonce le tumulte de la vie quotidienne et l’instabilité des hommes modernes: le dilemme entre le désir d’être parfait et la conscience de ne jamais pouvoir être parfait.
En partenariat avec MAPCREW, avec le soutien du ministère de la Culture et de l’éducation de la Corée du Sud, Le centre culturel coréen.

Conception, musique KWON Jian
Création d'image et vidéo art PARK Soohwan
Danse Madame BIG & Prama BIG
Commissariat Young CHIN & J.K.LEE
 
(Photo : ©mapcrew) 
 
L’évangile selon l’instant présent // Collectif Champ Libre.
 
Performance déambulatoire
​Grande pelouse
 
Comment peut-on se développer alors que nous sommes déconnectés du cycle naturel ? Avec cette performance, l’artiste a envie de reprendre contact avec les éléments: sentir, toucher, entendre. Retrouver l’instinct primitif, replonger dans les sens. L’évangile selon l’instant présent c’est l’envie d’oublier, pour un temps, l’h o mme civilisé que je suis. Oublier, les réflexes, la morale que l’on m’a inculqué pour reconquérir une énergie primitive et sauvage.
En partenariat avec le Festival Champ Libre www.festivalchamplibre.com
Avec le soutient de L'Etoile Bleue
 
(Photo : ©Yann Slama)