66% des Français disent travailler avec des collègues gênants
52% des femmes sont capables de notifier leur gêne à un collègue et 59% des hommes non...
Pour 56% des Français, la gêne peut représenter un critère valable de licenciement
30% des femmes sont sensibles aux odeurs corporelles et 29% des hommes par les coups de fil privées
Mais 31% des femmes n'osent reprendre qu'un collègue grossier et 29% des hommes les monologues
48% des femmes et plus de 56% des hommes avouent médire sur leurs collègues
Seulement 11% des Français pensent être gênants pour les autres
Paris, 7 mai 2019
Qapa.fr, l'agence d'intérim 100% online, a mené une enquête auprès de 4,5 millions de candidats concernant leur tolérance face à la gêne pouvant être occasionnée par certains collègues. Des résultats qui montrent très peu d'indulgence et peut-être un manque de communication.
Faut pas se gêner !
A la question « Travaillez-vous avec des collègues qui sont gênants ? »,66% des Français répondent par l'affirmative. Les femmes sont même plus nombreuses à le penser avec 71% de représentativité quand les hommes sont 62%.
Travaillez-vous avec des collègues qui sont gênants ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Oui | 66% | 71% | 62% |
Non | 34% | 29% | 38% |
« Je peux te parler ? »
Même si certaines personnes peuvent avoir des attitudes très pénibles au travail, plus de 53% des Français ont un peu de mal à leur dire franchement. Cependant, les femmes semblent plus directes puisqu'elles sont 52% à avouer être capables de notifier à un collègue que celui-ci fait trop de bruit alors que les hommes ne sont que 41% dans ce cas.
Osez-vous dire à un collègue qu'il fait trop de bruit ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Oui | 47% | 52% | 41% |
Non | 53% | 48% | 59% |
Classement des gênes les plus pénibles
Parmi toutes les actions qui peuvent déranger une personne, le palmarès revient aux discussions téléphoniques privées pour plus de 21% des Français, juste devant les bruits corporels ainsi que les plaintes, râles et grognements avec 20%. Mais dans le détail, 30% des femmes sont plus sensibles aux odeurs corporelles et 28% aux manifestations du corps de leur collègue. De leur côté, 29% des hommes sont plus dérangés par les discussions téléphoniques privées et 25% par les monologues incessants.
Quelles sont selon vous, les types de gênes les plus pénibles ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Bruits corporels (toux, gaz, éructations, etc.) | 20% | 28% | 11% |
Monologues incessants | 16% | 6% | 25% |
Discussions téléphoniques privées | 21% | 12% | 29% |
Les plaintes, râles et grognements | 20% | 20% | 19% |
Les attitudes négatives | 14% | 10% | 18% |
Les tics et les tocs | 10% | 11% | 9% |
Les remarques inappropriées et déplacées | 10% | 8% | 12% |
Les grossièretés et le manque de savoir vivre | 11% | 17% | 5% |
Le manque de professionnalisme | 12% | 6% | 17% |
Le manque de respect pour les autres | 15% | 11% | 19% |
Les odeurs corporelles | 17% | 30% | 4% |
Le look, les postures, la façon de s'habiller | 15% | 19% | 11% |
Autre | 3% | 3% | 2% |
Classement des gênes les plus déclarées
Lorsqu'il faut reprendre un collègue, le classement des gênes change de façon surprenante. Ainsi, 31% des femmes sont capables de notifier à une personne son manque de savoir vivre et ses grossièretés et 26% leur gêne occasionnée par ses bruits corporels, mais plus par les odeurs. Pour les hommes, 29% réagissent en cas de monologues incessants ou bien 21% en cas de manque de respect pour les autres et n'osent pas réagir aux coups de fil privés.
Pour quels types de gênes, avez-vous déjà repris un collègue ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Bruits corporels (toux, gaz, éructations, etc.) | 21% | 26% | 15% |
Monologues incessants | 19% | 8% | 29% |
Discussions téléphoniques privées | 15% | 11% | 18% |
Les plaintes, râles et grognements | 15% | 18% | 12% |
Les attitudes négatives | 15% | 9% | 20% |
Les tics et les tocs | 5% | 8% | 2% |
Les remarques inappropriées et déplacées | 12% | 15% | 9% |
Les grossièretés et le manque de savoir vivre | 18% | 31% | 4% |
Le manque de professionnalisme | 15% | 11% | 19% |
Le manque de respect pour les autres | 17% | 12% | 21% |
Les odeurs corporelles | 3% | 5% | 1% |
Le look, les postures, la façon de s'habiller | 13% | 10% | 15% |
Autre | 2% | 2% | 1% |
Les hommes cancanent plus que les femmes
La gêne occasionnée par un collaborateur fait partie des sujets de conversation de 52% des Français. En effet, 48% des femmes et plus de 56% des hommes avouent parler entre collègues de ce qui les gêne chez un autre collaborateur.
Parlez-vous à vos autres collègues de ce qui vous gêne chez un collaborateur ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Oui | 52% | 48% | 56% |
Non | 48% | 52% | 44% |
L'enfer, c'est les autres
Evidemment, très peu de personnes (11%) pensent être à l'origine d'une gêne quelconque et occasionner un malaise chez les autres. Ainsi, seulement 3% des femmes et 19% des hommes pensent être gênants pour leurs collègues.
Pensez-vous être gênant(e) pour vos collègues ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Oui | 11% | 3% | 19% |
Non | 89% | 97% | 81% |
Là où il y a de la gêne... Y a pas de travail !
L'impact d'une personne gênante ou pénible, peut s'avérer avoir des conséquences très importantes pour elle-même. En effet, 56% des Français déclarent que cette gêne peut représenter un critère valable de licenciement.
La gêne est-elle un critère de licenciement selon vous ? | |||
Réponses | Global | Femmes | Hommes |
Oui | 56% | 52% | 59% |
Non | 44% | 48% | 41% |
*Méthodologie : Sondage réalisé entre le 12 et le 29 avril 2019 auprès de 4,5 millions de candidats sur Qapa.fr. Parmi ces candidats, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Profils : 51% de femmes et 49% d'hommes. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l'emploi en France. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.
Lien officiel : www.qapa.fr