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Dans « Carb Cycling » il y a « carb » (= carbohydrates = glucides) et « cycling » (= cycles).
Carb – Les « carbs », ou glucides, sont les principales sources d’énergie de l’organisme. Ils englobent les amidons, les sucres et les fibres. Tous les glucides impactent la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre sanguin : les amidons et les sucres augmentent cette glycémie, les fibres la font baisser. Nous trouvons naturellement les carbs dans les fruits, les légumes, les légumes secs, le pain, le riz, les pâtes, les pommes de terre et autres féculents, de même que dans le miel et autres aliments sucrés. Nos besoins en glucides varient selon le sexe, l’âge, l’activité physique, le métabolisme de base... D’après les recommandations des autorités de santé, environ 50 % de nos apports caloriques totaux devraient être des glucides. Et, bien évidemment, des glucides sains (végétaux bruts, qui poussent dans la terre : fruits, légumes...) et non sous forme de sucres (aliments industriels avec du sucre ajouté, aussi bien les sucreries et sodas que les biscuits apéritifs, petits gâteaux, sirops, eaux aromatisées, nectars, barres de céréales, soupes et autres sauces industrielles avec sucre ajouté, etc.). Tout le monde comprend bien que les « mauvais sucres » doivent être réduits au strict minimum, voire évités totalement. Mais concernant les « glucides », les choses ne sont pas si claires. Sont-ils sains, ou pas ? Ce chiffre de 50 %, donc, est âprement discuté par les experts en nutrition. Il en ressort cette idée : si vous avez une activité physique relativement élevée au quotidien, oui, consommer 50 % de votre ration alimentaire sous forme de glucides peut être correct. Mais si vous êtes sédentaire, comme près de 80 % d’entre nous, ne marchez pas 60 minutes par jour, restez assis quasiment du matin au soir, alors ce chiffre devrait passer de 50 % à 40 %, voire moins. Cette petite baisse sur le papier correspond en réalité à un chamboulement des habitudes alimentaires. Car si l’on doit manger moins de glucides, par quoi les remplacer pour ne pas mourir de faim ? Par des protéines ou par des graisses ? La réponse n’est pas si évidente que cela, nous détaillerons dans les pages suivantes pourquoi.
CYCLING – Les toutes dernières découvertes scientifiques nous enseignent que pour commencer une perte de poids et/ou de nouvelles habitudes alimentaires bénéfiques pour la santé tout de suite ET à très long terme, le corps a besoin d’être surpris. Casser la routine permet en effet au métabolisme de rester relativement élevé, donc de toujours « bien brûler » les calories. Sinon, comme c’est le cas dans les régimes minceur n’incluant pas cette donnée essentielle, il s’habitue à la restriction calorique, que celle-ci soit glucidique (sucres) ou lipidique (graisses), et il faut toujours manger moins pour poursuivre sa perte de poids. Comme chaque jour il a moins, il s’habitue à fonctionner et même à stocker, y compris en période « maigre », et l’on parvient forcément un jour ou l’autre à un mur : on ne maigrit plus, alors que l’on ne mange quasiment rien. Et comme on ne mange quasiment rien, on n’a pas l’énergie pour augmenter son activité physique, ni même la motivation.
C’est pour éviter cet écueil de jadis, qui a encore trop souvent cours aujourd’hui, que les systèmes de cycles alimentaires, et plus précisément de cycles glucidiques (« Carb Cycling »), ont été créés. En alternant des jours « riches en glucides » avec des jours « pauvres en glucides », on surprend l’organisme, et on organise ses journées un peu différemment. Ainsi, la perte de poids se poursuit, tranquillement, inexorablement, autant les jours up que les jours low. Résultat : une perte de poids assurée, sans agression pour le corps, qui ne se sent pas en danger de « manquer » et donc ne se rebelle pas en bloquant toute perte de poids. Zéro fringale non plus à l’horizon puisque zéro frustration. Le Carb Cycling est un outil minceur idéal, et en plus hyper-adaptable car chacun choisit « son cycle » en fonction de sa situation personnelle.
Anne Dufour, Rudy de Sousa
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