Programmation 2018 Lee Bae / Jan Fabre | |||
Pour cette année 2018, la Fondation Maeght accueillera des artistes de réputation internationale poursuivant sa mission consacrée à l’art vivant, aux formes et aux univers créés par les artistes. Au printemps, du 24 mars au 17 juin, l’artiste coréen Lee Bae investira la Fondation Maeght pour y présenter des peintures, des sculptures et des installations épurées, spécialement conçues pour l’espace architectural et la lumière de la fondation. Du 30 juin au 11 novembre, l’exposition de l’artiste belge Jan Fabre sera consacrée à ses sculptures essentiellement en marbre et à ses dessins traitant de la pensée, du corps, de nos rêves et, surtout, de nos imaginaires en dialogue avec les découvertes scientifiques, avec l’esprit et le cerveau qui devient une source, une terre, un personnage dont nous vivons les aventures dans cette exposition grâce à des œuvres, notamment, créées pour cet événement.
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Lee Bae : 24 mars - 17 juin 2018
| Jan Fabre : 30 juin - 11 novembre 2018 | ||
Lee Bae, Issu du feu, 1998. Charbon sculpté, 30 cm de diamètre. | Lee Bae, Landscape, troncs d'arbres brûlés, 18 x 16 m (détail). | Jan Fabre, Cutting the memory, 2014. Marbre blanc de Carrare, 18.6 x 23.3 x 22.1cm. | Jan Fabre, Brain of an atheist, 2014. Marbre blanc de Carrare, 22 x 19 x 14.8 cm. |
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Lee Bae, Landscape, piquets de bois brulés, 360 x 240 x 80 cm. | Jan Fabre, The brain of Velazquez (maids of honour and monkey nuts), 2014. |
Lee Bae « Plus de lumière » 24 mars - 17 juin 2018 | |||
Au printemps, du 24 mars au 17 juin, l’artiste coréen Lee Bae investira les espaces de la Fondation Maeght pour y présenter ses peintures, ses sculptures et ses installations spécialement conçues à cette l’occasion.
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Issu du feu, 2000. Charbon de bois avec bande de caoutchouc, mesures variables. | Acrylic medium, 2012. Charbon noir sur toile, 116 x 89 cm chacun. | Issu du feu, 2000. Charbon sur toile, 210 x 440 cm. | |
Cette expositionmet en lumière une œuvre construite autour de mélanges très subtils hérités d’un art abstrait occidental comme de l’arte povera,avec les codes et les pratiques artistiques traditionnels de la culture coréenne. Ainsi chez Lee Bae, l’idée de nature est présente à la fois grâce au feu, au charbon de bois mais également grâce à la symbolique et à l’immatériel du noir. L’artiste aime rappeler que les bois brulés, le charbon dont il se sert, naissent de la main de l’homme et de sa capacité à transformer cette matière naturelle. Les formes noires, les matériaux, les fonds blancs, la lumière et l’ombre, la densité et la transparence sont un vocabulaire que l’artiste utilise depuis le début de sa carrière pour révéler un environnement et un paysage intérieur, où les formes, l’espace et les éléments sont l’expression philosophique, poétique d’une relation au monde. Entre formes et matériaux, temporalité et surgissement du geste, d’une attitude entre corps et nature, tout dans l’oeuvre de Lee Bae est l’expression de la vitalité, de la force et de l’énergie.
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Vue de l’exposition Lee Bae, The streams rise in the firmament en 2014 au Daegu Art Museum. Landscape, troncs d'arbres brûlés, 18 x 16 m.
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Lee Bae dans son atelier parisien en 2016. | Né en 1956 à Chung-Do en Corée de Sud, Lee Bae, qui vit et travaille aujourd’hui à Paris, est l’un des plus grands artistes coréens de notre époque. De réputation internationale, son œuvre est présentée en Corée (Musée d’Art moderne de Séoul, Musée de Daegu, Busan), en Chine, aux Etats-Unis ou en Europe. Il a notamment exposé à titre personnel en France au Musée Guimet à Paris (2011 et 2015), au Musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne (2011), à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis (2014), au Domaine de Kerguéhennec à Bignan (2016) et au Château de Chaumont-sur-Loire (2016). On peut voir également son œuvre, à travers le monde, dans différentes galeries comme la Galerie Hyundai (Séoul, Corée du Sud), la Galerie Johyun (Busan, Corée du Sud), Holly Hunt, White Box Gallery (New-York), et en France à la Galerie RX et la Galerie Emmanuel Perrotin. | ||
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Jan Fabre 30 juin - 11 novembre 2018 | ||||
L’homme qui mesurait les nuages, 1998. | Grand héritier du surréalisme et du baroque flamand, comme de l’art dramatique et de la danse moderne, on ne présente plus Jan Fabre, sculpteur, dessinateur, écrivain, metteur en scène et chorégraphe. Il est célébré aujourd’hui dans le monde entier comme artiste et comme homme de théâtre. Jan Fabre a conçu une exposition « sur-mesure » pour la Fondation Maeght, une exposition qu’il a voulu spirituelle, dans tous les sens du terme, à la fois onirique, grave, mais avec l’ironie des jeux et l’humour à la manière de James Ensor. Il fait dialoguer ses découvertes d’artiste avec celle de la science et de l’histoire des arts. Jan Fabre se veut à la fois « guerrier et serviteur de la beauté ». Son œuvre répondra à la beauté de la Fondation, qu’il considère comme un haut lieu de la création, par sa scénographie, par la beauté de ses sculptures où le marbre, la blancheur, les opalescences, les transparences répondront aux associations libres de ses dessins et de ses collages. C’est une danse de la pensée et du corps avec les éléments, les autres règnes, les fictions les plus surprenantes, qui se déploira ainsi dans la fondation. | |||
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Gisant (The Liebestod of the brain), 2012. | Brain of Stephen Hawking, 2014.. | Fire on the brain, 2009. | ||
Jan Fabre est né en 1958 à Anvers en Belgique où il vit et travaille. Homme de théâtre et chorégraphe internationalement reconnu, Jan Fabre développe depuis vingt ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, encre bic, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre. Grand dessinateur, Jan Fabre réalise des sculptures et des installations qui explorent la question de la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature ou encore la question de l’artiste comme « guerrier et serviteur » de la beauté.
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Jan Fabre.
| Jan Fabre, à titre personnel, a exposé dans le monde entier, par exemple, le SMAK à Gand, le Museum Van Hedendaagse Kunst à Anvers, le Künstlerhaus Bethanien à Berlin, le Museo Pecci à Prato, le Ludwig Múzeum à Budapest, la Fondation Joan Miró à Barcelone (2003), le Musée du Louvre à Paris (2008), le Museum of Arts and Design à New-York (2010), le Kunsthistorisches Museum à Vienne (2012), le Palais des Beaux-Arts à Lille (2013), le MAXXI à Rome (2013), le Palazzo Vecchio à Florence (2016), le Musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg (2016), mais également la biennale de Venise et dans de nombreuses galeries internationales notamment Guy Pieters Gallery (Belgique), Galerie Daniel Templon (Paris), Galerie Klüser (Munich), MAM Gallery (Vienne - Salzbourg), Galerie Guy Bärtschi (Genève), Studio Trisorio (Naples), Magazzino d’Arte Moderna e Contemporanea (Rome), Gallery 604 (Busan)… |