Avant d’exposer, à travers ces pages, mon approche personnelle de la maladie grave qu’est la sclérose en plaques et qui touche de plus en plus de jeunes, je confirme que tous les propos que je tiendrai ici ne sont pas issus de mes seuls travaux et recherches personnelles. J’ai puisé dans des références simples, multiples, disponibles pour tous ceux qui veulent bien se donner la peine de se documenter. Je citerai évidemment de nombreuses sources auteurs, articles de journalistes de la presse : papier, audiovisuelle ou autres, scientifiques, associations, colloques auxquels j’ai assisté, mais peut-être en oublierai-je quelques-uns ; je demande ici, lecteurs et ressources, toute votre indulgente compréhension.
J’en profite pour informer mes lecteurs que, comme je ne suis pas au courant de tout (comment pourrais-je l’être ?), il est fort probable que la vérité sur la sclérose en plaques soit vraisemblablement pire que l’état des lieux tracé ici.
À travers cet ouvrage, je me situe en dehors de la chose entendue : je ne suis pas issu d’un milieu de spécialistes, sinon celui de la vie. Je revendique aussi ne pas être un praticien naturopathe de longue date. Mais comment aurais-je pu attendre de prétendues années d’expérience pour prendre le temps d’écrire et transmettre toutes ces choses actuelles ? Il n’y a plus de temps à perdre, il faut faire vite, la situation est grave. C’est pour cette raison qu’au lieu de me contenter d’une vie sans risque dans un cabinet de ville, je me suis lancé dans un travail correspondant plus à ma vision collective de ce qu’est la vie. Je l’ai fait dans ce contexte de responsabilité, de gestion du temps, de respect des générations à venir et, bien sûr, dans le contexte dans lequel nous sommes tous inévitablement, je veux dire l’humanité, et surtout la planète Monde. N’oublions pas qu’en tant qu’Humain nous ne possédons qu’une seule maison !
En ce début 2013, une grande partie de la population n’est pas consciente des dégradations catastrophiques et irréversibles qui se produisent sous ses yeux. Nombre d’entre nous profitent, en restant aveugles et sourds, des progrès nuisibles à la vie humaine, mais aussi animale et végétale. Dans Après nous le déluge, livre écrit par Jean-Marie Pelt, on peut lire : « Nous unissons aujourd’hui nos voix pour partager avec le plus grand nombre notre inquiétude sur l’état de la Terre et nos interrogations sur le rôle de la science tant dans le bilan des atteintes à la biodiversité, dans l’épuisement des sols et ressources naturelles que dans les voies proposées pour remédier à ces désastres. » On comprend qu’il y a urgence et que la voie que je propose à travers mes propos est opportune, au-delà d’un opportunisme consumériste de cabinet de soin, fût-il reconnu.
L’Homme est le seul à avoir son destin en main, à lui de prendre les bonnes décisions pour sauver sa seule maison. Puisse-t-il en être assez conscient pour utiliser la prochaine décennie afin d’effectuer ce virage à 180° qui se profile si vite. Je me sens comme dans un bolide sans freins ni chauffeur et j’espère que la sclérose en plaques nous obligera à trouver cette énergie vitale qui est notre seul espoir, dans ce brouhaha médiatico-politique vide.
En effet, alors que la population reste inconsciente, corruptible, désunie, sans courage ni détermination, abattue, avachie, autiste et prête à suivre comme des moutons de Panurge le dernier politicien véreux, seule la Nature reste un repère, une lueur, une espérance pour les générations futures. Elle seule, saura nous indiquer le chemin pour que la grande aventure de notre maison continue.
Je voudrais être comme ces sportifs ou ces chanteurs, adulés par une foule tout à leur écoute. Mais je sens, au contraire, l’ambiance pesante de tous ceux qui jouent dans le camp adverse, avec leur indifférence et leur ego, et qui finissent par s’étonner d’être en dysharmonie avec la Nature. Ils jouent dans l’arène des perdants et se demandent pourquoi et comment ce qu’ils souhaitent ne se réalise pas. Malgré tout, je reste sûr de mon message et revendique l’ensemble de mes dires, tout en étant conscient de mon « imparfaitude » toute légitime. En effet, comment tout connaître et tout appréhender sans se prendre pour Dieu ? Je reste à ma place et conçois qu’un savoir quelconque n’a de valeur qu’à l’instant où il est appris. Toutes choses sont évolutives puisque c’est la vie !
Michel Lemaire
Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icône ci-dessous
Michel Lemaire est olfactothérapeute (école Gilles Fournil), magnétiseur et maturopathe (école AVCN), auteur et conférencier. Il enseigne a Dijon.
Le blog de Michel Lemaire : spu.over-blog.com