Ces dernières années, le ventre est devenu une véritable star des médias et les troubles digestifs sont enfin sortis de l’ombre. Longtemps pathologies tabou, les maux d’estomac, douleurs intestinales, ballonnements et autres troubles du transit sont aujourd’hui plus facilement évoqués en cabinet médical. La plupart du temps, il s’agit de pathologies bénignes, fonctionnelles, qui heureusement ne mettent pas la vie en danger. Et pourtant, elle la gâche au quotidien !
Face à ces pathologies qui touchent plus de la moitié d’entre nous, la médecine conventionnelle est souvent démunie en proposant des médicaments chimiques qui peuvent aggraver les troubles. C’est le cas de certains laxatifs, antibiotiques ou médicaments antiacide encore largement prescrits ou utilisés à tort et à travers, de façon abusive. Certains ne sont que des cautères sur une jambe de bois. Ils soignent les symptômes en négligeant les causes profondes de la maladie. Plutôt que de guérir, ils engendrent des dépendances aux médicaments préjudiciables à la santé.
Ces dernières années, les connaissances sur le système nerveux digestif (notre « second » cerveau), sur l’écologie intestinale et sur le microbiote (les bactéries amies qui logent dans nos intestins) ont aussi radicale- ment changé notre point de vue sur le ventre. Loin d’être seulement le lieu de l’assimilation des aliments et de l’évacuation des déchets organiques, le système digestif est désormais reconnu comme doté d’une « intelligence ». Il sécrète des neuromédiateurs qui le mettent en communication avec l’ensemble des autres systèmes, dont en premier lieu le cerveau. L’impact des maladies digestives sur le psychisme et le rôle du psychisme dans leur apparition sont de plus en plus étudiés. Les déséquilibres du microbiote se révèlent impliqués dans un nombre de pathologies croissant. Tous les mois ou presque, une nouvelle étude scientifique nous démontre ainsi son importance pour la santé globale.
L’homéopathie a malheureusement été amputée d’une arme efficace qui a fait ses preuves durant deux cents ans, sans aucun effet secondaire, c’est l’isothérapie des selles, désormais interdite en France. Or, aujourd’hui, les allopathes reprennent la transplantation de selles pour modifier la flore intestinale. Mais devant certains ulcères d’estomac, la connais- sance d’un micro-organisme responsable, tel que l’Helicobacter pylori a permis de trouver de bons antibiotiques spécifiques. L’homéopathie permet alors de détoxiquer et de drainer le sujet.
Face à ces nouvelles données, l’homéopathie a plus que jamais sa légitimité pour soigner les troubles digestifs. Elle le fait en prenant en compte la globalité du sujet, avec sa symptomatologie propre, son comportement, sa personnalité, sa psychologie, de façon écologique et sans effet secondaire. Il m’est donc apparu important de reprendre l’ensemble des pathologies digestives et de proposer pour chacune les médicaments homéopathiques les plus efficaces. Ce travail que j’ai voulu le plus exhaustif possible a été réalisé dans l’esprit des cours que j’anime depuis plus de trente ans : pratique tout en donnant un éclairage approfondi sur la prise en charge du terrain, essentiel en homéopathie.
Albert-Claude Quemoun
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