Depuis une dizaine d’années, de grandes universités américaines et européennes, ainsi que des laboratoires scientifiques, mènent des recherches intensives sur la méditation bouddhique et son action à court et à long terme sur le cerveau et le corps. Des scientifiques de renommée internationale ont publié des travaux indiquant que les bouddhistes ont la capacité d’influencer leur cerveau, afin de ressentir une joie réelle et de maîtriser leurs instincts agressifs. Ces récentes études ont prouvé que les bouddhistes étaient des gens heureux, calmes et sereins. Utilisant de nouvelles techniques de scannographie, des neurologues de l’université du Wisconsin (États-Unis), ont révélé chez les bouddhistes pratiquant souvent la méditation une activité particulière dans les lobes frontaux gauches du cerveau. Une telle activité dans cette zone est liée à des émotions positives et à la maîtrise de soi.
Selon le professeur Paul Ekman, membre du centre médical de l’université de Californie (San Francisco), la méditation orientale permet de maîtriser l’activité de l’amygdale, zone du cerveau où loge la mémoire de nos peurs. Ekman a découvert que les bouddhistes étaient moins sujets aux chocs, aux troubles nerveux, à la surprise et à la colère.
Le professeur Owen Flanagan, de l’université de Duke (Caroline du Nord), a remarqué que la zone du cerveau sensible à la compassion est développée de 700 à 800 % chez un bouddhiste pratiquant la méditation, alors que cette zone ne dépasse pas 10 à 15 % chez un individu normal.
Les chercheurs Michael Murphy, Stephan Bodian, Steven Donovan, Richard Davidson et bien d’autres, tous spécialistes reconnus en psychiatrie et en neurobiologie, ont donné une idée précise des effets de la méditation en mettant en évidence les constatations suivantes : l’accès à des visions pénétrantes de la nature de l’esprit, l’atteinte d’états profonds d’absorption extatique, une paix intérieure inébranlable que les circonstances extérieures ne peuvent perturber, la culture d’états mentaux positifs (patience, amour, bonté, sérénité, joie, compassion), la faculté de maîtriser les fonctions corporelles (rythme cardiaque, température et métabolisme), la capacité de mobiliser et de déplacer l’énergie vitale du corps pour guérir ou conduire à une transformation personnelle, le développement de pouvoirs extraordinaires comme la clairvoyance, une diminution de la tension artérielle chez les hypertendus, un rétablissement plus rapide après une période de stress, une diminution du taux de cholestérol sérique, une respiration plus profonde et plus lente, une meilleure empathie, créativité et réalisation de soi, une régression de l’anxiété chronique, une précision et une sensibilité perceptives accrues, la prise de conscience d’une dimension spirituelle de l’être. Divers hôpitaux occidentaux utilisent la méditation bouddhique comme thérapie contre la dépression et autres maladies.
Ian Stevenson (né le 31 octobre 1918 à Montréal au Canada et décédé le 8 février 2007 à Charlottesville aux États- Unis), professeur et médecin du département de psychiatrie à l’université de Virginie, a collecté et méticuleusement recherché des cas d’enfants et d’adultes qui se souviennent de leurs vies antérieures, sans l’aide de l’hypnose. Il publie, pour les communautés scientifiques et académiques, ses recherches sur 3 000 personnes, qui fournissent des preuves suggestives sur la réincarnation. Il en est considéré par ses collègues comme l’un des meilleurs spécialistes au monde. Il a également étudié le cas d’enfants présentant des marques de naissance inexplicables (coups de couteau, de balles, traces de strangulation, accidents divers) toutes liées à une mort antérieure violente... Ces travaux confirment scientifiquement la croyance bouddhique de la réincarnation.
D’autre part, les professeurs ou médecins Francis Story, Antonia Mills, Erlendur Haraldsson, Jürgen Keil, Jean-Pierre Schnetzler ont étudié des phénomènes identiques et conclu à la validité des méthodes et résultats de Stevenson. D’autres chercheurs ou docteurs comme Roger Woolger, Hazel Denning, Brian Weiss se sont intéressés à la réincarnation et arrivent à des conclusions identiques à celles du professeur Ian Stevenson.
Des lamas tibétains se sont réincarnés en Occident, de même que l’on a assisté à des cas spectaculaires de réincarnation de grands maîtres bouddhistes. La communauté scientifique a étudié le cas d’un jeune tulkou né en 1995, reconnu comme la réincarnation d’un dignitaire religieux, Tenzin Rabgyé, ancien régent du Bhoutan, décédé il y a trois cents ans. La mémoire intacte, l’enfant, âgé de trois ans, a donné des détails précis de sa vie antérieure, accréditant la thèse d’une continuité de la conscience par-delà la mort. Grâce à lui, il a été possible de retrouver des objets égarés depuis trois cents ans dans certains temples.
Certains phénomènes miraculeux sont également présentés, comme les étranges pouvoirs de certains grands maîtres du bouddhisme tibétain, ainsi que le cas du Lama Hambo (1852-1927), dont le corps n’offre aucun signe de décomposition en 2002. À Moscou, Vladislav Kozeltsev, expert au centre de technologie biomédicale, l’institut qui assurait la conservation du corps de Lénine sur la place Rouge, affirme que la conservation du lama ne trouve aucune explication rationnelle.
Dominique Lormier
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