À quoi correspondent ces neuf nombres premiers ?
Chacun d’entre eux s’inscrit dans une évolution, décrit des tendances, positives ou moins flatteuses, donne une vibration particulière.
En voici un bref résumé.
LE UN.
Le UN représente le début, le démarrage, les semailles.
C’est MOI, l’ego.
Du côté positif, on trouve donc des notions telles que :
activité, énergie, vitalité, entreprise, décisions, commandement, personnalité, ambition, rapidité, affirmation de soi, réalisation, innovation, exploration.
Il correspond bien à notre BÉLIER.
Si le UN est amplifié, les tendances amplifient le même cours et l’on risque alors de tomber dans la directivité, l’autoritarisme, la tyrannie, l’entêtement, la domination, l’égoïsme, l’impatience.
Si, en revanche, le UN manque de vitamines, il peut exister un manque de confiance en soi, des doutes quant à ses capacités, de la timidité, des hésitations, bref un retrait par rapport au potentiel de départ.
LE DEUX.
Le DEUX parle de l’autre, de l’entente, de la collaboration, de la coopération, de l’assistanat. La graine semée commence à germer.
C’est TOI.
Positivement, le DEUX représente donc : douceur, diplomatie, aide, service, paix, sensations, union, association, bienveillance, imagination, mais aussi DUALITÉ.
Ceci implique, dans le cas où le DEUX serait développé, une tendance à la passivité, à la soumission, à la dépendance, au besoin de compagnie ou la peur de la solitude. Danslecasinverse,unDEUXanémiéouabsentparlerademanquedediplomatie,d’exigences et de sélectivité, d’individualisme au détriment du collectivisme, et donc séparation, « duel » ou lieu de « duo », avec, souvent, une pointe de masochisme sous-jacent.
LE TROIS.
Le TROIS sort de terre, il sort de sa phase de préparation pour arriver à l’air libre. Il s’agit donc du résultat, d’ouverture.
Il représente la VIE.
Normalement, le TROIS signifie : expression personnelle, créativité, sociabilité, activité, communication, optimisme, enthousiasme, originalité, dynamisme, entrain, invention, humour, plaisirs, sensualité.
Si le TROIS se développe outre mesure, il peut alors entraîner des côtés bavards, superficiels, dispersés, mondains, coquets, impulsifs...
Mais, s’il reste sous-développé, les tendances deviennent alors intolérantes, colériques, rigides, introverties, avec des difficultés sur le plan de l’expression.
LE QUATRE.
Le QUATRE se lignifie peu à peu. Il représente le travail, l’effort, le mérite, les contraintes, la construction durable mais à la sueur de son front.
Il s’agit du DEVOIR.
Traditionnellement, le QUATRE parle de : conscience, persévérance, ténacité, ordre, méthode, organisation, patience, stabilité, durabilité, réalisme, fidélité, dignité.
Si le QUATRE prend de l’importance, il provoque alors des tendances maniaques, tatillonnes, strictes, sévères, austères, manquant de fantaisie, routinières, parfois avaricieuses. Dans le cas inverse, si le QUATRE ne s’exprime pas suffisamment, ce sera l’insatisfaction, le désordre, soit de la paresse soit un travail sporadique, l’instabilité, qui risquent de l’emporter.
LE CINQ.
Le CINQ, après avoir oeuvré, cherche à se libérer pour profiter de son acquis. Il s’épanouit en plein jour.
Il représente la LIBERTÉ.
Un CINQ révélé évoque : indépendance, curiosité, échanges, communication, mobilité, adaptation, aventures, voyages, audace, ingéniosité, goût pour l’expérience, la nouveauté, le changement, séduction et libido.
Au cas où le CINQ deviendrait prioritaire, cela pourrait impliquer de l’instabilité, de l’irresponsabilité, de la superficialité, une sexualité aiguë, de l’égoïsme.
À l’inverse, si le CINQ devenait mineur, il s’agirait alors de sédentarité, de rejet de tout imprévu ou inattendu, le besoin de préserver soigneusement son jardin secret.
LE SIX.
Le SIX, lui, après avoir bien vécu avec le CINQ, cherche à fonder une famille, à créer l’harmonie, à laisser parler son cœur. Chaque chose en son temps !
Il s’agit surtout de l’AFFECTIF.
Le SIX équilibré indique : sensibilité, charme, esthétisme, équilibre sentimental, priorité de l’affectif, conciliation, médiation, diplomatie, ajustement, balance, responsabilités.
Au cas où le SIX s’amplifierait, on pourrait suggérer des tendances hyperémotives, la nécessité absolue d’affection, d’assumer même des obligations pour se sentir aimé et utile, le besoin de la famille, de beauté, teintés d’indécision, d’hésitations devant des choix à faire. À l’inverse, si le SIX est déficient, les exigences, la sélectivité, l’incapacité d’accepter les êtres et les choses tels qu’ils sont, rendent l’accord difficile, et ce peut être un signal d’alarme contre un divorce ou une séparation éventuels.
LE SEPT.
Le SEPT prend du recul. Il réfléchit, fait le point. Le fruit mûrit, lentement, une transformation intérieure s’opère.
Son domaine est CÉRÉBRAL.
Un SEPT typique implique : réflexion, analyse, observation, recherche, études, quête intérieure, originalité, indépendance mais culte de l’amitié, solitude, réserve, introspection mais passion cachée, perfectionnisme.
Le SEPT amplifié donne des aspects plus marginaux, plus intériorisés, plus psychologues, plus intuitifs, plus ironiques, plus spirituels, mélancoliques ou même pessimistes, comme un absolutisme idéal trop accusé.
Si le SEPT est absent, ou en état de déficience, cela signale une tendance superficielle, légère, sans approfondir ni aller au fond des choses, de la susceptibilité, le rejet des rapports hiérarchiques, un manque de foi en soi comme dans autrui.
LE HUIT.
Le HUIT porte ses fruits. Temps de la récolte, de la réalisation, de l’organisation, du retour au concret. On recueille, ou l’on paie.
Le MATÉRIEL est concerné.
Le HUIT normal signale : énergie, force, puissance, travail, énergie, organisation, gestion, maîtrise, entreprise, commandement, construction, justice, courage, intégrité, loyauté, goût du risque et du défi, endurance, recherche de la réussite sociale.
Un HUIT trop accusé, lui, indique un attachement trop important pour le matériel, l’argent, les biens, une ambition qui frise l’arrivisme, une violence possible, une impatience certaine, des risques d’abus de pouvoir, d’agressivité, comme de rancune ou de despotisme. Mais un HUIT en manque dénote un absolutisme, un extrémisme, un côté entier, direct, brutal, sans demi-teintes, sans conscience réelle de la valeur de l’argent, une jalousie dévorante mais un déséquilibre, un manque de pondération qui peut jouer des tours...
LE NEUF.
Le NEUF ferme la boucle. Il termine, achève, conclut, fait le bilan et transmet, laboure le terrain pour préparer de futures semailles.
On conclue logiquement par l’ACCOMPLISSEMENT.
Le NEUF équilibré signifie : idéal, altruisme, générosité, don de soi, mission et transmission, hyperémotivité, spiritualité, humanité, compassion, exploration, voyages, quête, fierté, noblesse, dévouement, ouverture, écoute, conseils.
Le NEUF développé apporte plus de chimères que d’idéal, peu de contact avec la réa- lité pratique, une naïveté certaine, une gentillesse innée, l’incapacité de dire non, une hyperémotivité, une tendance à la dispersion, une influençabilité et des côtés pessimistes, des moments dépressifs, de remises en cause après des vagues d’enthousiasme, le besoin d’affection et d’être rassuré, une vie qui ne vaut que par le reflet que renvoie autrui.
Le NEUF déficient rend la compréhension plus malaisée, renforce l’égoïsme ou l’égocentrisme,l’incapacitédecomprendrelesréactionsémotivesdesautres,l’espritdecontradiction, le désordre.
Que les puristes ne s’insurgent pas, l’omission des 11 et des 22 est volontaire, afin de simplifier ce panorama par ailleurs très détaillé. Je leur adresse mes excuses.
Philippe Louvigny
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