Les religions, marches t-elles d’un seul et même escalier vers la Vérité ?

Lorsque nous tentons d’écarter les conceptions humaines qui, peu à peu, ont occulté la pureté des préceptes de ces maîtres, nous ne pouvons qu’être frappés par leur convergence. Trop souvent déformés quand ils n’ont pas même été tronqués ou modifiés, ces enseignements n’étaient ils pas destinés à n’être que les expressions diverses d’une seule et même Vérité ? Sagesses qui auraient, en fait, été déclinées différemment, selon le développement socioculturel et spirituel des peuples auxquels elles s’adressaient. Ainsi la prédication de Bouddha était-elle adaptée très précisément à la personnalité du peuple indien tandis que celle de Mahomet le fut tout autant à celle des Arabes. Imaginons un instant quel aurait été le succès de leurs prêches, s’ils avaient été intervertis. Est-il déraisonnable d’envisager que leurs prédications, ainsi que celles de Zoroastre, Krishna, Moïse, Lao-Tseu, ou même de Jésus puissent constituer les différentes marches d’un seul et même escalier qui mènerait, à la Vérité ineffable ou au trône de Dieu ?

Lorsque nous tentons d’écarter les conceptions humaines qui, peu à peu, ont occulté la pureté des préceptes de ces maîtres, nous ne pouvons qu’être frappés par leur convergence. Trop souvent déformés quand ils n’ont pas même été tronqués ou modifiés, ces enseignements n’étaient ils pas destinés à n’être que les expressions diverses d’une seule et même Vérité ? Sagesses qui auraient, en fait, été déclinées différemment, selon le développement socioculturel et spirituel des peuples auxquels elles s’adressaient. Ainsi la prédication de Bouddha était-elle adaptée très précisément à la personnalité du peuple indien tandis que celle de Mahomet le fut tout autant à celle des Arabes. Imaginons un instant quel aurait été le succès de leurs prêches, s’ils avaient été intervertis. Est-il déraisonnable d’envisager que leurs prédications, ainsi que celles de Zoroastre, Krishna, Moïse, Lao-Tseu, ou même de Jésus puissent constituer les différentes marches d’un seul et même escalier qui mènerait, à la Vérité ineffable ou au trône de Dieu ? Car peut-on envisager un Dieu unique et admettre dans le même temps des contradictions entre les messages qui s’y réfèrent ? Plutôt que de chercher vainement lequel d’entre eux est le meilleur, le plus pur ou le plus fidèle à Dieu, pourquoi ne pas envisager tout simplement l’hypothèse suivante. Si l’humanité n’avait pas mal interprété, déformé, ou falsifié, les propos de ces dispensateurs de la Vérité, il n’y aurait aujourd’hui qu’un seul enseignement homogène de la Volonté divine. Cette hypothèse ayant pour seuls inconvénients d’être positive et constructive, il n’y a donc aucun péril à l’envisager. Et tant mieux si elle ouvre une perspective réconfortante ! En particulier, en ces temps troublés que nous traversons, dans lesquels la peur et la méconnaissance d’autrui, l’intolérance et le repli identitaire progressent, tandis que les divisions et les tensions s’exacerbent. C’est cette perspective stimulante, et fédératrice, que nous vous proposons maintenant d’ouvrir.

Constater que ces maîtres – que nous pourrions aussi appeler « préparateur de chemin » – distinguent clairement, et de manière identique, les notions de bien et du mal n’est-il pas déjà en soi rassurant ? Observer qu’ils préconisent des valeurs com- munes telles que la justice et le courage, la piété et la sagesse, ou encore la tempérance, la tolérance et la compassion contribuera peut-être à restaurer la confiance que nous pouvons avoir en la destinée humaine, dès lors qu’elle accepte de se soumettre à une loi naturelle unique, exigeante mais aussi bienveillante. Nous nous réjouirons de redécouvrir qu’ils promeuvent unanimement les vertus de l’amour. Non pas un amour doucereux, dans lequel nous nous complaisons trop souvent douillettement, mais un amour exigeant auquel sont associées rigueur et fermeté. Car, sans ces deux exigences, peut-il y avoir pardon et rédemption ? N’est-il pas en effet juste de devoir assumer les conséquences de nos actes, sans oublier celles de nos pensées dont nous sous-estimons trop souvent les effets subtils ? D’ailleurs, cette complémentarité entre amour et rigueur nous est peut-être un rappel opportun. Peut-être est-il désormais temps, après avoir trop longtemps cultivé unilatéralement nos droits, de les équilibrer d’une meilleure conscience de nos devoirs. Nous pourrons aussi être séduits par l’hymne à la vie que ces récits nous suggèrent unanimement d’entonner, en nous inspirant des beautés de la nature, qu’ils nous invitent à respecter. Enfin, nous serons probablement surpris par la modernité d’un message trop souvent méconnu et déformé ayant trait à la féminité.

Et si nous changions de paradigme ?
Comment enlever la gangue qui a peu à peu recouvert les enseignements de ces guides et en a terni l’éclat ? Comment séparer le grain de l’ivraie dans les conceptions qui se sont progressivement accumulées puis opposées au fil des temps. Nous verrons que l’histoire et la science des religions ne nous livrent que quelques rares bribes de faits avérés. Quant à ceux rapportés par les traditions religieuses, la plupart sont d’une authenticité douteuse et résistent difficilement à l’analyse critique. Et ce ne sont pas les dizaines de milliers d’ouvrages d’érudits, plus doctes les uns que les autres, qui nous éclaireront, tant leurs thèses et leurs affirmations souvent se contredisent.

Puisque l’accumulation de nos connaissances et cogitations ne semble pas nous éclairer, peut-être est-il temps de changer de paradigme pour tenter de sortir de cette confusion. Que risquons-nous à aborder l’histoire et les enseignements de ces maîtres depuis un nouvel angle d’observation ? Quels périls y a-t-il à nous laisser guider par notre ressenti et notre intuition ? Celle-ci n’est-elle pas seule capable d’embrasser de vastes espaces, contrairement à notre intellect qui, lui, est limité par les notions d’espace et de temps ? C’est dans cette perspective, que je me suis plongé dans l’effervescence intellectuelle suscitée à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle par la redécouverte, en Occident, des spiritualités orientales et, en particulier, de l’hindouisme et du bouddhisme. Alors que la mode était à l’orientalisme, un certain nombre d’intellec- tuels européens étudièrent d’autres expressions religieuses que celles dans lesquelles ils avaient été élevés. Ils y trouvèrent des réponses à certaines questions existentielles, auxquelles la religion chrétienne dans laquelle ils avaient été éduqués les avait laissés, jusqu’alors, perplexes. Ils le firent en s’affranchissant du carcan du dogmatisme, convaincus qu’ils étaient dotés du libre arbitre, et donc responsables de leur propre destinée. C’est ainsi que certains intégrèrent dans leurs convictions, sans pour autant renier leur héritage, un certain nombre de conceptions qui prévalaient dans d’autres spiritualités. Comme par exemple la notion de vies multiples qui avait disparu progressivement en Occident à partir de 553, lorsque fut jugée anathème la réincarnation, lors du concile de Constantinople 21. L’intégration de ce concept permit à ces auteurs de s’affranchir de la croyance en les desseins impénétrables de Dieu ou en son pouvoir omnipotent, ce qui les ouvrit à de nouvelles perspectives, comme celle suggérant qu’il suffisait d’observer ce que nous sommes dans notre vie présente pour entrevoir ce que nous étions jadis. Mais surtout, le fait stimulant que nos agissements présents, ainsi que nos pensées actuelles, nous laissent entrevoir ce que nous pourrions être dans une vie future 22. Ainsi l’homme tisserait-il lui-même les fils d’un destin dont les tenants et les aboutissants ne pourraient intervenir au cours d’une seule vie. Cette conception leur ouvrit un nouveau champ d’investigation en éclairant, par exemple d’un jour nouveau, la troublante inégalité qui semble prévaloir entre les hommes et leurs différentes destinées. Convaincus que les expériences de vie sont les seuls fruits que l’homme emporte dans l’au-delà, ces auteurs envisageront de nouvelles et stimulantes perspectives, qui me semblent trancher avec le pessimisme, le fatalisme ou encore le sentiment d’absurde qui dominaient, en particulier à l’issue du traumatisme qu’avait représenté la Première Guerre mondiale.

Ces auteurs, que je ne ferais ici que survoler 23, me semblent avoir voulu rejoindre l’ambition, prêtée à Alexandre le Grand, d’avoir voulu unir l’Occident et l’Orient afin que leurs populations puissent « boire [...] à la même coupe de félicité24 ». Ce sont tout d’abord H.P. Blavatsky, Henry Steel Olcott et William Quan Judge, les cofondateurs de la théosophie qui souhaitaient former le noyau d’une fraternité universelle sans distinction de race, de croyance, de sexe, de caste ou de couleur. Puis Rudolf Steiner qui, au travers de l’anthroposophie, souhaita contribuer, non pas à une nouvelle religion, mais à l’émergence, chez l’homme, de la conscience de son humanité. C’est ensuite K.G. Jung, qui manifesta une passion pour la théologie et l’étude des mythologies, ainsi que pour les textes fondateurs des grandes religions. Ses travaux et ses réflexions modelèrent une pensée extrêmement féconde, d’autant plus intéressante de nos jours qu’elle est bienveillante. C’est enfin Oskar Ernst Bernhardt, qui donna dans les années 1920 une centaine de conférences, dont l’objectif était de remettre en lumière le message christique originel en s’adressant à l’être humain lui-même, sans intermédiaire ni Église, en soulignant qu’« il n’est de foi véritable que dans la conviction qui ne peut naître que d’un contrôle et d’un examen intransigeants ».

• Un regard différent sur Zoroastre, Moïse, Lao-Tseu, Bouddha et Mahomet
C’est dans cet esprit que je me propose maintenant de vous faire découvrir des textes singuliers qui furent publiés en Allemagne dans les années 1930. Ces écrits nous relatent, entre autres, les vies de ces grandes figures spirituelles que furent Zoroastre, Moïse, Lao-Tseu, Bouddha et Mahomet. La clarté de ces écrits, qui tranchait avec l’aridité de mes recherches antérieures, fut pour moi une joyeuse découverte ! À mesure que j’avançais dans leur lecture, je découvrais que leurs enseignements, telles les pièces d’un puzzle, s’emboîtaient merveilleusement. Et pour- tant, au sens strict du terme, ces récits n’ont rien de sérieux ni d’historique, d’autant plus qu’ils nous auraient été transmis par des auteurs dont on ne sait quasiment rien, si ce n’est qu’il s’agirait de deux femmes. Ce qui m’a intrigué, de prime abord, est que ces textes étaient proposés anonymement, sans aucune introduction ni commentaire. Comme si leurs auteurs voulaient totalement s’effacer derrière leurs récits, afin qu’ils soient appréciés sans préjugé et pour leurs qualités propres. J’ai, pour ma part, éprouvé un effet bienfaisant à leur lecture. Tant par la simplicité des propos rapportés qui sonnent juste, que par le naturel des faits et gestes qui y sont rendus. Leur vraisemblance tranche avec la plupart des récits transmis par les textes des traditions religieuses, dans lesquels le surnaturel le dispute souvent à l’improbable ou au féerique, tandis que l’on y perçoit souvent l’intention prosélyte qui les anime de convaincre le lecteur, ou de frapper son esprit.
L’objectivité nous oblige à préciser que ces ouvrages font appa- raître quelques anomalies. Certaines peuvent être imputées à des problèmes de traduction, que notre connaissance insuffisante de l’allemand n’a pas permis de redresser. En particulier pour ce qui est des noms propres. D’autres sont probablement liées à une chronologie que l’on aurait aimé être plus précise pour des contrées qui ne nous ont pas familières. Enfin, des incompréhensions sont aussi probablement imputables au processus de transcription en mot, par le cerveau des narratrices, d’images captées par leur esprit qui, lui, n’est pas limité par l’espace et le temps. En tout état de cause, ces anomalies doivent être appréciées au regard des erreurs, des contradic- tions et parfois même des extravagances que le chercheur ne manque pas de relever dans le corpus des écritures, qui font foi dans les grandes religions.

• Récits ou fables ? À chacun de se forger sa propre conviction !
En exerçant son esprit critique, on peut envisager que les auteurs de ces ouvrages d’environ trois cents pages aient disposé d’une imagination débordante pour les concevoir. Mais encore eût-il fallu que nos auteurs aient disposé d’une culture et d’une somme de connaissances historiques et anthropolo-  giques invraisemblables. En tout cas, celles-ci défient d’autant plus notre entendement qu’à l’époque, il n’était pas possible, de trouver ou valider une quelconque information en quelques clics sur la toile. Pas plus que de se donner, grâce à Wikipédia ou à quelques articles bien choisis sur le Net, un vernis culturel sur tout sujet. Tout aussi troublant est l’éclairage qui nous est proposé de civilisations dont nous sommes peu familiers, d’autant que les faits relatés se sont déroulés à des époques lointaines et souvent dans de vastes espaces géographiques qui nous sont méconnus. Mais surtout, nous avons peine à concevoir la manière dont nos auteurs ont pu imaginer d’aussi subtiles interactions et de si insoupçonnées filiations – par exemple celles qui semblent avoir lié les enseignements de Zoroastre en Iran à ceux qui furent à l’origine du lamaïsme au Tibet, bien avant que l’influence de Bouddha ne s’y fasse elle-même sentir. Lamaïsme qui aurait lui-même influencé la civilisation chinoise, qui lui aurait voué un profond respect, en particulier, à l’époque où Lao-Tseu y développera son activité. Enfin, et ce dernier point m’a semblé déterminant, nous savons que le plus récent de ces récits a été publié en 1936 tandis que le plus ancien n’est pas antérieur à 1930. Ayant mis pour ma part une dizaine d’années à rédiger un premier livre, je suis intrigué par la rapidité avec laquelle ces ouvrages ont ainsi pu être publiés. Il est vrai que je suis en mesure d’apprécier le temps nécessaire à la col- lecte d’informations et de documentation avant que ne puisse être envisagée la rédaction proprement dite, sans compter les multiples relectures nécessaires pour en assurer la cohérence de l’ouvrage.

Si nous entrons un peu plus dans le détail de ces textes, nous pouvons observer que nos narratrices semblent familières avec la manière dont les peuples dans lesquels œuvraient ces guides vivaient au quotidien. Elles disposent également de connaissances précises sur la diversité des pratiques religieuses et des rites alors en vigueur, non seulement ceux qui se déroulaient lors de fêtes solennelles mais aussi ceux qui ponctuaient la vie des populations ou relevaient de leur intimité. De plus, on ne peut être insensible à la façon dont nous sont dépeints les différents stades de développement des peuples qui nous sont présentés. D’autant plus que ces peuplades occupent des espaces culturels très différents, puisqu’ils nous emmènent du Moyen Orient à la Chine, en passant par l’Inde et l’Iran, sous des régimes politiques variés, à des époques diverses qui s’étendent du xxe ou xve siècle avant notre ère, pour Zoroastre et Moïse, jusqu’au viie siècle après Jésus-Christ pour Mahomet.

C’est ainsi que nous découvrons la vie sur les hauts plateaux iraniens et la manière dont une gouvernance éclairée permit l’émergence d’une royauté inspirée, puisque vibrant dans les lois divines. Après quoi, nous nous dirigerons vers la cour de pharaon pour observer comment se forgèrent la personnalité de Moïse, puis son sentiment d’appartenance au peuple juif, avant qu’il n’entreprenne son combat contre pharaon pour sa libération. Nous nous tournerons alors vers la Chine pour observer comment la peur des démons et des esprits semblait inhiber les contemporains de Lao-Tseu, mais aussi comprendre la controverse qui l’opposa à Confucius. Prenant ensuite la direction du sous-continent indien, il nous sera sonné l’occasion de suivre les pérégrinations et la lente maturation de Bouddha, ou plutôt, devrions-nous dire, de la lignée des Gautama, de voir comment ces Bouddha s’attachèrent successivement à éduquer les Indiens et à combattre leur propension à la rêverie et la non- chalance. Nous serons surpris par l’enchaînement harmonieux des événements qui contribueront à la fédération puis à l’éléva- tion des populations qui se soumirent volontairement à leurs injonctions. La forme de celles-ci ainsi que la sobriété des anecdotes qui nous sont relatées tranchent avec le surnaturel et les fantasmagories qui parsèment la plupart des récits qui nous sont faits de la vie de Bouddha par les traditions religieuses qui s’y réfèrent. Quant à Mahomet, il nous sera proposé de mieux comprendre le contexte qui l’incita, en tant que dernier prophète, à réconcilier, les fières et belliqueuses tribus arabes qui commençaient à se diviser. Car, outre des animistes et des polythéistes, des juifs, des nazaréens et des chrétiens hellénistes, peuplaient en majorité la péninsule arabique. Il est vrai que celle-ci était, alors, le croisement d’une importante route commerciale entre la Méditerranée et l’Inde, ce qui explique les multiples influences auxquelles elle était soumise.

Mais au préalable, nous découvrirons comment ces future dispensateurs de la Vérité trouvèrent sur leur chemin, des précepteurs et des éducateurs à la ferme et bienveillante sollicitude, à laquelle ils se soumirent. On ne manquera pas d’être impressionné par la manière dont ils furent soigneusement préparés pour mener à bien leurs missions de « précurseurs » ou de « préparateurs de chemin », expressions qui nous sont alternativement proposées par les différentes traductions 25. Nous suivrons pas à pas la manière dont ils mûrirent, au travers des différentes expériences de vie qu’ils traversèrent. Nous observerons aussi l’étroite conni- vence qu’ils développèrent avec la nature, les entités qui l’animent, ainsi qu’envers les animaux, aux signes desquels ils furent toujours attentifs. Enfin, nous constaterons que leur activité publique ne fut entreprise qu’après avoir été systématiquement précédée d’une longue période d’introspection et de méditation. Comme s’il leur avait été nécessaire de puiser l’inspiration et la force intérieure nécessaires à leur mission dans le silence de la nature, propice au recueillement.

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20. Matthieu 7, 7.
21. C. Queruau Lamerie, op. cit.
22. Paraphrase d’un proverbe tibétain : « Pour savoir ce que vous étiez, regardez ce que vous êtes, pour savoir ce que vous serez, regardez ce que vous faites. »
23. C. Queruau Lamerie, op. cit.
24. Benoist-Méchin Jacques, Alexandre le grand. Le rêve dépassé, Paris, Clai- refontaine, 1964.
25. Wegbereiter est le qualificatif allemand donné à ces guides dans les textes originaux des années 1930. Selon les traductions, les expressions « précur- seur » ou « préparateur de chemin » sont employées dans ces récite pour qualifier ces dispensateurs de Vérité.

 

Christophe Queruau Lamerie     
                                                                              

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