Illimitez votre esprit
Un des freins principaux au développement et à la pratique des pouvoirs extrasensoriels est la conception suivant laquelle il faut obligatoirement un instructeur pour y parvenir.
C’est à la fois vrai et faux... !
En effet, décider de dépasser ses limites en développant les pouvoirs qui sont en soi n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Il faut s’engager sur ce chemin d’un pas résolu, car si votre initiation ne sera pas longue grâce à cet ouvrage initiatique, il faudra ensuite pratiquer régulièrement pour arriver à la plénitude de vos pouvoirs.
Cela demande de la motivation et de l’organisation. Si vous possédez la première et si vous êtes capable de la seconde, alors nul besoin de qui que ce soit d’autre pour progresser.
Régularité, Motivation et Organisation (ROM) sont les trois piliers de votre réussite dans la découverte et l’utilisation de vos facultés parapsychiques.
Les êtres qui réussissent à les pratiquer ne sont pas forcément plus doués que le commun des mortels mais ils appliquent la loi ROM consciemment ou inconsciemment.
Contrairement à ce que croient beaucoup de personnes, tout le monde possède des facultés extrasensorielles et tout le monde peut les développer.
Ce qui fait la différence entre ceux qui les développent vraiment et les autres est cette fameuse loi ROM !
Notre monde est tellement matérialiste que la plupart des gens sont persuadés que des possibilités telles que la télépathie, la télékinésie, la clairvoyance, les arts divinatoires sont, pour leurs détracteurs, illusoires. Même parmi leurs défenseurs, certains pensent que ces pouvoirs “ surnaturels ” sont réservés à une élite d’êtres exceptionnels doués de qualités au-dessus de la moyenne. Ces deux attitudes sont, autant l’une que l’autre, des obstacles à une véritable pratique authentique.
Or toutes ces facultés sont tout à fait naturelles ! Elles n’ont de “ surnaturel ” que le qualificatif imposé par notre société matérialiste qui, depuis des siècles, accole cette étiquette “ surnaturel ” à tout ce qu’elle ne comprend pas, n’arrive pas à expliquer ou se trouve en dehors du champ des découvertes scientifiques.
En notre société, dans notre monde technologique, la raison est reine et tout est jugé à cette aune alors que la raison n’explique pas tout. Influencé par les scientifiques, notre monde refuse d’admettre ce qui se trouve hors du champ rationnel, tout comme il nie tout ce qu’il ne parvient pas à expliquer, par exemple les phénomènes parapsychologiques.
Étant nous-même des produits de cette société scientifique, même si nous sommes ouverts d’esprit, nous avons du mal à admettre que la raison ne trouve pas d’explication à tout. Influencés par notre éducation, nous avons bien souvent des difficultés à appréhender le monde qui nous entoure autrement qu’avec les lunettes du raisonnement.
Or la raison pour laquelle le monde scientifique aura toujours du mal, ou n’arrivera jamais à comprendre la pensée magique (celle qui préside et qui nous est nécessaire à l’utilisation des pouvoirs extrasensoriels), c’est que celle-ci se fonde sur l’intui- tion et non sur le raisonnement !
La pensée magique est intuitive
Tous les appareillages scientifiques, aussi sophistiqués soient-ils, ne pourront jamais mesurer la complexité du monde parapsychologique et les vibrations subtiles émanant du développement des facultés extrasensorielles et celles émises lors de leurs pratiques !
En effet, si nous nous servons de notre cerveau, de notre rai- son, donc de notre raisonnement, pour appréhender le monde visible, l’accès aux univers invisibles se fait grâce à d’autres capacités comme l’intuition et la sensibilité.
Si vous les possédez déjà, tant mieux, elles vous ont peut-être déjà permis de sentir en vous la présence de vos propres pouvoirs, éventuellement de les employer un tant soit peu à un niveau ou à un autre.
Si vous n’avez encore développé ni votre intuition ni votre sensibilité, ne vous inquiétez pas, vous le ferez dans un prochain chapitre.
Sans ces deux qualités, il n’est en effet pas possible de déve- lopper vos pouvoirs extraordinaires car ils ne se manifesteront jamais à vous par le truchement de la raison. Tout simplement parce que celle-ci est limitée, alors que l’intuition et la sensibilité n’ont pas de limites, si ce ne sont celles que vous leur imposez.
En effet, la raison s’appuie sur deux éléments pour fonctionner : le cerveau et votre niveau de connaissance. Or le cerveau physiologique est forcément limité en taille, en volume et en terminaisons nerveuses.
C’est le nombre de ces dernières qui fait la qualité du support donc de la base nécessaire au développement de vos raisonnements. Plus vous avez de connexions (donc de cellules nerveuses), plus l’information passe vite et plus le raisonnement est rapide et peut se développer. A contrario, moins il y en a et moins les facultés intellectuelles sont étendues.
Or, d’après de nombreuses études scientifiques, le développement du système nerveux se poursuit jusqu’à l’âge de sept ans environ. Ensuite, il dégénère. À partir de cet âge, une personne perd quotidiennement des milliers de cellules nerveuses jusqu’à sa mort. Nous partons donc tous dans l’existence avec un énorme capital humain. Cette perte de neurones correspond à la disparition de facultés inexploitées ou restées en friche.
Cependant, du fait de nos limitations physiologiques et psychiques, nous ne sommes pas capables de développer tout ce potentiel de base. De par nos choix ou à cause des circonstances de la vie (deuils, séparations, accidents, naissances...), nous prenons un chemin particulier qui, pour nous amener à la réussite, demande le développement de certaines capacités mais qui impose aussi le sacrifice de certaines autres à cause de nos limitations humaines.
Dans nos sociétés matérialistes, nous privilégions hélas trop souvent les capacités rationnelles aux dépens des possibilités appelées à tort surnaturelles ! Ce qui fait hélas que, la plupart du temps, nos pouvoirs extrasensoriels périclitent jusqu’à disparaître parfois complètement chez les humains les plus rationnels.
En résumé, comme le support physiologique du raisonnement décline peu à peu avec l’âge, le raisonnement est donc lui aussi limité avec le temps !
Rassurez-vous cependant car, quelle que soit votre situation actuelle ou votre âge, il est toujours possible de “ réanimer ” vos pouvoirs. À la base, il faut déjà en posséder la volonté et ne pas être blasé. Le fait que vous lisiez ce livre montre que vous êtes toujours ouvert aux univers invisibles et que votre aspiration intérieure au développement extra-sensoriel est toujours intacte ! Vous possédez donc les meilleures chances de voir prochainement se déclencher vos facultés parapsychiques.
La profondeur de votre raisonnement dépend de votre niveau de connaissances. Pour tirer des conclusions à partir de données, il faut posséder celles-ci ! Or si vous n’avez pas suivi d’études poussées, qu’elles soient initiatiques ou scolaires et/ou universi- taires, vous ne pouvez pas pousser votre raison très loin. Vous pouvez évidemment compenser des lacunes intellectuelles en acquérant des connaissances par vous-même longtemps après avoir fini vos études, mais du fait de la dégénérescence du support physiologique avec l’âge, vous atteindrez vite vos limites.
L’intuition et la sensibilité ne dépendent pas aussi fondamentalement du support physiologique du raisonnement qu’est le cerveau. Non seulement elles utilisent des ressources situées hors de celui-ci, mais elles permettent même de le conserver en bon état et en bonne forme très longtemps.
Elles sont fondées, en vérité, sur votre connexion avec les mondes invisibles, sur l’ouverture de votre âme qui, elle, n’a pas besoin de l’aide physiologique du cerveau pour exister, se maintenir et se développer.
Cependant si votre sensibilité et votre intuition ne sont pas suffisamment éveillées, ce n’est pas un problème car elle peuvent se cultiver. Vous apprendrez à le faire spontanément tout au long de ce guide initiatique. Leur éveil ou leur expansion sont des effets secondaires automatiques de la pratique parapsychologique. Il n’y aura pas de cours spécifique pour y arriver mais la simple application des principes exposés ici fera croître ces capacités selon un rythme qui vous est propre.
La relaxation physicomentale est la base de tout travail sur les capacités parapsychiques, car le corps et l’esprit se doivent d’être parfaitement pacifiés et détendus pour laisser pénétrer en vous les ondes subtiles favorisant la stimulation parapsychologique.
En effet, les facultés extraordinaires que vous allez développer sont déjà en vous. Il suffit d’aller les chercher au fond de votre inconscient et de les stimuler pour appliquer le fameux principe de base appelé plus haut la loi ROM (Régularité, Organisation, Motivation : les trois piliers du succès de votre apprentissage).
Tout d’abord, il est demandé d’être en bonne condition psychique et physique.
On n’exige pas pour cela que vous soyez une espèce de superhéros mais tout simplement une personne ordinaire ayant un mental ordinaire et un physique ordinaire, c’est-à-dire un être relativement équilibré et sans handicap physique trop prononcé.
Il n’y a là aucune notion d’élitisme, mais une simple constatation dictée par l’expérience. Il faut qu’il y ait le moins d’obstacles physiques et psychologiques entre vous et vos facultés extraordinaires.
Plus il y en aura, plus leur accès vous sera difficile.
Pour être bien clair, une bonne condition physique implique d’avoir un bon état de santé et de ne pas être, au moment où vous voudrez développer vos facultés parapsychiques, malade ou gravement handicapé.
Vous comprendrez aisément que si vous souffrez physiquement (et même psychologiquement comme nous en parlerons ci-dessous), il est difficile d’oublier ses souffrances et plus délicat de se concentrer sur votre entraînement parapsychologique.
Si vous être la proie de douleurs permanentes, voire même gêné brièvement par des affections moins graves comme des rhumes, des problèmes ORL (bronchites, laryngites), attendez de recouvrer un état de santé normal pour vous lancer dans votre initiation ou pour reprendre votre entraînement parapsychique.
Une bonne condition psychique implique de ne pas être affecté de troubles psychologiques trop importants et de ne pas se trouver dans une phase grave de désordre mental. Vous percevez sans doute aisément la raison de cet avertissement.
Cela ne demande pas d’être forcément un être éveillé mentalement ou spirituellement, mais une personne normale. En parapsychologie et même en psychologie, on emploie l’expression d’individu normosé, autrement dit affecté de névroses ordinaires... comme tout un chacun.
En effet, en tant qu’être sensible, chaque personne connaît des émotions diverses. Nous traversons au cours de notre existence toute une palette de sentiments parfois opposés. Nous expérimentons : l’amour, la haine, la tristesse, la joie, le malheur, le bonheur, l’isolement, la crainte, le courage, la lâcheté... et c’est tout à fait normal et même sain !
Évidemment, en fonction du point de vue, on qualifie ces états d’heureux ou de malheureux, de positifs ou de négatifs.
En général, si vous subissez un événement vous le qualifiez de négatif ; si vous en êtes l’auteur et qu’il vous est favorable, vous lui accoler un qualificatif positif.
Ainsi, prenons le cas d’une situation conflictuelle qui vous oppose à un autre individu. Si vous lui faites du mal pour vous venger d’une de ses attitudes, vous considérerez cette situation comme positive, tandis que la victime, elle, la jugera plutôt négative. Si par exemple, vous l’avez frappée ou si vous lui avez soutiré une certaine somme d’argent !
La tonalité (positive ou négative) d’un même acte sera donc évaluée en fonction du fait que vous en soyez l’auteur ou le récepteur !
Nous traversons donc tous, au cours de notre périple terrestre, le spectre des émotions et sentiments humains.
Il est impossible à un individu de toujours être sur un petit nuage rose ou de connaître un état de perpétuelle béatitude. Ce serait d’ailleurs négatif pour son évolution, car il ne chercherait plus à progresser et serait vulnérable à la moindre attaque ou agression psychologique ou physique.
Philippe Kerforne
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