Quand semble intervenir le surnaturel...
Nous vivons dans un univers que nous ne connaissons que par l’intermédiaire de nos sens ; et nos sens sont limités. Ils nous révèlent une nature que nous n’observons que partiellement et qui nous cache l’essentiel des éléments qui la constituent.
Lorsque nous sommes en présence de ce qui est habituellement hors des limites de nos sens, nous pouvons croire qu’il s’agit de « quelque chose » qui intervient depuis un monde situé en dehors de notre univers, en dehors des lois de la nature. C’est alors que semble intervenir « le surnaturel ».
Mais les lois qui régissent notre univers, dans sa partie visible et dans celle qui demeure encore invisible, sont loin d’être connues. Elles sont progressivement abordées par l’évolution de la science qui a réussi à prolonger nos sens et à nous permettre d’observer ce qui fut longtemps invisible, depuis les galaxies jusqu’à l’infiniment petit.
Les télescopes et les satellites observent les plus lointaines étoiles et découvrent en permanence des éléments que nous ne soupçonnions pas. Ces découvertes se situent dans des évolutions qui font naître bien des contradictions. Les « vérités » d’une époque sont souvent remplacées par celles de l’époque qui lui succède. Le xxe siècle a découvert que la vitesse de la lumière est une limite qui ne peut être dépassée. Mais au xxie siècle des expériences ont permis de constater que des particules élémentaires pouvaient se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Des théories considérées comme des « vérités absolues » sont remises en question. C’est une révolution ; une parmi bien d’autres.
Des microscopes de plus en plus perfectionnés permettent de voir et d’étudier le monde inquiétant des microbes où bactéries et virus vivent pour nous aider ou pour nous détruire. Mais c’est encore dans des dimensions imaginables. Plus petites, des particules élémentaires ont été observées autour du noyau de l’atome quand celui-ci a été désintégré. Semblables à des planètes autour de leur soleil, les électrons, protons et autres neutrons tournent à des vitesses vertigineuses autour de ce noyau... Et dans la première moitié du xxe siècle les savants affirmaient que l’atome était la plus petite partie de la matière et que jamais on ne pourrait le casser ! Au xxie siècle on utilise en technologie les bactéries et les particules élémentaires. Une nouvelle application pratique est née : la nanotechnologie. Elle unit la matière inerte et la matière vivante dans des réalisations qui nous envahissent et sont capables de développer de fantastiques progrès ; mais aussi de faire naître des menaces terrifiantes pour l’humanité.
Nous sommes informés (plus ou moins) de la réalité du gigantisme de notre univers et de l’infiniment petit des éléments qui constituent toute matière, y compris celle qui nous constitue. L’être humain est placé entre des dimensions dont il dépend, qu’il ne contrôle pas et qu’il ne peut même pas imaginer... Quand des profondeurs qui le conditionnent, qui l’entourent et qui sont au cœur de son être, surgissent des vibrations inattendues que ses sens traduisent par des images et par des sons, il se rassure en considérant qu’il s’agit d’interventions en provenance d’un autre monde. À ce monde de « l’au-delà » il attribue des qualités divines ou diaboliques avec des idées reçues qui mêlent dans le folklore d’un étrange syncrétisme les religions, les philosophies et les superstitions.
La peur et l’ignorance face à l’inexplicable sont à l’origine d’un besoin d’explications souvent orientées par des pouvoirs qui dirigent les peuples à leur profit. Il arrive que des hypo- thèses issues d’observations humaines soient considérées comme des vérités sans se soucier des limites imposées aux observateurs.
Notre présent est héritier d’un passé que nous ne connaissons pas. Des civilisations inconnues nous ont transmis des messages depuis un très lointain passé. Leur langage n’était pas le nôtre, mais parfois leur science dépassait la nôtre. La Tradition orale a fait se perpétuer des récits fantastiques et des légendes dont les symboles sont à interpréter. Des écrits surprenants nous sont parvenus et des vestiges de pierre sont encore apparents. Ils affichent l’utilisation de sciences dont des éléments dépassent celles de notre époque : astronomie, mathématiques, architecture et géométries sacrées, mêlées à des preuves qui suscitent autant notre admiration que nos interrogations. Ces peuples oubliés ont-ils établi des contacts lucides avec cet « ailleurs » toujours présent et qui nous interpelle ?
Il semble qu’ils aient maîtrisé et dépassé « nos vérités » dans des réalisations que notre civilisation dédaigneuse a qualifiées d’empiriques. Citons entre autres la pesanteur, la relativité du temps, la connaissance du futur, les déplacements hors du temps, les guérisons, les faits « miraculeux », etc. Nous examinerons des exemples concrets de ces réalisations mystérieuses qui semblent dépasser les limites du possible. Et nous constaterons que des civilisations admettaient, il y a de cela plusieurs millénaires, l’existence d’un élément situé « entre le possible et l’impossible ». On pourrait se risquer à le situer dans l’espace qui est au-delà des limites de nos sens, avant d’atteindre les limites du fonctionnement de notre univers.
Aujourd’hui notre science confirme cette hypothèse et notamment la physique quantique qui rejoint de plus en plus la Tradition. À titre d’exemples citons : l’ubiquité, la bilocation, la longévité des patriarches, le rajeunissement du corps humain, etc. Ce n’est qu’au début de la deuxième décade de notre xxie siècle qu’a été découverte la possibilité de rajeunir des neurones humains. Le rajeunissement est-il pour demain ? Si l’on en croit certains documents, des alchimistes du Moyen Âge en ont connu la recette.
Charly Samson
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