Admettre que la survie de l’âme après la mort est plus que probable nous conduit à revoir en totalité notre conception de la vie. Et aussi notre manière de communiquer avec toutes celles et ceux qui nous entourent.
Car désormais, ce ne sont plus seulement les vivants qui nous sont accessibles. Si les défunts continuent à exister sous une forme que nous ne sommes pas encore capables d’expliquer, mais dont nous pouvons percevoir l’énergie, cela signifie, théoriquement, que nous sommes peut-être en mesure de communiquer avec eux. Et les faits vont rapidement et très concrètement nous confirmer, effectivement, qu’une communication entre leur dimension et la nôtre est réellement possible.
Encore faut-il s’entendre sur la nature et le sens de ces « contacts » d’un genre nouveau que nous sommes sur le point d’initier, car établir une connexion avec ce que l’on nomme couramment l’au-delà n’est pas anodin et bien plus chargé de sens qu’un simple phénomène étrange survenant de temps à autre dans une trajectoire humaine.
Qui veut trouver le sens profond des contacts avec les décédés doit en premier lieu réaliser que ce dont il est question ici est un lien des plus subtils entre deux formes d’existence, chacune se trouvant de part et d’autre du « passage » marqué par la mort corporelle – tel un pont reliant deux mondes révélés dans l’ombre l’un de l’autre – et que ce type de communica- tion ne ressemble à rien de ce qui a été connu ou expérimenté auparavant.
Ensuite, il est essentiel de bien comprendre – on ne le répétera jamais assez – qu’il ne s’agit pas là d’un jeu, d’une activité ludique comme tant d’autres, mais bien d’un moyen à la fois précieux, mystérieux et « extraordinaire », pour obtenir des informations de grande valeur sur la vie humaine, sur le sens à donner à notre trajectoire, sur notre finitude corporelle, et au bout du compte sur ce que nous devenons lorsque notre corps n’est plus en mesure de servir de véhicule à notre esprit.
Ces contacts, qu’il s’agisse de messages, d’interrogations ou de réponses, peuvent ainsi être d’une grande richesse pour nous aider à vivre, en pleine conscience, l’aventure de notre vie en tant qu’humain et son prolongement une fois détaché de notre corps.
Approcher cette « dimension invisible » qui se situe de l’autre côté de la mort peut déstabiliser et sembler effrayant, mais elle nous dévoile bientôt une autre facette de nous-même, qui nous conforte dans l’idée apaisante que la mort physique n’est pas la fin irrémédiable de notre vie et la plongée dans le néant, comme nous pouvions le penser auparavant.
Avoir la preuve tangible que notre âme subsiste après la mort donne alors à notre existence une aura d’immortalité qui nous délivre des angoisses existentielles les plus douloureuses.
Bernard Baudoin
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