Ces réactions peuvent être d’origine toxique si les aliments sont contaminés par des micro-organismes ou non toxique si le mécanisme est de type immunologique, avec une réaction d’hypersensibilité (allergie vraie), ou bien si le mécanisme n’est pas immunologique (intolérance alimentaire). Les « fausses allergies alimentaires » correspondent à des réactions cliniques ressemblant aux allergies, mais dont l’origine est de nature chimique et non immunologique.
Un allergène est une substance (en général d’origine protéique) qui déclenche un ensemble de réactions immunitaires (défense de l’organisme) à la suite d’une ingestion dans le cas des allergies alimentaires.
Pour éviter les accidents de contamination involontaire, il est essentiel de lire les étiquettes car les fabricants sont tenus de mentionner la possible présence d’un allergène, et la Commission européenne oblige l’identification parfaite des 14 allergènes alimentaires potentiels6 sur les étiquettes des aliments préconditionnés : gluten, crustacés, œufs, poissons, arachides, soja, lait, fruits à coques, céleri, moutarde, graines de sésame, anhydride sulfureux et sulfites, lupin, mollusques.
Il n’existe pas de transmission génétique de l’allergie, mais des composantes héréditaires, c’est-à-dire des prédispositions génétiques que l’on nomme atopies. Les personnes qui ont une sensibilité génétique à l’allergie peuvent produire les anticorps dirigés contre les aliments allergènes en trop grande quantité et les transmettre à leurs enfants.
Catherine Bonnafous
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