UniHA référence le médicament biosimilaire de l’insuline glargine produit

 

– Une innovation de grande importance pour le traitement des patients diabétiques, tant dans leur prise en charge hospitalière que dans l’exécution de leur prescription en milieu ambulatoire.

–    Pour la première fois, une maladie chronique, par définition à long terme, bénéficie de l’accès à un médicament biosimilaire.

Le réseau coopératif d’achats hospitaliers UniHA annonce le référencement du biosimilaire[1] de l’insuline glargine produit par les laboratoires Lilly France dans leur unité de Fegersheim (67). Ce produit est disponible à compter du 8février 2016 auprès de la centrale d’achat d’UniHA, de sorte  que sa mise en disposition est immédiate, pour toutes les pharmacies hospitalières comme pour la prescription ville-hôpital.

Ce marché rend accessible un nouveau médicament biosimilaire, en parfaite adéquation avec les recommandations de l’ANSM sur l’évolution de la réglementation relative à ces médicaments. Marc-Pascal Lambert, Pharmacien à l’AP-HM, coordonnateur de la filière des médicaments du métabolisme et de digestifs pour UniHA, indique que « l’industriel en présence produit déjà  de l’insuline humaine et possède une parfaite connaissance du diabète et de son environnement. »Ce biosimilaire de l’insuline est déjà commercialisé dans une vingtaine de pays, comme l’Angleterre ou le Japon.

En mettant ce nouveau médicament sur le marché français, UniHA répond au besoin, exprimé par les autorités de santé, d’optimiser les Prescriptions hospitalières de médicaments exécutées en ville (PHEMV). Ce type de médicament se caractérise en effet par une dispensation importante dans les pharmacies d’officine alors que les patients sont souvent suivis par des médecins hospitaliers. Le référencement de l’insuline glargine des laboratoires Lilly France va donc modérer les dépenses de l’Assurance Maladie conformément aux orientations arrêtées par les pouvoirs publics.

Des Contrats d’Amélioration de la Qualité et de l’Organisation des Soins (CAQOS) encouragent les médecins des établissements hospitaliers à rédiger des ordonnances hospitalières de sortie prescrivant des molécules ayant un prix inférieur aux médicaments princeps, génériques entre autres.

« UniHA démontre ainsi, une nouvelle fois, combien les hôpitaux publics, à travers des stratégies d’achats innovantes, apportent des réponses aux défis de santé publique en conjuguant meilleur service au patient, meilleur accès aux soins et optimum économique», souligne Bruno Carrière, Directeur général d’UniHA.

–      Le réseau UniHA s’inscrit pleinement dans le décloisonnement de l’hôpital et de la ville, dans le cadre du parcours de soin du patient.

–      Les médicaments biosimilaires constituent une marge de manœuvre en prévision de la prise en charge d’innovations thérapeutiques majeures dans toute discipline médicale.

–    Depuis dix ans, la politique d’UniHA a toujours été de favoriser l’accès à l’innovation thérapeutique au bénéfice de tous. La méthode d’UniHA, visant à faire travailler ensemble prescripteurs et acheteurs, génère un gain économique tout en préservant les objectifs de santé publique.

Le traitement du diabète est aujourd’hui l’un des tout premiers postes de dépenses de santé pour les maladies chroniques. Alors que cette pathologie affecte 320 millions de patients dans le monde, les prévisions les plus réalistes estiment que le nombre passera à 600 millions dans une vingtaine d’années (source : OMS).

A propos d’UniHA

Le Groupement de Coopération Sanitaire UniHA est le réseau coopératif d’achats groupés de 67 établissements hospitaliers publics français, dont 32 CHU-CHR et 35 centres hospitaliers. Il a pour vocation d’optimiser les achats de ces établissements, contribuant ainsi à offrir à nos concitoyens les meilleurs traitements disponibles, à décliner un service hospitalier de haute qualité et à préserver un égal accès aux soins. UniHA est devenu le premier acheteur public français, achetant en 2015 pour 2,7 milliards d’euros au service de ses adhérents et générant 83,1 millions d’euros de gains sur achats.