La science de l’univers et le cerveau

Toute la matière de notre univers est perçue de façon binaire (composée de deux éléments) et ambivalente (deux éléments opposés, complémentaires et indissociables).


Un univers binaire et ambivalent
Toute la matière de notre univers est perçue de façon binaire (composée de deux éléments) et ambivalente (deux éléments opposés, complémentaires et indissociables).

Cette loi fondamentale nous apporte l’essence même d’un bon nombre de dysfonctionnements et de mal-être dans le monde du vivant.

La notion binaire de notre monde implique par conséquent l’ambivalence.
À savoir que notre monde est composé de deux aspects qui forment un tout comme la lumière et l’obscurité qui sont opposées, complémentaires et indissociables. toute « Chose » n’existe dans sa perception que par sa dualité. l’un ne peut exister sans l’autre. En outre, par essence, « ce qui est, est » et suppose de façon philosophique, mais surtout concrète, l’acceptation inconditionnelle de cette évidence.

Le constat est, qu’on le veuille ou non, que notre univers est binaire et ambivalent.

Dans notre univers, la matière se manifeste par ce codage universel fait de 0 et de 1, de plus et de moins, de lumineux et d’obscur, de chaleur et de froid, etc. Ce principe est décliné dans les différentes cultures sous la forme du yin et du yang, de Shiva et Shakti, d’Anima et d’Animus... Ces ensembles sont formés de deux éléments opposés, complémentaires, qui ne peuvent exister que l’un par rapport à l’autre, que par leur dualité intrinsèque. Chaque partie doit être acceptée de façon inconditionnelle et totale pour garder la vision du tout.

Cette loi incontournable du binaire et de l’ambivalence de notre univers nous amène donc à intégrer la nécessité absolue de sortir de tout jugement de type manichéen.

La « chose » n’est ni bonne ni mauvaise, ni juste ni injuste, ni belle ni laide, ni vraie ni fausse, même si cela peut heurter les fondations de notre éducation, notre sensibilité, voire notre sensiblerie.
La « chose » est tout simplement. Et elle est, au travers de sa dualité.

L’intellectualisation de nos perceptions et le jugement ne dépendent que de notre référentiel socioculturel, de notre Moi Social, de notre système de valeurs, de nos croyances ! Cela nous amène souvent dans des fonctionnements par comparaison qui sont source de bon nombre d’états d’anxiété, de stress, d’angoisse, voire d’états dépressifs.

Prenons quelques exemples :
Je suis trop grosse ou trop gros ! J’établis mon jugement par rapport à qui, à quoi, à quelle époque ? À l’époque des peintres tels que renoir ou rubens, les critères de beauté physique étaient différents des dogmes établis de nos jours. les rondeurs étaient à l’honneur !

Je suis nul, idiot ! À nouveau, la question est : par rapport à qui, à quoi, à quelle époque ? Quels sont mes critères personnels de comparaison ? Crésus, rockefeller, le voisin, un clochard, un Indien ou un Malgache ?

Sortir de la comparaison, c’est sortir du jugement. Sortir du jugement, c’est arrêter de choisir un des deux aspects de la dualité en niant l’autre sous prétexte qu’il est mauvais. Il s’agit d’accepter les deux côtés dans leur essence intrinsèque. Notons que dans le langage des oiseaux, « le Juge... ment... ».

Cette langue des oiseaux à l’origine fictive et secrète consiste à donner un sens subtil à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots (verlan, anagrammes, fragments de mots...) ou encore par le recours à la symbolique des lettres. Autrement dit, la langue des oiseaux est une langue cryptographique. Ce langage a acquis une dimension psychologique au xxe siècle avec les travaux de Carl Gustav Jung ou de Jacques lacan qui y voient un codage inconscient permettant d’amplifier le sens des mots et des idées.

Ce n’est ni un dialecte ni un jargon. la langue des oiseaux est non dite, elle ne se parle pas, elle est un support pour un niveau de compréhension supplémentaire lié à l’inconscient personnel ou collectif.

Enfin, si besoin était pour nous aider à abandonner nos jugements, les lois de la physique et de l’univers nous montrent qu’il n’existe pas lumière et obscurité, mais lumière et absence de lumière ; chaleur et froid, mais chaleur et absence totale de chaleur...

on peut étudier la lumière et la clarté (le prisme de Nicol révèle la variété des longueurs d’onde qui composent la lumière, mais pas l’obscurité...

 

Philippe Bertholon

 

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