Une médecine intégrative

 



Plus le temps passe, plus le recours aux plantes pour se soigner devient une évidence pour davantage de patients, craignant les effets secondaires bien réels des médicaments « classiques ». Le recours à ces médicaments reste bien évidemment indispensable et même vital dans certains cas, mais il est légitime de se soigner « avec les plantes » dans bien des situations courantes.

Par ailleurs, vous êtes de plus en plus nombreux à vous méfier de la spirale des psychotropes (controversés dans le monde médi- cal lui-même, car trop souvent prescrits pour de « simples » déprimes), des antibiotiques ou des anti- viraux à répétition (avec risque de résistance des microbes), etc. Gardons-nous de tout extrémisme, d’un côté comme de l’autre. Il ne s’agit en aucun cas d’opposer «traitements durs» et «traitements par les plantes », mais d’utiliser les uns et les autres à bon escient, et même de façon complémentaire lorsque la situation l’exige. C’est ce qu’on appelle la médecine intégrative, discipline émergente, où il est question de soigner au mieux le malade avec le traitement le plus adapté, à base de plantes ou non : une façon élégante, enfin, de sortir des que- relles de chapelle stériles type « les plantes, efficaces ou non ?» dont le grand public est lassé. Bien sûr qu’elles sont efficaces, sinon nous n’en prendrions plus depuis longtemps. Encore faut-il se traiter avec la ou les bonnes plantes, de qualité, correctement dosées.

 

 

Danièle Festy

 


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