Comment faire pour me traiter naturellement, sans effets secondaires gênants ?



Personne ne remet en cause l’intérêt des médicaments allopathiques, surtout pas moi, pharmacienne. Ils peuvent sauver des vies, c’est indiscutable. Ce qui pose problème, c’est la surconsommation de médicaments, la surprescription, les prescriptions mal conduites : on voit encore des ordonnances avec des antibiotiques pour « soigner » (sans succès, évidemment) des maladies virales, ou des antidépresseurs prescrits d’emblée à des personnes qui manquent de fer ou dont la thyroïde est « faiblarde » (l’examen clinique et la vérification biologique auraient dû induire un rééquilibrage en amont), ou encore des médicaments anticholestérol sans se préoccuper des autres paramètres cardiaques, etc.

D’un autre côté, les vitamines, les minéraux, les oméga 3, les acides aminés, les plantes, les huiles essentielles... utilisés depuis des milliers d’années pour certains, un peu plus récemment pour d’autres, présentent d’immenses avantages et, à ma connaissance, en trente ans d’officine, aucun inconvénient. Combien de patients sont venus me dire : « Je ne supporte pas le traitement prescrit par mon médecin, mais il ne veut rien entendre, alors je vais quand même arrêter mais je vais lui cacher... Combien de mamans ravies de soigner leurs enfants avec des suppositoires aux huiles essentielles antibronchite, et ravies de constater que l’épisode infectieux n’était pas suivi d’une rechute ou d’une autre infection ORL, contrairement à ce qu’elles constataient presque systématiquement avec les antibiotiques ? Combien de personnes allant se faire extraire une dent et précédemment mises d’office sous antibiotiques ne souhaitaient pas prendre ces médicaments (« Je vais encore prendre ça pendant des jours et des jours, avoir une mycose, etc. »), ont utilisé des huiles essentielles à la place, parfaitement efficaces, et sans effet secondaire ? Combien de personnes souffrant de maux digestifs, errant de consultation en consultation, parfois d’opération en opération, se sont plaintes d’en être exactement comme au point de départ, dix, vingt ans après tous ces « efforts », alors qu’une supplémentation en probiotiques assortie d’un changement alimentaire a littéralement transformé leur vie en quelques semaines ? Combien de femmes enceintes, terrorisées à l’idée de prendre « quoi que ce soit sans l’avis de leur médecin » ont subi stoïquement des nausées, un rhume des foins, des jambes lourdes ou des maux de tête, alors qu’elles auraient pu se soulager naturellement et sans danger grâce à certaines huiles essentielles (triées sur le volet !) ? Des exemples, j’en ai des centaines, des milliers.

Contrairement aux apparences, le propos n’est pas de dire « le naturel est mieux que le médica- ment », ce serait ridicule et infondé. Mais il y a une réponse pour chaque problème, et elle diffère en fonction du patient, de la situation, etc. Dans 80 % des cas, nos maux sont « petits », relèvent d’un problème d’hygiène de vie, d’un déséquilibre de la flore intestinale ou du statut en acides gras, d’une déficience en vitamines et minéraux... Ils sont solutionnés en corrigeant l’hygiène de vie d’une part, et en réparant les dégâts avec des vitamines, des plantes ou des huiles essentielles d’autre part. Inutile de sortir la grande artillerie ! Pensez aux antibiotiques utilisés à mauvais escient, « On n’écrase pas une mouche avec un bulldozer ou une bombe nucléaire ! » Cette boutade pourrait être appliquée à bien d’autres médicaments.

Pour remédier à ces accidents de la vie quotidienne, mais aussi pour faciliter l’allaitement, aider à prévenir la cataracte ou accompagner un passage délicat de la vie, par exemple la ménopause, j’ai mis au point des dizaines de formules réunies dans ce livre. Proposées sous forme de préparations magistrales, en sirop, en suppositoires, en gélules ou autres formes, elles ont toutes remporté un vif succès. Les femmes et les hommes venaient en acheter pour eux, pour leurs familles, et très vite pour leurs amis, heureux de se traiter vite, bien, naturellement, et de sortir de la spirale infernale des médicaments, des effets délétères qu’ils pouvaient entraîner, des rechutes répétées, etc. Bref, heureux d’agir enfin, d’œuvrer pour leur santé, plutôt que de subir, de suivre à la lettre une ordonnance qu’ils ne comprenaient pas, de se rebeller contre un système qui ne prenait pas en compte leurs remarques, leurs plaintes. Bien évidemment, il n’est pas question de basculer dans l’excès inverse : s’obstiner à se soigner seul sans résultat peut mettre gravement la santé en danger. Consulter un médecin est souvent nécessaire, parfois indispensable. Mais peut-être pas pour un nez qui coule, un petit vague à l’âme, un bouton sur la joue ou un petit mal de tête passager ?

La science progresse sans cesse, et l’on sait aujourd’hui, mieux qu’hier, se protéger du temps qui passe et des maladies qui en découlent. C’est l’objet de certaines formules antioxydantes, les plus récentes et les plus complètes en l’état de nos connaissances actuelles. Ou encore, l’on sait que la prise de certains médicaments allopathiques inévitables perturbe le fonctionnement de l’organisme : certaines formules vous aideront à mieux supporter votre traitement, afin qu’il soit à la fois plus efficace et moins agressif.

 

Danièle Festy

 

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