L’ail : un antibiotique naturel

 

« Ail le matin, oignon le soir est le malheur du médecin », dit un proverbe auvergnat. Mais il n’y a pas qu’en Auvergne que cette plante, l’une des plus cultivées et commercialisées au monde, s’est fait une réputation. Elle était déjà utilisée en Égypte ancienne pour lutter contre l’hypertension, les troubles cardiaques ou les parasites. Les Grecs et les Romains, eux, l’employaient afin d’améliorer leur force et leur endurance, mais aussi comme antipoison. Au Moyen Âge, il a servi à se protéger contre de graves maladies comme la peste, la lèpre ou le choléra. Au xixe siècle, il a même suscité l’intérêt de Louis Pasteur, qui démontra ses propriétés d’antibiotique naturel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, d’ailleurs, il fut largement utilisé pour désinfecter les blessures des soldats, ou comme alternative aux antibiotiques. Il porta d’ailleurs, pendant un temps, le nom de « pénicilline russe ».


« Ail le matin, oignon le soir est le malheur du médecin », dit un proverbe auvergnat. Mais il n’y a pas qu’en Auvergne que cette plante, l’une des plus cultivées et commercialisées au monde, s’est fait une réputation. Elle était déjà utilisée en Égypte ancienne pour lutter contre l’hypertension, les troubles cardiaques ou les parasites. Les Grecs et les Romains, eux, l’employaient afin d’améliorer leur force et leur endurance, mais aussi comme antipoison. Au Moyen Âge, il a servi à se protéger contre de graves maladies comme la peste, la lèpre ou le choléra. Au xixe siècle, il a même suscité l’intérêt de Louis Pasteur, qui démontra ses propriétés d’antibiotique naturel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, d’ailleurs, il fut largement utilisé pour désinfecter les blessures des soldats, ou comme alternative aux antibiotiques. Il porta d’ailleurs, pendant un temps, le nom de « pénicilline russe ».

Il n’est donc pas étonnant que nos grands-mères l’aient adopté comme l’un de leurs remèdes préférés. Aujourd’hui encore, la médecine moderne continue de s’intéresser à ses multiples vertus, notamment pour le système cardiovasculaire ou dans la prévention des cancers. Car l’ail n’a pas encore révélé tous ses secrets...

Ses principaux bienfaits
> Il aide l’organisme à lutter contre les infections de toutes sortes, qu’elles soient d’origine virale ou bactérienne. Il a également une action antiparasitaire et antifongique (contre les champignons).
>̈ Il a des effets bénéfiques sur la santé cardio- vasculaire : il aide à réguler le taux de cholestérol, à faire baisser la tension arté- rielle, il fluidifie le sang...
> Il favorise la digestion, prévient les ballon- nements, aide à lutter contre la constipation et protège le foie.
>̈ Grâce à ses propriétés antiseptiques et antibactériennes, il permet de traiter efficacement certains petits problèmes de peau : acné, verrues, blessures légères...
>̈ Il a des vertus coricides, c’est-à-dire qu’il agit localement pour détruire cors et durillons. üIl aurait également des effets aphrodisiaques...

• L’ail peut aussi se présenter sous forme de concentré liquide ou d’extrait hydroalcoolique, communément appelé « teinture mère ». On en trouve dans certaines pharma- cies et dans les magasins de produits naturels.

Et l’hule essentielle d’ail ?
L’huile essentielle d’ail est particulièrement déli-cate à utiliser. elle ne doit pas être employée chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que chez les enfants de moins de 6 ans. en usage externe, elle peut se révéler dermocaus- tique, c’est-à-dire très irritante pour la peau. Il est donc préférable de ne pas l’utiliser en application locale (sauf en cas d’application très ciblée, à raison d’une seule et unique goutte sur une verrue, par exemple). en ingestion, prenez-la toujours diluée (dans un peu de miel ou d’huile végétale, sur un comprimé neutre...).


 


Alix Lefief-Delcourt

 

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