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Condamné à trahir par de petits arrangements avec soi-même ?

Vivre, ce serait donc se trahir par nécessité et, parfois, malgré soi : il suffit d’observer une journée de notre existence pour constater que répondre aux différents engagements de notre quotidien nous condamne à être infidèles à nous-mêmes. Cet homme, investi professionnellement en tant que manager n’est plus le même, le soir venu, quand il s’adonne à la passion du chant lyrique. Quand il joue avec ses enfants et les accompagne dans leur scolarité, c’est encore un autre homme. « Je est un autre », disait le poète Rimbaud... Plusieurs facettes, donc, pour une seule identité, comme des pièces de puzzle à assembler pour que la silhouette se dessine. « J’ai, depuis la trahison de mon frère parti avec mon épouse, beaucoup réfléchi à la question : j’ai pardonné cet acte qui m’a brûlé le cœur pour pouvoir trouver l’apaisement ; j’ai aussi compris, bien plus tard, que vivre, c’est trahir en permanence, parce que tout évolue, y compris soi-même. » Nous constatons bien, tôt ou tard, l’éternel retour des choses... Nous serions donc engagés à nous maintenir en mouvement pour rester vivants, en évolution. La nature nous offre d’ailleurs une belle leçon : observer un arbre fruitier nous montre que les trahisons, qui passent par des étapes de mutations, sont une manière de célébrer la vie. Nous serions pourtant fidèles à nous-mêmes, par l’éternel retour des fleurs et des fruits, après être devenus, à chaque transformation, un peu morts pour nous- mêmes, afin de mieux renaître...Lire la suite Lire la suite

Trahir, c’est rompre un pacte quasi sacré

Voyager dans l’origine des mots pour comprendre Faisons un petit voyage dans la terre d’origine des mots, pour comprendre ce qui se joue, en profondeur. Se pencher sur le mot « sacré » nous donne des informations précieuses: c’est un dérivé du nom «sacrement», venant du latin sacramentum qui signifie « serment ». Aussi, rompre ce lien par lequel on s’engage à respecter un accord revient à casser la relation qui unit ceux qui y sont impliqués. Trahir, c’est donc désinvestir le lien, au sens de couper la corde qui relie à l’autre : le mot « relier » a pour origine religare, ou ce qui relie, au sens religieux. La trahison relève donc, symboliquement du sacré.Lire la suite Lire la suite

Trahir, vous avez dit trahir...

Le mot « trahison » pourrait être associé à l’image d’un coup de couteau planté en plein cœur pour celui qui découvre un fait ignoré : il suffit parfois de quelques mots prononcés pour que tout bascule. Quelque chose, soudain, se déchire dans le tissu de la confiance engagée vis-à-vis d’un être, voire d’un groupe d’humains: le rideau tombe, brutalement. Viol de serment, trahison d’une parole engagée : état de stupeur, temps suspendu. Quelques mots, pour une brûlure vive. Il y a un avant, comme un goût de paradis, et un après, avec sa nostalgie. Un époux, un enfant, un père, une mère sont ressentis comme infidèles : ils ont trahi un pacte d’amour ou d’affection, ou encore un secret, ou bien un non-dit éclate en pleine lumière. La trahison touche ainsi chacun dans sa vie, à des endroits divers : elle sera subie ou nous en serons les acteurs, et nous serions aussi – idée plus dérangeante – des traîtres pour nous- mêmes, infidèles à nos propres choix, parce que tout, dans la vie, est mouvement, disent les bouddhistes... Bien des témoignages d’hommes et de femmes nous rappellent souvent ce que disent les grands textes, les grands mythes.Lire la suite Lire la suite

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