Dagobert Ier, roi franc mérovingien règne sur une grande partie de la Gaule de 629 à 639. Fils de Chlothar II et de sa première épouse Haldetrude, il est considéré comme l'un des derniers rois mérovingiens forts avant que la dynastie ne tombe en décadence.
Dagobert né en 603 à la cour de son grand-père, le roi Clotaire II, à Paris. Lorsque Clotaire meurt en 629, son royaume est divisé entre ses fils. Dagobert va hériter d'un petit royaume dans l'est de la France, centré sur la ville de Metz. Il est un jeune homme éduqué et intelligent, qui va rapidement prendre le contrôle de son petit royaume et commencer à en élargir son territoire.
En 632, Dagobert étend son royaume en conquérant l'Aquitaine et en plaçant son propre frère comme roi de cette région. Il envahit la Bavière en 633 et réussit à obtenir l'allégeance des chefs de tribus locaux. En 634, il conquiert la Thuringe et soumet les tribus slaves voisines.
Dagobert était connu pour être un roi juste et généreux, favorisant les arts et les lettres. Il va établir des écoles et encourager les artistes et les artisans. Il est également connu pour avoir fondé l'abbaye de Saint-Denis, qui deviendra plus tard la nécropole des rois de France. Le roi promeut le christianisme et fait construire de nombreuses églises dans tout le royaume. Il est marié à Gomatrude, mais aura de nombreuses maîtresses et enfants illégitimes. L'un de ses fils, Sigebert III, lui succèdera sur le trône à sa mort en 639.
Dagobert devient une figure légendaire dans la culture populaire française, grâce à la chanson populaire "Le bon roi Dagobert", écrite au XVIIIe siècle. La chanson raconte l'histoire d'un roi qui a perdu ses pantalons alors qu'il était en train de chasser, aidé par son valet pour les remettre à l'envers. Bien que l'histoire soit probablement apocryphe, elle contribuera à maintenir la mémoire de Dagobert dans la culture française.