Le maquillage à la préhistoire

On a retrouvé, dans la grotte de Cottes à Saint-Pierre-de-Maillé dans la Vienne, des flacons tubulaires contenant de l’ocre rouge, sans doute destinée à peindre le visage et le corps. L’ocre rouge, couleur de sang, est considérée comme un symbole de vitalité et de fertilité. La peinture du corps célèbre un événement, un changement dans la vie quotidienne. Elle permet des décorations éphémères dont la durée de vie est liée à la circonstance : mariage, deuil, préparation à la chasse, qu’il s’agisse d’animaux ou d’êtres humains. Ajouté au tatouage, ce procédé d’embellissement fut en usage dans l’Europe primitive jusqu’à l’âge de bronze.

On a retrouvé, dans la grotte de Cottes à Saint-Pierre-de-Maillé dans la Vienne, des flacons tubulaires contenant de l’ocre rouge, sans doute destinée à peindre le visage et le corps. L’ocre rouge, couleur de sang, est considérée comme un symbole de vitalité et de fertilité. La peinture du corps célèbre un événement, un changement dans la vie quotidienne. Elle permet des décorations éphémères dont la durée de vie est liée à la circonstance : mariage, deuil, préparation à la chasse, qu’il s’agisse d’animaux ou d’êtres humains. Ajouté au tatouage, ce procédé d’embellissement fut en usage dans l’Europe primitive jusqu’à l’âge de bronze.

Tant que l’homme a été nomade, il fut pacifique. C’est la sédentarisation et la possession d’un toit qui ont été déclencheurs de violence. L’envie de posséder ce que l’autre avait a poussé l’homme à la cruauté.

Au paléolithique, le rouge était fabriqué à partir de l’ocre rouge ; au néolithique, on employait la garance, qui est une herbe dont on utilise les racines. Si l’homme préhistorique était nu, on peut penser qu’il se recouvrait le corps de cendres ou d’ocre pour se protéger à la fois du soleil et des insectes.

Ces parures corporelles permettaient aussi de se reconnaître entre membres d’une même tribu, et de créer une forme de hiérarchie à l’intérieur du groupe.

Les paléontologues ont trouvé des traces de poudre d’ocre, des lieux de stockage et des petits outils en forme de stylo remontant à 500 000 ans avant notre ère.

 

Martine Tardy

 

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L'histoire du maquillage