Professionnels de santé, pour nous protéger, pour vous protéger : vaccinez-vous !

 

Il y a un an, ou presque, vous étiez en première ligne, quasi sans moyens de protection, mais tous mobilisés, pour prendre en charge et soigner les patients atteints de la Covid-19. Il en allait de votre devoir et vous avez suscité l’admiration et l’adhésion de la population.

 

Aujourd’hui, alors que la vaccination se déploie massivement, et que vous avez été parmi les premiers appelés à vous faire vacciner, vous, les personnels soignants, médecins et non médecins, vous êtes encore trop peu nombreux à ne pas juger utile de vous protéger. Pour ne pas tomber malades, pour ne pas faire courir de risques inutiles à des populations vulnérables : VACCINEZ-VOUS !

 

Est-ce acceptable que seuls 30 % des professionnels de santé soient vaccinés et qu’en Ehpad, 42,3 % des personnels soignants (ou non) aient reçu au moins une dose, soit deux fois moins que les résidents ?

 

Est-ce tolérable que la Covid-19 soit devenue la première cause d’infections nosocomiales en établissements de soins, et notamment dans les hôpitaux ? Entre janvier 2020 et la mi-février 2021, 44 000 cas d’infections nosocomiales de Covid-19 ont été recensés, entraînant régulièrement des foyers de contamination.

 

Depuis décembre 2020, les études attestent de l’efficacité des vaccins disponibles et de leur innocuité. Pas d’effets indésirables majeurs à déplorer.

 

Votre sens des responsabilités et de l’éthique ne devrait-il pas vous conduire à vous faire vacciner, alors même que nous connaissons un regain de l’épidémie et que des millions de Français attendent de se faire vacciner ?

 

Vous faire vacciner est en effet indispensable pour freiner la propagation du coronavirus. Ne pas le faire, c’est prendre un risque de compromettre la lutte engagée contre la Covid-19. 

 

France Assos Santé appelle le gouvernement à rendre obligatoire la vaccination de tous les personnels de santé en contact avec des patients et des personnes fragiles.

 

Ce serait un acte fort pour rétablir ce lien de confiance, qui s’est tissé, il y a un an, lors la première vague de l’épidémie. Et vous contribuerez à nourrir l’espoir collectif de retrouver une vie normale le plus rapidement possible.