LA JUSTICE DONNE RAISON A LA COMMUNE DES CONTAMINES-MONTJOIE FACE A LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

 

Il y a quelques jours, la Ligue des Droits de l'Homme saisissait la justice afin de remettre en cause l'arrêté pris par Etienne Jacquet, maire de la commune des Contamines-Montjoie, visant à la protection de ses habitants. Le tribunal a rendu hier, mardi 28 avril 2020 son jugement, favorable à la commune de Haute-Savoie. Pour la commune et son maire, il était inimaginable que la justice remette en cause des mesures de protection sanitaires et condamne la mise en œuvre de moyens nécessaires à la limitation de la propagation du COVID-19.

 

 

 

DES CITADINS CONTREVENANTS

Lors des dernières vacances de Pâques, de nombreux citadins sont partis occuper leurs résidences secondaires ou tertiaires aux quatre coins de France, au mépris des règles sanitaires prises par le gouvernement pour protéger les populations. De nombreux villages de France ont accueillis contraints et forcés, ces résidents non autorisés, originaires pour la plupart de régions plus infectées que leur nouvelle terre d'accueil. Aux Contamines-Montjoie, on évalue à environ 400 à 500 le nombre des nouveaux arrivants dans une période de confinement interdisant pourtant tout déplacement.

 

 

Certains maires de France plus exposés, dont Etienne Jacquet Maire des Contamines, ont dû réagir et prendre des arrêtés municipaux afin de pouvoir faire appliquer la loi et protéger la santé de leurs concitoyens en respectant et appliquant les mesures sanitaires nécessaires.

 

 

« CE QUI M'IMPORTE C'EST DE PROTEGER LA POPULATION DE MA COMMUNE »

« Il y a des gens qui dorment dans la rue et d'autres qui jonglent avec la loi, en changeant de lieu de résidence pendant le confinement pour des raisons de confort personnel... Ce qui m'importe c'est de protéger la population de ma commune, pas de penser au confort de nouveaux arrivants irresponsables qui confondent confinement et vacances de Pâques » énonce calmement Etienne Jacquet Maire des Contamines, la commune citée en exemple pour sa gestion de la crise du COVID-19.

 

 

« Il y a aussi des citoyens qui disposent de plusieurs résidences, je m'en réjouis et ils sont les bienvenus dans notre village, dans le respect des règles sanitaires conçues et mises en œuvre pour protéger les plus fragiles. Nous avons d'ailleurs accueilli à bras ouvert ceux qui ont choisi originellement notre commune comme résidence de confinement.

 

Mais lorsque certains d'entre eux attaquent en justice les pouvoirs publics pour avoir le droit d'enfreindre les règles sanitaires du confinement et de se déplacer d'une résidence à l'autre pendant cette période, il est de mon devoir de Maire et de citoyen de faire appliquer la loi».

 

 

« COMMENT A-T-ON PU OCCUPER LES TRIBUNAUX PENDANT CETTE PERIODE ... »

Etienne Jacquet s'interroge : « Comment a-t-on pu occuper les tribunaux pendant cette période pour des raisons aussi futiles ? On est dans l'émotionnel, et la santé passe avant l'amour-propre.

 

  « Il n'était pas imaginable que le tribunal puisse donner raison à la Ligue des Droits de l'Homme dans ces circonstances si particulières.

 

Il aurait été impensable que la justice aille à l'encontre de ces mesures de protection, au détriment même de la santé de nos citoyens, de toutes les populations et des multiples efforts entrepris collectivement par les soignants et l'ensemble des Français.

 

Nous souhaitons remercier les magistrats qui ont reconnus la légalité des mesures locales prises en responsabilité et dont le but ultime était la protection de toute notre population » Etienne JACQUET