Ecologie et franciliens, une histoire d’amour qui ne cesse de grandir

 

Il n’est pas toujours évident de savoir ce que les Franciliens attendent de leurs villes en matière d’environnement, d’écologie, de besoins d’amélioration pour que non seulement les maires puissent y répondre mais aussi des entreprises en proposant des solutions innovantes qui correspondent réellement aux attentes de leurs habitants.

 

A la lecture des résultats de l’étude Louis Harrisréalisée du mois dernier *qui présente la perception des Franciliens à l’égard de leur environnement urbain, actuel comme futur, on peut nettement constater que ces derniers se sentent concernés plus que jamais par l’écologie. Cette étude met en effet en lumière leurs attentes, leur volonté de bien faire, leur implication.

 

Il est intéressant de noter que 82% se déclarent intéressés par la perspective que leur habitation puisse devenir totalement autonome en énergie avec l’installation de systèmes permettant de produire 100% de l’énergie qu’ils consomment tel que des panneaux solaires, de la chaleur thermique….

Les Franciliens sont donc sensibilisés au fait de contribuer, à leur niveau, à une meilleure préservation de l’environnement. Pour 75% d’entre eux il est important de développer des espaces permettant de cultiver des produits agricoles en ville et 72% par l’idée de pouvoir se faire livrer des produits alimentaires exclusivement issus de la production locale.

 

Cette étude met donc l’accent sur le fait que les franciliens sont conscients du problème de pollution et qu’ils souhaitent contribuer à leur niveau et sont force de proposition pour faire que leur ville devienne un vrai havre de paix et que leur lieu de vie tende vers davantage de sobriété énergétique (74 %).

De plus ; au-delà de la praticité, ils estiment que la ville de demain doit pouvoir offrir plus de réponses aux défis environnementaux actuels et sont donc 77 % à vouloir faire d’une priorité la place accordée à la nature.

 

Et quand on se demande si les franciliens veulent faire des compromis pour le bien de la nature et la préservation de l’environnement, 51% d’entre eux sont prêts à voir s’éteindre le règne des voitures individuelles qui laisserait place à une flotte autonome partagée. Pouvons-nous donc espérer que cet amour pour l’écologie s’étende et grandisse de plus en plus afin que non seulement ces pourcentages croissent mais que la réalité rejoigne cette fiction ? Rendez vous dans 10 ans pour avoir un début de réponse.

 

 

    Jean Marc Sanchis - Directeur Commercial et Marketing de La Barrière Automatique

 

 

*Etude commandée par Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique de Harris Interactive. L’institut de sondage a interrogé 2000 citoyens du 22 novembre au 3 décembre 2018, constituant ainsi un échantillonreprésentatif de la population d’Île-de-France âgée de 18 ans et plus.