Lorsque l’on est à la recherche de la vérité, la meilleure méthode d’investigation est sans conteste celle qu’utilisent les enquêteurs de police, car elle a fait ses preuves. Les principaux critères à prendre en compte sont les suivants :
– ne pas se laisser abuser par les apparences, qui sont souvent trompeuses ;
– se méfier des témoignages de personnes impliquées de près ou de loin dans l’affaire en cours, surtout s’il y a relation d’intérêt, ou émotionnellement sujettes à un jugement subjectif ;
– chercher à qui profite le crime ;
– vérifier les alibis des personnes impliquées ;
– et surtout contrôler point par point la véracité supposée des faits.
Si nous appliquons cette méthode à la recherche d’un criminel baptisé « VIH », ou virus de l’immunodéficience humaine, supposé être l’agent causal du sida, nous allons bondir de surprise en surprise.
Voici les coulisses de l’enquête.
LES APPARENCES SONT TROMPEUSES
Les myriades de chercheurs qui travaillent de par le monde sur le virus du sida, tout comme les milliers d’articles scientifiques publiés sur le sujet, ont-ils apporté la preuve de l’existence dudit virus ?
La réponse est : non !
En effet, lorsque l’on prend le temps (et il en faut beaucoup) de consulter la littérature scientifique relative au virus proprement dit, on est frappé par le fait qu’aucune de ces investigations n’a jamais réussi à mettre directement en évidence la présence de la moindre particule virale, et en particulier pas la moindre particule de rétrovirus, chez un malade du sida.
Les techniques sont pourtant simples et classiques, et ont été mises au point bien avant l’avènement des techniques de la biologie ou de la génétique moléculaire. Ces techniques observé en microscopie électronique, ce qui frappe tout d’abord l’observateur c’est l’extrême homogénéité de cette population de particules qui ont toutes presque exactement le même diamètre et la même structure ou morphologie.
Une telle purification d’un virus donné n’est pas toujours facile à réussir, principalement parce qu’il n’est pas toujours aisé d’éliminer la contamination des préparations par des débris cellulaires.
Toutefois, quand le succès d’une purification virale est indubitablement confirmé par la microscopie électronique, il devient alors possible de confier de tels échantillons aux biochimistes qui pourront en isoler des molécules (protéines, enzymes, acides nucléiques) dont l’origine virale est garantie par la pureté de l’échantillon de départ. De telles molécules pourront alors, et alors seulement, être considérées comme des « marqueurs moléculaires » spécifiques. Dans de tels cas, mais dans de tels cas seulement, l’identification d’un « marqueur moléculaire » viral devient synonyme de l’identification du virus lui-même.
Un tel parcours dans les étapes logiques de la recherche connut, dans les années 60, un exemple célèbre dans l’étude de particules virales associées à certaines leucémies, et à certains cancers de plusieurs espèces d’animaux de laboratoire, principalement chez les souris et chez les poulets. Il s’agissait là d’un virus à ARN, appelé ultérieurement « rétrovirus », une famille virale dont ferait partie l’hypothétique « VIH ».
En effet, à partir du sang de poulets et de souris leucémiques, il est possible d’isoler et de purifier d’innombrables particules virales qui ont toutes à peu près le même diamètre (110 nanomètres), et qui permettent de transmettre la leucémie à des animaux sains.
Ce succès eut un immense impact sur la recherche cancérologique durant les années 60-70.
Comment se pourrait-il que ces virus, si faciles à isoler et à purifier chez les souris et les poulets soient introuvables dans les leucémies humaines ?
Des souris et des hommes...
De tels virus n’ont jamais pu être identifiés dans aucune maladie humaine, en tant qu’agents infectieux capables de transmettre la maladie à des animaux de laboratoire. Les programmes de recherche dans cette direction avaient pourtant, et principalement aux États- Unis, été subventionnés massivement (la « guerre contre le cancer » de Richard Nixon, 1972). Mais l’échec fut total, et cet échec commençait à être très péniblement reconnu en 1980-1981...
C’était justement au moment de l’émergence du sida...
Cette nouvelle pathologie allait-elle donner une ultime chance aux « rétrovirus » ? Dans cette attente, de nombreux laboratoires de cancérologie fondamentale, aux USA mais également en Europe, ont, très soudainement, centré leur recherche sur le sida, soutenus par une incroyable escalade des crédits de recherche. Et l’hypothèse de l’isolement d’un rétrovirus comme cause « probable » du sida fut rapidement émise en 1983-1984.
La rigueur scientifique a perdu pied dans cette aven- ture. Les groupes de pression, les médias et les géants pharmaceutiques ont rapidement compris tout le profit potentiel de cette dérive pseudo-scientifique qui restera la page la plus noire de l’histoire de la médecine.
Car le « VIH » reste insaisissable ; indéfinissable. S’il n’y avait eu ce formidable battage médiatique organisé autour de sa causalité dans les pathologies du sida, aucune crédibilité n’aurait dû être accordée à l’existence de ce microbe qui était et reste virtuel. La suite de l’enquête va nous le démontrer.
LA « DÉCOUVERTE » DU VIRUS
C’est une équipe de l’Institut Pasteur dirigée par Luc Montagnier qui a la première annoncé la découverte d’une activité virale, en 1983, à partir de prélèvements effectués sur un malade du sida.
L’année suivante, l’équipe de Robert Gallo, aux États- Unis, fit une annonce similaire. On s’apercevra par la suite que Gallo avait quelque peu fraudé en utilisant pour sa « découverte » un échantillon de culture cellulaire que Luc Montagnier lui avait généreusement offert quelques mois auparavant. Il arrivera la même mésaventure à Robin Weiss, le grand spécialiste britannique du sida, qui fut obligé de reconnaître que sa propre découverte du virus résultait du fait qu’il avait, lui aussi, reçu un échantillon de la culture de Luc Montagnier.
On peut constater ainsi que, de part et d’autre de l’Atlantique, les trois équipes les plus en pointe sur le sujet, après plus de deux ans de recherche, n’ont réussi à annoncer qu’une très vague présomption à partir de cultures cellulaires issues d’un même patient !
Présomption, car si l’on s’en tient à la réalité des faits établis, ces deux équipes n’ont jamais annoncé avoir isolé un nouveau virus démontré comme étant la cause du sida. Il n’y a d’ailleurs dans toute la littérature médicale pas un seul article dans lequel on pourrait trouver la conclusion selon laquelle un tel rétrovirus a été isolé, et que ce virus est la cause du sida.
Roussez J. C. & De Harven E.
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