
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et la Relance, chargée de l’Industrie, et Olivier Bogillot, président du Comité Stratégique de Filière (CSF) des Industries et Technologies de Santé, ont signé ce jour, aux côtés des représentants des organisations syndicales, un avenant au Contrat stratégique de la filière des industries et technologies de santé signé en 2019.
Depuis 2019, l’environnement des industries de santé a connu des mutations importantes, qui ont renforcé de manière incontestable l’importance stratégique du secteur. Un avenant au Contrat stratégique de filière des industries et technologies de santé était donc nécessaire pour porter les exigences d’innovation de la filière au bénéfice de la compétitivité et du rayonnement de la France à l’international. Cet avenant s’inscrit dans les objectifs du plan France Relance qui trouvent de multiples échos au sein des projets structurants du CSF, que cela soit le soutien à l’innovation, le développement de l’emploi, des formations et des PME.
Afin de poursuivre les efforts impulsés en 2019, l’avenant signé ce jour comprend trois volets. Le premier est la poursuite et le renforcement des projets structurants initiaux (bioproduction, lutte contre l’antibiorésistance, intelligence artificielle et santé, formation et compétences, développement des PME et déploiement à l’international). La création de nouveaux projets structurants sera la priorité du second volet : relocalisation de principes actifs, imagerie médicale, diagnostic in vitro, transformation numérique. Enfin, développer la coopération avec les autres filières CSF sur des problématiques transverse (Chimie, Electronique/photonique, Solutions industries du futur) constituera le troisième axe de cet avenant.
Poursuivre les efforts engagés par le CSF 2019
Afin de pérenniser les avancées réalisées aux cours des deux dernières années, l’avenant soutient la poursuite des projets initiaux, avec une extension de leur champ, en particulier pour les projets de bioproduction et IA & santé.
Création de nouveaux projets structurants
Les nouveaux projets structurants de cet avenant ont vocation à traiter des enjeux auxquels la filière est exposée et que la crise sanitaire a particulièrement mis en relief (relocalisation de principes actifs de médicaments essentiels, développement du diagnostic in vitro, transformation numérique des entreprises). Mettre l’innovation au service des patients pour développer une offre de santé française en Imagerie médicale constitue également un nouvel objectif du Contrat.
Développer la collaboration Interfilières
Le CSF ITS va développer sa coopération avec les autres filières par le biais de projets transverses qui ont pour objectif de répondre à divers enjeux communs entre les filières, notamment autour de verrous technologiques mais également d’exigences de souveraineté. Des pistes de coopération sont ainsi engagées avec les filières Chimie, Electronique, Sécurité, Solutions pour l’industrie du futur ainsi que Photonique.
A cette occasion Olivier Véran a déclaré : « Je salue les avancées de ce comité stratégique de filière qui permet la prise compte des préoccupations de notre industrie de santé. La crise nous démontre combien ce sujet était crucial. Cet avenant permet de renforcer l’accès aux principes actifs essentiels et intermédiaires pour les français. Il soutient considérablement les projets initiaux en poursuivant notamment le projet de lutte contre l’antibiorésistance et préparer les antibiotiques de demain ».
Frédérique Vidal a déclaré : « Malgré une crise sanitaire qui a fortement touché notre pays, la filière des industries et technologies de santé a réussi à conserver un élan, une énergie et une mobilisation sans faille qui ont permis d’inscrire dans cet avenant de nouvelles ambitions dans des domaines stratégiques d’innovation comme l’imagerie médicale et le diagnostic in vitro ou en matière de relocalisation de principes actifs. Ce que nous démontrons à travers ce contrat, c’est notre capacité collective à proposer des stratégies globales qui portent sur toute la chaîne de valeur qui va de la recherche fondamentale jusqu’à la création d’entreprises en passant par la formation ».
Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « Je salue la signature aujourd’hui de l’avenant du Comité stratégique de Filière des Industries et Technologies de santé. Il s’inscrit dans la continuité du plan France Relance pour accélérer les transitions technologiques et industrielles et construire dès aujourd’hui notre indépendance sanitaire. En plus de l’approfondissement des projets structurants déjà initiés, notamment en matière de bioproduction et de santé numérique, il permettra de lancer de nouveaux projets dans des domaines majeurs d’innovation comme l’imagerie médicale et le diagnostic in vitro ou en matière de relocalisation de principes actifs, en créant des synergies avec d’autres filières industrielles comme la chimie ou l’électronique. »
Lors de la séance de signature, Olivier Bogillot, président du Comité stratégique de filière Industries et Technologies de santé, et président de la FEFIS, a déclaré : « Cet avenant au Contrat de Filière est un jalon important pour nos industries car il démontre que la filière s’est organisée pour porter l’innovation, gagner en compétitivité et en résilience. La poursuite des travaux antérieurs et la mise en œuvre de nouveaux projets forment pour les années à venir, un capital pour l’ensemble de notre chaîne de valeur, qui renforcera l’offre de santé et l’écosystème des industries de santé. L’exigence de compétitivité qui restera au centre des futurs travaux, permettra à la France d’offrir une valeur ajoutée médicale, économique, sociale et stratégique plus importante, et de maintenir son rayonnement international en matière de santé. »
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