Par rapport à l’Allemagne et au Royaume Uni, les salariés français sont clairement en avance sur l’utilisation de la dernière génération d’outils de productivité de type travail collaboratif. Toutefois, de nombreux écueils freinent encore la productivité des groupes de travail.
Paris, le 21 novembre 2016. A la différence des autres grands pays européens, la productivité dans les entreprises françaises continue d’augmenter à un rythme soutenu, à la fois pour les salariés à titre individuel et pour les groupes de travail dans leur ensemble. Cette particularité française s’accompagne d’un taux d’adoption plus rapide qu’ailleurs de la dernière génération d’outils de productivité, le plus souvent en mode cloud, de type CRM, gestion de projet ou travail collaboratif. Toutefois, pour les salariés français, de nombreux facteurs freinent encore la productivité des groupes de travail.
C’est ce que révèle l’étude menée au troisième trimestre 2016 à l’initiative de Wrike, éditeur d’une solution de gestion des tâches et des projets en mode collaboratif, conjointement auprès d’un échantillon représentatif de 1000 professionnels dans des entreprises de toutes tailles en France, en Allemagne et au Royaume Uni.
La France en avance sur la productivité des groupes de travail
Les français, on le sait, compensent leur faible nombre d’heures travaillées par une productivité élevée. L’étude Wrike confirme cette tendance. 53% des salariés français interrogés déclarent que leur productivité a encore augmenté depuis un an, un peu (33%) ou significativement (20%). Ces chiffres sont largement inférieurs en Allemagne et au Royaume Uni. Seuls 47% des salariés allemands ont vu leur productivité augmenter, dont 37% un peu, et seulement 10% significativement. Les chiffres sont encore plus faibles au Royaume Uni, où seuls 26% des salariés interrogés ont vu leur productivité augmenter, dont 20% un peu et 6% significativement.
Tout aussi instructif, la productivité des équipes ou des groupes de travail en France a augmenté quasiment au même rythme. 51% des salariés interrogés déclarent que la productivité de leur équipe a augmenté depuis un an, 33% un peu, et 18% significativement. Ces chiffres sont à comparer avec ceux de l’Allemagne (30% un peu, 10% significativement) et du Royaume Uni (21% un peu, 4% significativement).
Les nouveaux outils de productivité ont la cote
Ces résultats sont à mettre en regard des taux d’adoption des outils de productivité de dernière génération dans les trois pays étudiés.
Pièce jointe.jpegComme le montre l’étude Wrike, les entreprises françaises sont également en avance pour l’adoption des outils de CRM, de gestion de projet et de travail collaboratif. Respectivement 32,4%, 28% et 23,9% des salariés interrogés déclarent les utiliser dès à présent, à comparer avec l’Allemagne (24,5%, 24,6% et 16,9% respectivement) et le Royaume Uni (17,7%, 17% et 14,8% respectivement). Cette hiérarchie se retrouve lorsque l’on examine le nombre d’outils informatiques de productivité utilisés dans les trois pays.
Aux dires des personnes interrogées dans l’étude, le nombre moyen d’outils pour la France s’établit à 5,24, alors qu’il n’est que de 5,01 pour l’Allemagne, et de 4,37 pour le Royaume Uni. En outre, ce chiffre a augmenté depuis un an pour 71% des salariés interrogés en France, contre 60% en Allemagne et 46% au Royaume Uni.
De puissants freins impactent toujours la productivité des groupes de travail
Toutefois, malgré une productivité toujours en hausse et un taux d’adoption des nouveaux outils informatiques plus élevé qu’ailleurs en Europe, de nombreux obstacles freinent toujours la productivité des équipes en France.
Pièce jointe.jpegEn tête de ces freins, d’après les salariés interrogés dans l’étude Wrike, figurent par ordre d’importance le multitâche, ou la nécessité de gérer plusieurs tâches simultanément, suivi de près par l’overdose de réunions inutiles, source importante de pertes de temps, et la prolifération des emails, un mal endémique qui figure nettement en tête des obstacles en Allemagne comme au Royaume Uni.
Pour remédier à cette situation et accroître la productivité des groupes de travail, les salariés français interrogés préconisent en premier une meilleure communication sur les tâches et les responsabilités de chacun (34,5%), suivie d’une meilleure communication au sein des équipes (27,9%), suivie d’une meilleure visibilité sur la charge de travail de chacun (22,6%).
Des fonctionnalités qui font justement le succès des nouvelles solutions de gestion des tâches en mode collaboratif telles que Wrike.
« La forte hausse de la productivité constatée en France est un signe encourageant. Elle montre que les salariés français compensent l’accroissement de leur charge de travail en travaillant plus efficacement, notamment en adoptant plus rapidement qu’ailleurs les outils informatiques de nouvelle génération en mode cloud. Mais la prolifération des emails et la multiplication des réunions inutiles restent des handicaps majeurs, et il sera intéressant de voir comment les entreprises s’y attaquent en 2017, » a déclaré Andrew Filev, CEO de Wrike.
A propos de Wrike
Fondé en 2007 et basé à Mountain View en Californie (USA), avec un bureau européen à Dublin, en Irlande, Wrike édite une plate-forme logicielle de gestion de projets et de travail collaboratif en mode cloud, dont la version payante est déjà utilisée par 2,5 millions d’utilisateurs dans plus de 12.000 entreprises, petites ou grandes, à travers le monde. La société a attiré à ce jour 26 millions de $ de financement de la part des fonds d’investissement américains Bain Capital Ventures, Scale Venture Partners, DCM ventures et TMT. Vendue dans 120 pays dans le monde, la plate-forme est traduite en dix langues. Wrike a obtenu le statut de « Cool vendor » de la part du cabinet Gartner en 2014 dans la catégorie des outils de travail collaboratif, et fait partie des entreprises ayant enregistré la plus forte croissance dans la liste Technology Fast 500™ de Deloitte en 2015. www.wrike.com