Etats généraux de l’alimentation : Jeunes Agriculteurs propose une série de mesures pour une alimentation durable


Suite aux annonces du Président de la République en clôture du premier chantier, Jeunes Agriculteurs poursuit sa démarche constructive en participant à l’ensemble des débats de la deuxième phase consacrée aux attentes sociétales et en publiant un document de propositions dédié.


Pour répondre aux enjeux sanitaires et d’accès à l’alimentation, il est tout d’abord primordial de créer une exception agricole dans les échanges commerciaux internationaux, afin d’éviter la marchandisation à outrance des biens alimentaires, au risque de devoir accepter des normes moins exigeantes sur les produits importés. Nous proposons de remettre l’alimentation au cœur des politiques territoriales en définissant des « pactes alimentaires » permettant d’orienter les achats de la restauration et de la distribution.

Pour développer une alimentation durable, nous devons mettre en place un cadre encourageant les pratiques environnementales : valoriser les efforts fournis, stopper la boulimie normative et surtout favoriser les innovations. La recherche doit être renforcée, en associant notamment les agriculteurs.

Mais tous ces défis ne seront possibles que si demain, les agriculteurs sont encore nombreux sur les territoires. Reconnaître la place des agriculteurs, les accompagner dans le développement de leur projet et permettre la formation tout au long de la vie sont les clés pour réussir le pari posé par les Etats généraux de l’alimentation.

Selon Jérémy Decerle, président de Jeunes Agriculteurs, « nous sommes dans une logique d’amélioration permanente et nous continuerons, comme nous l’avons toujours fait, de nous adapter aux défis économiques, sociaux et environnementaux. Mais pas dans n’importe quelles conditions. Nous attendons que chaque acteur, avec sa sensibilité, ait cette vision pragmatique afin d’offrir aux consommateurs –dont nous faisons partie- l’alimentation qu’ils souhaitent. »