France 5 / LA BOISSERIE DE CHARLES DE GAULLE

DIMANCHE 17 JUILLET À 22H25


 

Peut-on comprendre, peut-on saisir Charles de Gaulle sans aborder sa dimension d’écrivain ? La clé de sa vie et de son action, n’a-t-elle pas d’abord été le verbe ? Charles de Gaulle a déjà publié trois livres quand en 1934, il achète avec sa femme Yvonne la demeure de la Boisserie. A Colombey-les-deux-Eglises, celle-ci se situe entre Paris et les régiments de Lorraine où il sera affecté quelques années plus tard. Parent de trois enfants, le couple vient d’abord ici pour pouvoir élever paisiblement leur fille trisomique, Anne.
©FTV

 

Peut-on comprendre, peut-on saisir Charles de Gaulle sans aborder sa dimension d’écrivain ? La clé de sa vie et de son action, n’a-t-elle pas d’abord été le verbe ? Charles de Gaulle a déjà publié trois livres quand en 1934, il achète avec sa femme Yvonne la demeure de la Boisserie. A Colombey-les-deux-Eglises, celle-ci se situe entre Paris et les régiments de Lorraine où il sera affecté quelques années plus tard. Parent de trois enfants, le couple vient d’abord ici pour pouvoir élever paisiblement leur fille trisomique, Anne.

Pendant la guerre, la Boisserie est pillée et brûlée par la Wehrmacht. Après la victoire, Charles et Yvonne font reconstruire la maison et y adjoignent la bibliothèque et le bureau avec ses fenêtres qui s’ouvrent sur les forêts à perte de vue. Il n’y a qu’ici qu’ils se sentent vraiment chez eux. C’est ici, enfin, que Charles de Gaulle écrit seul ses Mémoires de guerre. Dans ces pages, il donne sa vision personnelle de son entrée dans l’histoire à partir du 18 juin 1940. Mais autant le militaire, comme l’homme d’Etat, donnait des instructions écrites sans hésiter, autant l’écrivain travaillait et retravaillait sans cesse son style qui allait bâtir son mythe.

Ce film fait le portrait d’un De Gaulle peu connu, obsédé par la France, relisant sans cesse les Mémoires d’outre tombe de Chateaubriand et fasciné davantage par les écrivains que par les personnages historiques qu’il a côtoyés. Mais on y fait aussi la rencontre d’un géant de l’histoire au quotidien, plus intime, plus émouvant, à travers ses promenades avec son petit fils qui avait 20 ans à l’époque…

Avec la participation et les témoignages de Olivier Germain-Thomas, Yves de Gaulle et Jean-Luc Barré

Une maison, un artiste revient pour une nouvelle saison. Des visites rares et inédites contées par Patrick Poivre d’Arvor  dans des lieux parfois inaccessibles ou peu connus du grand public. Parmi elles, la maison de Victor Hugo sur l’île de Guernesey, le nid  secret de Claude Nougaro à côté de Notre-Dame de Paris, la demeure d’Agatha Christie à Greenway House dans le sud de l’Angleterre, la villa de Luciano Pavarotti à Modène en Italie ou le refuge de Régine Deforges à Boutigny-Prouais.

Mêlant les archives aux images contemporaines de ces lieux « habités », chaque documentaire sollicite également des biographes, des proches ou des artistes, qui témoignent de leur connaissance, de leur admiration ou de leur amitié pour celui-ou celle- qui fut « le génie du lieu ». Ont notamment participé cette année Samuel Labarthe, Maurane, Eve Ruggiéri, Caroline Loeb, Didier Varrod, Yves de Gaulle, Pierre Wiazemsky ou Roberto Alagna…​Chaque dimanche à 22.20 (rediffusion le samedi à 20.00) rendez-vous dans les maisons de George Sand, Régine Deforges, Jeanne Lanvin, Claude Nougaro, Luciano Pavarotti, Toulouse Lautrec, Claude Monet, Charles de Gaulle, Victor Hugo et Agatha Christie.


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